Meeting de l’Aéroclub du Sarladais
L’Aéro-club du Sarladais organise son grand Week-end aéronautique
Les samedi 4 et dimanche 5 août 2018 sur l’aérodrome de Sarlat/Domme.
Le samedi 4 août journée des « P’tits Gros ».
En alternance avec l’arrivée et les vols d’entraînement des participants au
Meeting du dimanche, présentation au sol et démonstration en vol d’appareils télécommandés « géants » (Jusqu’à 5mètres d’envergure et 150kg !)
Avions, hélicoptères, jets et les désormais célèbres drones.
Initiation au sol sur simulateur de vol (gratuite).
Le dimanche 5 août grand meeting aérien de 14 à 18 heures.
Dès le matin, le public pourra assister à l’arrivée des équipages et circuler librement entre les différentes « mécaniques » (avions anciens et modernes, voitures de collection)
A midi, les affamés déjeuneront à la table des pilotes ou plus simplement s’approcheront de la sandwicherie/friterie.
A 14 heures le « chuteur libre » Patrick Bourgeois puis la patrouille de l’ACS et celle de « Air Châteaux » ouvriront le bal.
Tout l’après midi c’est à un véritable show aérien que le public sera convié :
Les vieux avions des années 30 reprendront du service dans leur ronflement caractéristique, tels que le magnifique Bucker de Gilles Tatry, le Sukhoï 26 du briviste Georges Muzergues. le T6 de Philippe Duclos
Duel de champions, le capitaine Orlowski de l’équipe de voltige de l’Armée de l’air se mesurera, à bord de son Extra 330 au villeneuvois Mickael Brageot sur X-treme Bach 300.
L’hélicoptère de la gendarmerie effectuera une démonstration d’hélitreuillage puis, le public pourra assister à une époustouflante présentation d’autogyre par Patrick Pauliout, le régional de l’étape.
Moment fort de l’après midi, l’Aéro-club du Sarladais a souhaité offrir à nouveau à son public de connaisseurs le très rare Yak 3 .
Cet appareil, qui connut son heure de gloire sur le front Russe durant la deuxième guerre mondiale aux mains des pilotes français du Régiment Normandie-Niemen a été magnifiquement restauré par son pilote-propriétaire Stéphane Canu.
Plus de 70 ans après le conflit il fera rugir les 1400cv de son moteur en déboulant à 700km/h au ras du terrain de la Plaine de Bord.
Autre temps fort de l’après midi, le venue du Falcon 50 de la Marine Nationale.
Cet élégant triréacteur transatlantique a été transformé en appareil de patrouille maritime, de surveillance, d’assistance et de secours en mer.
Preuve de l’intérêt que porte notre Armée de l’Air et notre Aéronavale à la formation dispensée en aéro-club cette extraordinaire machine sera en effet pilotée et co-pilotée par deux jeunes officiers, purs produits de notre école de pilotage.
Entrée 10 euros (gratuit – de 12 ans).
Buvettes et restauration rapide.
A noter : l’entrée le samedi donne l’accès gratuit au meeting le dimanche
Faut-il faire de la pub pour les meetins aériens ?
Contre
Voyager en avion : quel impact écologique ?
Source :Eco Volontaire International (EVI)
Le secteur aérien est responsable de 2% des émissions de CO2. Un pourcentage qui peut paraître dérisoire, sauf quand on connaît ses incidences sur la couche d’ozone : rejeté dans la troposphère, et non à la surface terrestre, le dioxyde de carbone trouve son potentiel d’impact démultiplié. À cela s’ajoutent d’autres gaz à effet de serre difficilement mesurables : l’oxyde d’azote, émis lors de la phase de décollage et de montée, et les trainées de condensation.
Bien que les émissions de CO2 soient mineures par rapport au trafic routier, l’avion connaît une croissance largement supérieure aux autres types de transport. Une évolution qui résulte à la fois du développement des échanges internationaux, mais aussi de l’allongement des distances parcourues.
