Loto des Rois
La paroisse ND des Neiges organise son Loto d’hiver au profit des jeunes
Vendredi 06 janvier 2017 à 21h00 à la Salle des Pargueminiers de Gourdon.
Ouverture des portes à 19h00
Nombreux lots :
TV Grand écran, plancha, imprimante, cuiseur vapeur, machine à café, crêpière, robot multifonction, corbeilles de fruits et de légumes, panier épicerie, produits de beauté, composition florale, nombreux bons d’achat, etc.
Buvette : coca, jus de fruit, café, bière, etc.
Pâtisseries : sandwich, tickets bar, quatre fèves gagantes dans les gâteaux, etc.
Carton de fidélité + 1 offert
Mini Bingo
1 ticket = 2€
3 tickets = 5€
7 tickets = 10€
3 numéros 50
Carton plein 100
« Les premiers lotos se jouaient dans les cafés de la ville. Chaque établissement arborait une ribambelle de volailles pendues. D’ailleurs, on ne pouvait gagner que de la volaille (parfois vivante), ou même un mouton. Il y avait des lotos tous les jours durant le mois de décembre et la 1re semaine de janvier. Chaque association, les écoles, les pompiers, l’église, les partis politiques, les majorettes… en organisait un. C’était une tolérance du préfet. On venait jouer en famille, il y avait du monde partout et les jeunes étaient contents de participer car ils ne possédaient pas de voiture et la télévision n’existait pas encore. L’ambiance était mémorable ! Durant les parties, de nombreux joueurs fumaient… à tel point que les volailles mises en jeu sentaient le tabac ! Tout le monde repartait avec une dinde, un faisan, une pintade sous le bras », se souviennent Gérard, André, Marie-José, Monique, Sylvette, Louis, Henri… et les bénévoles de l’association. En ce temps-là, « il n’existait pas de jetons magnétiques : on utilisait surtout des grains de maïs ou des boutons, quelquefois des petites pièces de centimes. Afin qu’ils ne soient pas réutilisés, les cartons devaient être tamponnés un à un par la société qui organisait le loto. Il y avait parfois quelques soucis quand il fallait partager un lot. Mais celui qui gagnait trop souvent se prenait un voyage de maïs à coup sûr ! Evidemment, quand le loto était fini, les batailles de maïs étaient fréquentes ! ».
88 cacahuètes
« Quant au nommeur, il était très recherché et il n’avait pas de boules pour mélanger les numéros. Il devait ‘bouléguer’, c’est-à-dire remuer le sac en toile. Une fois, le nommeur a tellement ‘boulégué’ que le sac s’est déchiré et tous les numéros se sont éparpillés dans la salle ! Parfois, le nommeur était traité de feignant et on en changeait à l’entracte ». Bien sûr, à chaque numéro tiré, une expression était de rigueur. On se souvient des plus classiques, « 88 cacahuètes, 75 boum boum, 44 caracaca, 89 mameto, 90 papeto, 22 les flics, 33 le docteur… », ou des plus originales comme « 69 essuyez-vous les moustaches ! ». Puis, les lotos ont pris de l’ampleur. « Dans les années 70, ils se jouaient dans plusieurs salles sonorisées et reliées entre elles : le café Amila, le Grand soleil, la Maison des jeunes et la salle des fêtes. Les lots sont devenus plus importants : on pouvait alors remporter un bœuf ou encore dix cochons ! ».
Une voiture en lot
André rappelle que « c’est le FCL qui, pour la première fois, a mis une voiture en jeu : nous l’avions commandée chez Jacques Delmas et les affiches arboraient ‘le FCL sort ses griffes’. Une dame a remporté la voiture. Le président du FCL avait préparé un carton avec la moitié de la valeur de la voiture en billets. Quand la dame a vu les billets, elle s’est mise à trembler et a proposé à son mari de repartir avec la somme en liquide, ce qu’ils ont fait ». Estimant que trop d’abus étaient commis, le préfet a voulu calmer le jeu : en 1978, un arrêté est pris, interdisant les supers lotos avec à la clef des voitures, des téléviseurs, des machines à laver, des réfrigérateurs… Les organisateurs sont donc revenus à des lotos plus sages et à une publicité moins tapageuse. Ce qui n’a pas empêché ce jeu populaire de traverser les décennies pour subsister jusqu’à aujourd’hui. Car chaque week-end, les amateurs sont toujours au rendez-vous et emplissent le Palais des fêtes pour s’adonner aux joies du loto
L’indépendant : http://www.lindependant.fr/2013/12/18/c-etait-le-bon-vieux-temps-des-lotos-d-autrefois,1825997.php
A allonsy Croustillant!