Marche pour la paix à Cahors mardi 21 septembre

photo: aéroport de Kaboul

« Se relever pour un monde plus équitable, plus durable et plus pacifique », tel est le mot d’ordre édicté par les Nations-Unies pour la Journée internationale de la paix le 21 septembre. À cette occasion, une marche sera organisée à Cahors. Quinze associations et partis politiques* appellent à une mobilisation « pour la paix, la justice sociale et les droits humains, le climat et le désarmement nucléaire ».

« Nous souhaitons sensibiliser les citoyens et notamment les jeunes sur ces thèmes. Il faut penser global : il n’y aura pas de paix sur la planète s’il n’y a pas de justice sociale », soutient Marie-Annick Floch, secrétaire départementale du Comité du Lot du Mouvement de la Paix.

Bien évidemment, l’Afghanistan sera dans toutes les pensées au cours de cette marche. L’occasion pour les organisations signataires de revenir sur les déclarations d’intention d’Emmanuel Macron. « C’est très bien mais pour l’instant, on ne voit pas d’empressement pour aller sauver les Afghans en danger de mort ou pour régulariser ceux qui sont sur le territoire français », soupire Marie-Annick Floch, qui dénonce le double langage du gouvernement.

L’environnement à défendre

La question de l’environnement est aussi au cœur de l’évènement. « Plus de 15% des activités militaires mondiales contribuent au réchauffement climatique, on n’en parle pas assez », souligne Marie Annick Floch. Un constat partagé par toutes les organisations. « Les dirigeants jouent avec le feu et parlent en même temps de transition écologique », déplore Yves Quintal d’Ensemble. 

Pour le rassemblement, le rendez-vous est donné à 17h30 sur le parvis de la mairie de Cahors où certains panneaux de l’exposition « Paix et climat » seront exposés. Le cortège se dirigera ensuite vers la rue Wilson. « Il faut une prise de conscience collective », martèle Jérôme Delmas, secrétaire général de l’UD/CGT du Lot. L’espoir reste pourtant de mise : « Un autre monde est possible, plus juste, plus ordonné, avec moins de libéralisme. Il faut mettre en place une coopération et s’appuyer sur les instances qui existent déjà, par exemple réinvestir l’ONU », conclut Raphaël Bianchi de LFI.* CGT, Mouvement pour la paix, Snuipp/FSU, SUD Education Solidaires, Libraithèque/Le Droit à la paresse, ETM, EELV, PCF, Génération S., France Insoumise, Les amis de l’Huma, LDH, Ensemble, MJC Cahors, Amigrants  

  Caroline Peyronel ladepeche.fr

Etudiantes Afghanes en 1972