Masques du département: des défauts signalés
Des élastiques qui se déchirent, des trous après le lavage ou encore du tissu brûlé après avoir passé le fer à repasser… Plusieurs habitants du Lot se plaignent depuis ces derniers jours de la qualité des masques distribués par le département. Cécile, enseignante à Cahors, a été récupérer son masque mardi dernier à la salle des fêtes de Lacapelle à Cahors. « Je l’ai lavé comme préconisé à 60° puis séché en machine. Mercredi matin je suis allée au marché de Cahors. Une fois garée, j’ai attrapé mon masque et j’ai écarté les élastiques pour l’enfiler et un des élastiques s’est décousu », note la Cadurcienne. Elle a ramené son masque au point de retrait et a pu en récupérer un nouveau.
Marion, professeure d’anglais à Cahors raconte aussi sa mésaventure : « J’ai lavé mon masque avant la première utilisation en prenant soin de le mettre dans un filet avec d’autres masques et de laver le tout à 60 °C avec du linge de maison pour compléter et quand j’ai sorti le masque il était troué, la partie intérieure avait fondu ». Résultat : le masque n’est plus utilisable.
Fanny, une autre Cadurcienne, a fait les gros yeux après avoir repassé son masque. « Il a fondu à l’intérieur alors que je l’avais pourtant repassé côté coton soit à l’extérieur comme indiqué sur la notice remise dans l’emballage… le côté coton n’a pas bougé, l’intérieur est tout troué », s’étonne-t-elle.
« Le repassage n’apporte rien à l’efficacité »
« Concernant les trous lors du lavage, nous n’avons eu aucune remontée, peut-être est-ce un problème spécifique sur ce masque-ci », estime Sylvie Bernard, directrice des moyens généraux et des bâtiments au conseil départemental. Pas de retour non plus au sujet d’élastiques défaillants. Mais lors de la réception, certains lots ont dû être écartés de la distribution car ils présentaient un défaut de fabrication.
« On a déconditionné puis reconditionné des dizaines de milliers de masques dans des pochettes plastiques, il nous est arrivé d’en écarter une partie, certains manquaient d’élastiques, d’autres étaient mal cousus, on a travaillé dans l’urgence, il est possible que quelques-uns aient pu échapper à notre vigilance », reconnaît la directrice. Selon elle, ces défauts sont très rares : ils ne concernent que 0,05 % de tous les masques distribués, près de 180 000. Le conseil département rappelle enfin que le masque peut être repassé mais que ce n’est pas vraiment utile et surtout, seule la face externe doit être passée au fer, la face intérieure n’étant pas prévue pour. « La couche externe peut être repassée car elle est en polycoton, elle est composée à 65 % de coton et 35 % de polyester mais le repassage n’apporte rien à l’efficacité du masque, il suffit de le laver et de le faire sécher », note Sylvie Bernard. À bon entendeur.
À savoir pour l’entretien
Ces masques peuvent être portés au maximum 4heures/jour. Ils sont conçus pour un minimum de 10 lavages et sont conformes aux préconisations de l’AFNOR- SPEC 76-001. Comme pour tout tissu lavé en machine, certaines couleurs peuvent déteindre au premier lavage. Le repassage n’est pas nécessaire, ou alors uniquement sur la face externe.
Lot, ratage démasqué:
La saga des masques continue. Après une décision de commande trop tardive, un choix difficile de fournisseur et des embrouilles internes pour justifier la chasse aux indésirables, les masques sont enfin tombés! Juste après le déconfinement …
Maintenant nous constatons que les liens aussi tombent! Et, comble de malchance, la lessive, sensée emporter les impuretés élimine parfois le tissu ! Quelle déception, surtout pour les personnels des collectivités locales et les nombreux élus qui se sont dévouées. Nous les remercions chaleureusement, ils ne peuvent pas rattraper les dégâts causés en amont.
Quand les décideurs sont défaillants et manquent d’anticipation, tout le monde en pâti !!!
Il me semble qu’il faudrait avoir un peu plus d’informations pour juger, il serait souhaitable qu’on nous en donne.
Témoignage : lors de la crise Grippe H1N1, en 2009, les masques étaient déjà en pénurie en France, ils ne sont arrivés dans les pharmacies qu’après la bataille, n’ont pas été vendus et se sont donc périmés (= perte sèche pour l’apothicaire) et donc… le pharmacien-tiroir-caisse ne s’est pas précipité pour en recommander au début de la crise actuelle. Seuls ceux pour qui le métier a encore toute sa signification s’en sont inquiétés, mais en vain !
Je ne parlerai pas des couacs de la vaccination H1N1 (ni du fichier des professionnels prioritaires avec d’énormes lacunes), avec des vaccins non testés, mais que l’on a écoulés l’année suivante dans la seringue de la vaccination contre la grippe saisonnière !!!
êtes vous pharmacienne?
Bonjour à Tous les critiqueurs et critiqueuses!!
J’informe toutes ces personnes, que beaucoup de masques ont été réalisés par des personnes bénévoles , en tout cas , il peut y avoir des masques fait pas ces bénévoles qui font partie du lot.
