Les potagers commencent à fleurir sur les allées Fénelon à Cahors.
Sur les allées Fénelon, un rectangle d’une surface de 400 m2 est dédié au projet citoyen et participatif: « agora d’agriculture urbaine ». l’association « Autonomie alimentaire Cahors » met en place son projet d’aménagement de jardins partagés. Quelques travaux d’aménagement devront être réalisés, notamment la construction d’une pergola, d’une cabane à outil, d’une treille en bambou et d’une jardinière surélevée. Un composteur sera également mis à disposition. « On va créer une butte de permaculture avec des légumes annuels. Et à côté, on aura aussi des plantes vivaces », précise Claire Mauquié. « Nous organiserons rapidement des chantiers participatifs et des ateliers pédagogiques. Les premières plantations sont prévues pour la seconde quinzaine de mai ». L’association et la municipalité espèrent également pouvoir organiser des actions de sensibilisation auprès des établissements scolaires.
Le coût de l’aménagement de l’agora s’élève à 10 000 €. Au regard des dépenses prévues, le projet pourrait bénéficier d’une dotation de l’Etat, à hauteur de 50% du budget, dans le cadre de l’appel à projets « Jardins partagés » du Plan de Relance. « Il y a une vraie vocation pédagogique sur la résilience alimentaire, sur l’importance de produire ce qu’on l’on mange et sur la biodiversité », estime Johann Vacandare
Composteurs collectifs et jardinières partagées
Le projet voté par le conseil municipal comporte également deux autres volets : des composteurs collectifs et des jardinières partagées. Comme pour le jardin démonstrateur,ces installations seront gérées par des associations de quartier dont le rôle sera de les faire vivre, d’effectuer l’entretien de manière participative et de créer du lien social en promouvant le respect pour la nature. Une dizaine de sites ont déjà été identifiés dans différents quartiers de Cahors pour accueillir les composteurs. Quant à celui du square Olivier-de-Magny, son vif succès lui vaudra d’être agrandi. Enfin, une école sera également dotée de jardinières.
« On veut montrer qu’une ville peut être autonome en nourriture, eau et énergie », continue la fondatrice qui souhaite que ce projet implique le plus de monde possible et notamment les habitants du quartier.
Ce projet, pourrait faire des petits dans de nombreux endroits.
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