Les vœux d’Aurélien Pradié

« Cela restera pour moi une année marquante ». Aurélien Pradié, député du Lot, a fait le point à l’occasion de ses vœux. L’occasion pour le secrétaire général des Républicains de revenir sur le travail législatif avec en point d’orgue le vote de la loi pour lutter contre les violences faites aux femmes.

«On peut faire avancer les choses sans être consensuel. On se respecte davantage dans la vie politique quand on est clair dans ses convictions que quand on est un peu mou » lâche-t-il avant de se pencher sur l’actualité de LR : « Nous avons proposé un régime universel de pénibilité dans le privé et le public avec 10 critères de base. Je suis attaché à faire vivre cette tradition sociale, gaulliste. Je vais également retravailler sur les sans-abris et la grande précarité. »

Il conclut sur l’actualité locale mettant quelques coups de griffes concernant les municipales : « Depuis le début du mandat, j’aurai reçu un millier de Lotois. Je suis le député des Lotois avant d’être un député national. Je voudrais les remercier. J’adresse aussi mes vœux aux élus municipaux qui vont tirer leur révérence. Je n’ai pas voulu me mêler des élections municipales dans le Lot. Je reste à distance. C’est une élection d’intérêt général. Je n’aime pas par contre quand les gens ne sont pas clairs. Sur Cahors, par exemple, j’invite Jean-Marc Vayssouze, Thierry Lorin, ou le leader du RN à ne pas se « planquer ». Quand on a des convictions, il faut les exprimer.»

Mardi dernier, Aurélien Pradié a interpellé le gouvernement sur la mise en œuvre de moyens adaptés pour lutter contre la maladie de Lyme : « Les moyens déployés par le gouvernement ne sont pas adaptés pour lutter contre la maladie de Lyme. Cette maladie infectieuse résultant d’une piqûre de tique touchait en 2016, plus de 50.000 personnes en France et progresse encore dans des proportions importantes. Pourtant, la prise en charge des patients touchés par cette maladie est largement insuffisante aujourd’hui. En janvier 2017, le ministère chargé de la Santé a mis en place un plan de lutte contre cette maladie. J’ai demandé à la secrétaire d’Etat, Sophie Cluzel, d’énoncer clairement ce qui est prévu dans le cadre de ce plan pour améliorer la prévention, le diagnostic et la prise en charge de ces personnes malades. Par arrêté du 22 juillet 2019, cinq centres de référence auraient été désignés afin de mieux former les professionnels de la santé et d’initier des activités de recherche. Je demande alors les détails précis du budget alloué à ces derniers pour une prise en charge efficace de tous les patients. Sur un sujet aussi essentiel, nous devons agir en urgence. C’est le sens de ma mission de député : agir pour nos concitoyens. »

Medialot