Les super-marchés vendent des masques

Pour obtenir des masques, il suffit désormais de se rendre sur le site en ligne de l’Intermarché de Terre-Rouge et de commander une boîte de masques. Ceux-ci sont vendus par boîte de 50 pour de 29,50€. Un prix sur lequel l’enseigne ne fait aucun bénéfice. Aucune carte de fidélité n’est demandée, mais le site régule les demandes. « Nous avons une allocation : nous pouvons vendre jusqu’à 60 boîtes par jour. Nous n’en vendons jamais plus d’une par client », souligne le PDG Jean-Baptiste Battas, confiant dans ses capacités de stock. « Nous avons déjà reçu 16 000 masques et nous attendons encore deux livraisons, encore plus conséquentes ».

D’autres masques, en tissu cette fois, pourraient bien faire leur apparition dans les rayons du supermarché. Mais il faudra encore attendre quelques mois pour cela : « Cela viendra, mais pas avant la Bretagne. Nous avons une usine en Bretagne qui a créé des lignes de productions pour produire des masques en tissu », ajoute Jean-Baptise Battas.

« Gérer la continuité »

Pour l’heure, il est encore impossible de trouver ou commander des masques au Leclerc de Cahors-Pradines. Une situation qui ne devrait pas tarder à changer selon la direction. « Plusieurs milliers de masques, ont été commandés par la centrale. On attend une première livraison entre le 9 et le 15 mai », précise Jean-Paul Marty, le PDG de l’hypermarché. Ceux qu’il attend sont des masques chirurgicaux jetables confectionnés en Asie. Comme chez ses concurrents, ils seront vendus à prix coûtant

« Nous n’avons pas reçu de propositions de fournisseurs locaux, mais de toute manière, nous ne pouvons pas accepter des masques qui viennent de chez Pierre, Paul, Jacques », souligne le PDG. «Il faut que les masques répondent à des normes, ceux que nous allons recevoir auront été vérifiés par les douanes ».

Si les masques ne sont pas encore arrivés, Jean-Paul Marty a déjà mis en place une stratégie pour « gérer la continuité » : « A Cahors, chaque client pourra avoir 10 masques tous les sept jours. L’objectif est que tout le monde en ait. Il ne faut pas que les gens se ruent dessus comme ils ont fait avec le riz ou les pâtes. »

Également sollicitée, la direction de Carrefour route de Toulouse a affirmé vendre des masques mais n’a pas souhaité répondre aux autres questions de la Dépêche du Midi.

Caroline Peyronel La Dépêche

Des masques sont vendus à Gourdon aussi