Je demande à toutes celles et ceux qui se plaindraient un peu d’indulgence. Je pense que ces masques étaient gratuits!! si ça ne va pas, achetez les!!ça ira mieux et s’ils ne sont pas solide, là vous pourrez vous plaindre.Je fais partie d’une association dont des couturières à la retraite, ont fabriqué des masques, merci à elles, et je suis sur que des personnes restées à rien faire chez elles n’ont pas proposé leurs service au département.A bon entendeur…….
Un grand merci à tous ceux, bénévoles, employés et élus, qui se sont dévoués pour fabriquer et distribuer des masques !
Compte tenu des grossiers défauts décrits, il est très peu probable qu’ils concernent ceux fabriqués par des bénévoles…
Le problème soulevé concerne la gestion des commandes de masques au niveau départemental. Le silence des décideurs départementaux est éloquent.
Peut-on espérer un début d’explication ?
Charité bien ordonnée commence par soi-même…
Des masques cousus par des bénévoles, même dans ma commune il y en a eu, par contre j’ignore qui en a bénéficié, l’histoire dans La Dépêche ne le dit pas ! 😉
Alors j’ai passé une journée à chercher où j’avais bien pu ranger un lot de dos de chemisiers en coton que j’avais patiemment découpés et pliées pour en faire quelque création inutile ultérieurement, et, munie du tutoriel vidéo je me suis fait le mien, 2 épaisseurs de coton 21×21, avec le lien de sac de congélation sur le nez.
Et je n’ai été récupérer le mien à la mairie que le 22 mai (mes sorties restent limitées), juste par curiosité. Voici le résultat de mon examen détaillé de la chose : mention très bien pour la notice, en Corrèze, plus au nord, ils ont fait sans !
En hauteur, même taille que mes créations, j’aime bien les plis tous dans le même sens, ça fait moins bavette, en largeur il est plus court d’environ 2 cm (ce n’est pourtant pas une taille enfant puisqu’il est bien mentionné sur la notice une densité de 165g/m², alors que pour enfant de plus de 6 ans il est préconisé 150g/m²), un élastique bien posé, le second vrille et comme leur fixation mériterait d’être renforcée, peut-être qu’un jour, à l’occasion !
Pour la matière : un polycoton gris clair avec plus de synthétique (65%) que de coton (35%) doublé d’un intissé (?) 70% viscose, 30% polyamide, blanc… c’est sûr il ne sera pas éternel !
Lavé, à 40°C seulement, dans un filet pour lingerie, il en est ressorti tellement informe que j’ai voulu y passer un petit coup de fer côté tissu (le repassage du polycoton je maîtrise, mes vêtements de travail les dernières années étaient plus souvent dans cette matière qu’en vrai coton) température « soie », et là, les plis de l’intissé se sont collés entre eux, le masque qui aurait été de toute façon irrespirable en été (déjà que tout coton, c’est difficile à supporter) est devenu inutilisable… merci donc aux bénévoles qui ont donné de leur temps, pour coudre avec du n’importe quoi… c’était faire bien peu de cas de leur gentillesse !!!
Autre chose, j’ai une homonyme dans la commune depuis 5 ou 6 ans, quand je suis allée à la mairie, j’ai bien donné mon prénom pour éviter la confusion, mais elle (qui travaille chez des personnes âgées) n’aura pas eu droit au masque gratuit départemental, elle ne doit pas voter et donc ne figure pas sur le listing de la mairie ! Combien dans ce cas ?
Madame, il me semble que votre texte écorne un petit peut la réalité: Dans beaucoup de communes comme la mienne des bénévoles ont fabriqué des masques qui ont été distribués aux plus anciens et aux personnes vulnérables qui se sont fait connaitre en mairie.
Pour les masques du département encore une fois dans ma commune (Le Vigan) plusieurs distributions ont été organisées pour tous les habitants de la commune, pas que pour les votants! sur simple présentation d’un justificatif de domicile.
Bon dimanche.
Monsieur, je suis désolée, mais je persiste, dans ma commune (ailleurs c’est différent, je n’en doute absolument pas), les masques cousus par les bénévoles n’ont servi qu’à une toute petite tranche de la population (la maison de retraite ?), le site de la Mairie n’en a d’ailleurs jamais fait mention, contrairement à La Dépêche qui a publié une photo où l’on voit fort bien l’instigatrice (qui fait campagne, son mari est sur une liste pour le 2ème tour), je n’irai pas jusqu’à demander aux couturières si on ne leur a pas juste un peu forcé la main !
Pour la distribution du masque départemental, courant mai, mon homonyme n’étant pas sur le listing de la Mairie, elle n’y a pas eu droit… il ne sont délivrés que sur présentation d’une pièce d’identité et ledit listing est barré à chaque délivrance.
Le deuxième masque départemental est en cours de distribution selon le même principe, l’administré doit se déplacer jusqu’au secrétariat, je reposerai la question à l’occasion 😉