Loto : une pratique qui ne tient pas qu’au hasard
A l’heure où le loto revient occuper nos affiches, il nous a paru interessant de vous en dire un peu plus.
Aujourd’hui ce jeu attire toujours les joueurs particulièrement en milieu rural où certains viennent éprouver chaque week-end le frisson du jeu en espérant gagner la bourriche.
Lotto, en italien, c’est le sort… La version française de ce jeu est issue d’un mode de renouvellement politique italien ! C’est en effet par ce système que l’on renouvelait les membres du conseil municipale de la mairie de Gênes. Jusqu’à ce que le gênois Benedetto Gentille ait l’idée d’en faire un jeu.
François Premier l’aurait ensuite ramené de sa campagne d’Italie et la cour du Roi en a gardé l’exclusivité (la Loterie Royale a été créée en 1776) jusqu’à ce que le jeu se démocratise au XIXème siècle.
Mais on retrouve des traces de certaines formes de ce jeu dans la Chine antique en 200 avant JC, sous le nom de Keno !
Depuis le jeu a conquis l’hexagone où il se décline sous plusieurs variantes et plusieurs noms. On le connaît sous le nom de Quine dans le Cantal et l’Aveyron, la Charente-Maritime, le Lot, ou la Lozère, Rifle dans le Cher, le Loir-et-Cher, les Pyrénées-Orientales, à Béziers, la Nièvre, Loto-Quine en Picardie dans le Nord-Pas-de-Calais et à la Réunion ou encore Poule au gibier en Corrèze !
Si le loto rencontre toujours autant de succès au XXIème siècle, c’e n’est pas par hasard :
Ainsi, Georgette Zrinscak, dans le cadre d’une étude pour une géographie des pratiques rurales, exlique que les lotos des campagnes , fondent une sociabilité locale qui participe à la construction sociale et identitaire du monde rural.
Bien que publié en 2013, l’article, reste étonnamment d’actualité, car nul doute que sa pratique continue de s’inscrire dans la sphère générale d’une économie sociale et solidaire,
Source france3-regions – journals.openedition.org
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