L’Occitanie, une des régions les plus attractives de France selon l’INSEE
Entre 2013 et 2018, la région gagne en moyenne 40 300 habitants par an. La dynamique démographique est particulièrement marquée dans l’Hérault et en Haute-Garonne, les deux départements les plus peuplés de la région.
Au 1er janvier 2018, l’Occitanie comptait 5 885 496 habitants. Elle reste toujours la cinquième des treize régions métropolitaines par sa population, derrière l’ Ile-de-France, Auvergne- Rhône-Alpes, les Hauts-de-France et la Nouvelle-Aquitaine et devant le Grand Est. Résultat d’une étude que l’INSEE publie ce mardi 29 décembre 2020.
Entre 2013 et 2018, la région gagne en moyenne 40 300 habitants par an (+ 0,7 %). Cette croissance démographique reste élevée par rapport à celle observée sur le territoire métropolitain (+ 0,4 %) : la région se classe en deuxième position derrière la Corse, mais avec un gain de population 11 fois plus important. Ce dynamisme est dû pour l’essentiel aux arrivées, nettement plus nombreuses que les départs : c’est le solde migratoire (+ 0,6 % par an sur la période) qui porte la croissance de la population.
Par rapport à la période quinquennale précédente, la croissance démographique ralentit en Occitanie. Le taux de croissance moyen passe de + 1 % par an entre 2008 et 2013 à + 0,7 % par an entre 2013 et 2018, résultat d’un ralentissement conjugué des dynamiques naturelles et migratoires.
Le dynamisme démographique de la région est toujours très fort en Haute-Garonne et dans l’Hérault. Cinq autres départements gagnent des habitants entre 2013 et 2018 : les Pyrénées-Orientales, le Tarn, l’Aude, le Tarn-et-Garonne et le Gard.
L’Ariège, l’Aveyron, le Gers, les Hautes-Pyrénées, le Lot et la Lozère, départements plus ruraux, ont une population relativement stable durant cette période, leur solde migratoire positif équilibrant le déficit des naissances par rapport aux décès.
Attractivité confirmée pour les agglomérations de Toulouse et Montpellier et pour le littoral
Au sein de la région, les territoires constituant l’armature urbaine concentrent l’essentiel du dynamisme démographique. Celui-ci est très marqué dans l’agglomération toulousaine (+ 1 ,3 % par an entre 2013 et 2018), la cinquième de France avec 1 019 460 habitants, et encore plus dans celle de Montpellier (+ 1 ,6 %), dixième de France (449 187 habitants). La dynamique toulousaine se répercute jusqu’à certaines agglomérations proches comme Montauban (+ 1 ,1 %), Graulhet (+ 1 ,5 %) ou Gaillac (+ 1 ,2 %). Plus à l’est, le dynamisme démographique s’observe surtout le long de l’autoroute A9 dans le chapelet d’agglomérations du littoral méditerranéen entre Nîmes et Perpignan, comme Lunel, Agde, Béziers ou encore Narbonne.
Les dynamiques démographiques. paru le 20 janvier 2021.Comparaison entre la période 2008-2013 et la période 2013-2018.
Le Lot compte 173.929 habitants au 1er janvier 2018. La population est stable entre 2013 et 2018 comme sur la période précédente. Le déficit naturel est compensé par un excédent migratoire (+0,5% par an). Une croissance démographique à Cahors et ses alentours, ainsi que dans l’agglomération de Biars-sur-Cère. Le nord du Lot perd des habitants.
La dynamique démographique est surtout présente à Cahors et dans les communes proches, puis vers le sud du département le long de l’autoroute A20.Plus au nord, la plupart des villes du Lot perdent des habitants, à l’image de Gourdon, Souillac, Gramat ou encore Saint-Céré.
à Gourdon, la ville centre perd des habitants, et la banlieue en gagne un peu mais pas suffisamment pour que la population de l’agglomération augmente.
Les deux principales agglomérations du département, celles de Cahors et de Figeac, qui perdaient de la population sur la période précédente (-0,2% par an chacune), voient leur situation s’améliorer sur la période récente (+0,3% par an pour Cahors et +0,1% pour Figeac). L’agglomération de Biars-sur-Cère s’inscrit également dans cette dynamique puisque sa population croît de +0,4% par an entre 2013 et 2018 alors qu’elle était stable entre 2008 et 2013.Enfin, dans les autres principales agglomérations, la baisse de population s’accentue pour Gourdon,mais reste constante pour Saint-Céré.
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