Les terminales de Léo Ferré démarrent 3 jours de tournage

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Les terminales de Léo Ferré commencent le tournage. Établissements Valette, mercredi 7 février, 7 h 30 du matin. Il gèle, mais ils sont tous là, les terminales et quelques secondes de la filière métiers de la mode.

L’impatience est palpable : ils démarrent 3 jours de tournage des clips entièrement créés par eux-mêmes ! Aujourd’hui, c’est le tournage de « Mado », petite couturière dans les années 20/30.

C’est la concrétisation de 6 mois de travail : il a fallu se documenter, rencontrer de nombreux professionnels comme le scénariste M. Piot, partir en stages, engranger une foule de conseils et s’imprégner de toutes les « ficelles » du métier.

Jade explique :

« Je veux devenir scénariste ; j’ai coécrit les scénarios, réalisé les croquis avec Rémy, les créations, les garde-robes et assuré la promotion. Je travaille sur l’autre module « de fil en aiguille, tout s’assemble », mais aujourd’hui, je suis là pour aider comme costumière. J’ai effectué mon stage au Moulin Rouge de Paris, d’autres sont allés au Capitole de Toulouse, ou créer des robes de mariées à Lille… C’est enfin le moment de montrer ce que nous sommes capables de faire ».

Camille Favre, leur professeur de Français, qui les encadre depuis le début, renchérit :

« Oui, c’est la réutilisation de ces compétences acquises, et c’est aussi l’occasion de donner à d’autres étudiants l’envie de suivre cet exemple. »

Et voici Rémy (tout en arrangeant son nœud de cravate, fabrication maison) :

« J’ai participé aux scénarios, et à l’élaboration de l’atelier. Je joue le rôle de M. Paul, aujourd’hui, contre maître en 1920, personnage très rigide, il provoquera le renvoi de Mado. Puis, nous changeons d’époque, passons en 2017, et là, les rôles s’inversent un peu : finie cette intransigeance, je deviens celui qui, au contraire, encourage et aide à avancer ».

Arrivée de Maud ; elle aussi a participé aux croquis, et s’est chargée de la décoration de l’atelier… En dévalisant le grenier de sa grand-mère ! Eh oui, ils ont dû chercher un local qui soit plausible, y ont apporté d’anciennes machines à coudre, des affiches, quelques robes réalisées par des classes précédentes, leurs propres créations de corsets… Puis s’habiller, se maquiller, et sous la houlette de Mme Piarulli, guider les « figurants », filmer, jouer la comédie, comme Marie, la « Mado », qui reprendra 4 fois la scène où elle quitte l’atelier, très en colère. Il suffit d’un gant qui s’accroche, ou d’un fichu qui se décroche…

Pas facile, la vie d’artiste !

M-C Baurain

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