Plusieurs outils en ligne nous aident à calculer notre empreinte carbone. Parmi eux, le comparateur éco-déplacements mis en place par l’ADEME
Pour un aller-retour Paris-Berlin, le bilan carbone peut être multiplié par dix selon le type de transport choisi. Alors qu’un trajet en train émet 21 kg de CO2 par passager, le taux s’élève à 150 kg pour un trajet en voiture (essence), et 255 kg pour un vol en classe économique.
Selon une étude commandée par la Banque Mondiale en 2013, un vol en classe affaires émet trois fois plus de dioxyde de carbone qu’un vol en classe économique, et neuf fois plus pour un vol en première.
Pour :
Les meetings aériens permettent de faire connaître les compétences écologiques des avions et par conséquent de les améliorer
Les compagnies aériennes du monde entier tentent aujourd’hui de se mettre « au vert » en misant sur des avions dits « de nouvelles générations ».
La réduction de la consommation de kérosène est aujourd’hui devenue un véritable enjeu dans un marché très concurrentiel entre Boeing et Airbus.
L’avion reste le moyen de transport le plus polluant, il émet trois fois plus de gaz à effet de serre qu’une voiture.
Ces meetings permettent à tous d’améliorer leurs connaissances dans ce secteur, à des prix raisonnables de connaître des pays lointains.
Le secteur aéronautique est un secteur ou il y a de l’emploi, un emploi de qualité, pourquoi les Lotois n’en profiteraient pas alors que cette industrie est florissante du côté de Figeac ?
On ne saurait amalgamer meeting et transport aérien !
Le meeting est une fête, souvent sportive (voltige) polluante comme tous les sports mécaniques (F1, rallye automobile, courses de motos, camions, bateaux, jet ski, motocross) et autres non mécaniques (qui a mesuré la concentration en CO2 dans le tout petit volume que constitue un stade de 50 000 spectateurs ?) On peut être pour ou contre ces sports, mais il y a des millions d’amateurs dans notre Monde et nous avons tous plus ou moins besoin « de pain et de jeux ! »
Le transport aérien n’a pas plus de rapport au meeting que les autres sports mécaniques avec les moyens de transports correspondants.
Les avions polluent la troposphère (0 à 10 km d’altitude)…en « compagnie » des poids-lourds (de plus en plus envahissants et dangereux avec des motifs de transport souvent discutables) …et de nos chères automobiles (bouchons « monstrueux », ces jours-ci, sur la rocade bordelaise pour aller s’entasser sur le « Bassin »)
On peut comparer, en liaison directe avec leur pollution, les coûts énergétiques pour un km parcouru/passager : 540 Wh pour une voiture moyenne, 180 pour un bus, 60 à 100 pour un train, 360 pour un avion…et 20000 pour le Rafale !
Malheureusement, pour aller d’un continent à un autre, il faut plusieurs jours (une semaine pour Europe Amérique en bateau et des jours en train sur le continent Europe/Asie/Afrique). Ce n’est pas compatible des échanges commerciaux mondiaux actuels. On peut le déplorer ou pas, mais c’est la réalité.
Il faut inciter les avionneurs « monopolistiques » (BOEING, AIRBUS et bientôt d’autres chinois, indiens et autres) à préférer leurs recherches à l’intérêt immédiat de leurs banques-actionnaires (l’A320 Néo consomme 15% de moins que l’A320 d’origine et l’Airbus à hydrogène est une bonne idée, non ?). L’avion solaire dans quelques décennies peut-être. Qu’en pense M.HULOT ?
Nous sommes 7 milliards sur cette pauvre planète et les échanges internationaux s’intensifiant, il n’existe pas-à mon sens- de solution miracle…
PS : les passagers en « business » ou « first » ne sont pas des bipèdes intrinsèquement plus polluants que les autres. Simplement leur confort utilise plus de place et réduit le nombre de « Pax » par avion (les tarifs sont eux aussi plus conséquents !)