Les résultats du recensement publié le 27 décembre 2018
Avec 173 347 habitants, le Lot fait partie des départements les moins peuplés de France. Une population qui tend à décroître tout doucement d’année en année.
Au palmarès de la croissance démographique en France, la région Occitanie tire son épingle du jeu. Avec 5,8 millions d’habitants au 1er janvier 2016 (population légale en vigueur à compter du 1er janvier 2019), elle se positionne même comme la 5e des 13 régions françaises en nombre d’habitants.
Des données tout juste dévoilées par l’Insee, Institut national de la statistique et des études économiques, en cette fin d’année 2018 ; et qu’il convient de nuancer, puisque d’un département à l’autre l’évolution de la population est très disparate.
Le Lot n’échappe pas à cette hétérogénéité territoriale régionale.
Quand l’agglomération toulousaine gagne à elle seule 19 000 habitants chaque année, notre département reste l’un des moins peuplés de France. Avec 173 347 habitants recensés en 2016, il fait même partie de ces départements qui voient leur population légèrement baisser. C’est en effet 53 habitants de moins par rapport à la publication Insee de l’an dernier.
1 407 habitants perdus en 5 ans
Sur 5 ans, cette perte est donc de 1 407 habitants de moins, en comparaison des recensements de 2011 (174 754 habitants) et de 2016 (173 347 habitants).
Ce qu’il convient surtout de noter c’est une dynamique de population qui s’est inversée au fil du temps. En effet, sur la période 2006-2011, le département du Lot enregistrait une hausse de la population de +0.6 % par an en moyenne. Sur la période 2011-2016, il fait face à une baisse de – 0.2 % par an en moyenne.
Notons enfin ces derniers chiffres départementaux : l’arrondissement de Cahors avec ces 103 communes totalise 71 943 habitants (population municipale), celui de Figeac 54 566 pour 118 communes et celui de Gourdon 46 838 pour 99 communes.
Le recensement c’est quand ?
Depuis 2004, les enquêtes de recensement de la population sont annuelles. Les communes de moins de 10 000 habitants sont recensées une fois tous les cinq ans. Ainsi, Figeac et Saint-Céré le seront en 2021, Bretenoux en 2022 ; quand Gourdon ou encore Souillac le seront cette année. Le recensement des habitants est exhaustif, de sorte qu’à la fin d’un cycle de cinq ans toutes les communes auront été recensées.
Les communes de 10 000 habitants ou plus sont recensées chaque année, sur la base d’un échantillon représentant 8 % des logements de la commune, tiré au sort chaque année. C’est le cas de Cahors.
Dans les faits, un agent recenseur recruté par votre mairie se présente chez vous. Il vous remet votre questionnaire papier ou bien vos identifiants afin de répondre au questionnaire en ligne sur le-recensement-et-moi.fr Ce site vous permet aussi de connaître l’année de recensement de chaque commune de France.
Selon ces chiffres, la France compte 66 362 000 habitants au 1er janvier 2016. Ce sont les chiffres des populations légales ils sont donnés pour la France et toutes ses circonscriptions administratives (communes, cantons, arrondissements, départements, régions). Les chiffres des populations légales interviennent pour le calcul des dotations versées par l’État aux collectivités territoriales, notamment la dotation globale de fonctionnement (DGF) qui constitue la principale dotation de l’État attribuée aux communes, à leurs groupements dotés d’une fiscalité propre, aux départements et aux régions. Au niveau de la commune, les chiffres des populations légales servent également à déterminer le nombre de conseillers municipaux à élire, ainsi que le mode de scrutin à appliquer lors des élections municipales.
Démographie : baisse récente du taux de fécondité
le 19 décembre 2018
Selon une note de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiée le 13 décembre 2018, le nombre d’enfants par femme baisse depuis 2015, après 9 ans de stabilité. Passé en 2015 sous le seuil symbolique de 2,00 enfants par femme, le taux de fécondité atteint 1,92 enfant par femme en 2016.
30,5 ans, âge moyen des femmes à la naissance des enfants
La baisse de la fécondité touche tous les classes d’âge et catégories de revenus. L’âge moyen des femmes à la naissance des enfants progresse, à raison de 0,1 an par année, pour atteindre 30,5 ans en 2016. S’agissant des femmes ayant déjà un enfant ou deux enfants, la probabilité d’en avoir un deuxième ou troisième est également plus faible qu’en 2014.
La baisse de la natalité suit en général la courbe des revenus : plus le revenu d’une famille est élevé, moins les femmes ont d’enfants. Ainsi, dans les foyers aisés, la maternité est plus tardive, vers 31 ans, alors que dans les milieux modestes, les femmes ont des enfants vers 28-29 ans.
Les femmes immigrées ont un taux de fécondité plus stable
Le taux de fécondité des femmes immigrées, en moyenne plus élevé que celui des femmes non-immigrées, reste stable depuis 2012 avec 2,73 enfants par femme.
Selon l’Insee, le décalage entre les deux taux s’explique en partie par l’effet de l’immigration, qui reporte les naissances après l’arrivée en France. Par ailleurs, le taux de fécondité des femmes immigrées dépend aussi de leur âge d’arrivée dans le pays d’accueil. Ainsi, les femmes ayant immigré en France avant l’âge de 15 ans ont un taux de fécondité comparable à celui des femmes nées en France.
L’Insee nuance la contribution des femmes immigrées à la fécondité en France. Rapporté au taux de fécondité global en France en 2014, la contribution des femmes immigrées reste limitée à 0,1 enfant par femme. Malgré la baisse récente de la natalité, le France demeure le pays le plus fécond en Europe.
Vis Publique.