Loi Travail 800 manifestants dans le Lot
400 manifestants à Cahors. Autant à Figeac. Le millier n’a pas été atteint dans le Lot, hier, à l’occasion de la manif pourtant portée par une intersyndicale très élargie et motivée contre la loi Travail.
Motivés oui… mais guère nombreux. Peut mieux faire donc. C’est l’appréciation que l’on peut accorder aux manifestants opposés à la loi El Khomri répondant à Cahors, pour les plus assidus, à l’appel d’une intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL. Bilan de ce samedi matin : 400 sur le pavé jusqu’au parvis de la mairie où Patrice Matence, secrétaire départementale de la CGT, a lu, au nom de l’ensemble des syndicats représentés, la motion destinée aux parlementaires lotois. «Cette réforme va affaiblir l’ordre social public. Pour les jeunes, le message de la loi Travail se traduit par l’accroissement des inégalités, de la précarité et de la pauvreté», lance-t-il.
Les manifestants ont ensuite pris rendez-vous pour une nouvelle mobilisation revendicative le 28 avril. «En espérant que nous serons plus nombreux», soupire Jean-Jacques Reynier, un instituteur à la retraite venu soutenir «les actifs d’aujourd’hui et nos enfants», dit-il. Tout près, Danielle Prévautel, déléguée CGT de la structure Lot aide à domicile, émet des craintes sur l’avenir de sa profession. «C’est un métier de plus en plus précaire, peu rémunéré et qui en outre évolue très mal puisque nous sommes désormais assimilées aux professions du commerce avec une convention qui ne pourra pas attirer les jeunes vers notre métier», regrette-t-elle.
À Figeac, pour cette cinquième journée d’action contre la loi Travail, ce n’était également pas la foule des grands jours. Malgré le froid piquant, ils étaient tout de même près de 400 à appeler au retrait de cette loi défendue par la ministre du Travail. Le cortège s’est élancé du boulevard Pezet vers 10 h 30, pour un parcours en centre-ville, où se tenait le marché, et avant une prise de parole.
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