«Mon cabas fermier» pour acheter local sur internet
«Mon cabas fermier» est une coopérative de producteurs et de consommateurs. Il y a deux ans, elle ouvrait son site de commande sur internet avec une vingtaine de producteurs locaux référençant leurs 4 000 produits fermiers. Aujourd’hui, elle veut séduire les Figeacois.
Vouloir changer ses habitudes alimentaires, c’est bien, mais passer à l’acte dans son assiette, ce n’est pas si simple. Nathalie Garcia, présidente de l’association Taos, le réalise aujourd’hui. En mai 2014, des producteurs locaux et les bénévoles de l’association lançaient «Mon cabas fermier», sur internet : www.moncabasfermier.fr
Deux ans plus tard, le site fonctionne, il est parfaitement structuré, offrant un catalogue de 4 000 produits fermiers avec leurs photos et renseignements, tous fabriqués dans un rayon de 60 km autour de Brengues. Il y a les légumes, les pains et pâtisseries, les viandes et charcuterie, les fromages et la crémerie, cultivés, élevés ou fabriqués par une vingtaine d’agriculteurs et d’artisan du territoire. Le vin de Gaillac lui vient d’un peu plus loin…
Mais les consommateurs ne sont pas assez nombreux à l’appel pour permettre à «Mon cabas fermier» d’évoluer sereinement et d’embaucher une personne. Les bénévoles ne comptent plus leur temps, mais ils s’y épuisent, alors ils ont décidé de relever les manches et de partir à l’assaut du marché figeacois. «Nous avons toujours refusé de nous positionner dans une espèce d’éthique morale ou de culpabilisation vis-à-vis du consommateur. Notre démarche s’appuie sur le développement durable et repose sur un système de coopérative rassemblant des gens aux projets et aux idées complètement différents, réunissant producteurs et consommateurs. C’est d’ailleurs un comité de pilotage qui prend collectivement toutes les décisions relatives à notre association», dit Nathalie Garcia. À cause d’importants dysfonctionnements informatiques, au démarrage, «Mon cabas fermier» a eu du mal à prendre son envol, avec seulement 4 cabas vendus par semaine. «C’est un cercle vicieux, le site internet marchant mal, personne n’en faisait trop la promotion. Depuis, tout a évolué, nous sommes sur 20 à 30 cabas par semaine. Mais c’est toujours insuffisant, il faut nous faire connaître sur Figeac», insiste-t-elle. Les producteurs eux tiennent bon, comme Bernard Delagnes de Villefranche qui continue de livrer l’association, parfois pour un poulet par semaine. «C’est une démarche collective citoyenne, pour une agriculture locale de qualité, où les producteurs s’engagent en vendant au même prix qu’à la ferme. L’aventure sociale et humaine a bien pris, reste maintenant à convaincre de nouveaux consommateurs».
Du site internet aux points relais
«Mon cabas fermier» a fédéré dans sa démarche 15 dépositaires volontaires et bénévoles qui sont points relais pour «Mon cabas fermier». Les consommateurs peuvent venir y retirer leurs commandes (passées avant le mardi midi sur www.moncabasfermier.fr), chaque vendredi.
Elles sont préparées et stockées dans un caisson isotherme contrôlé par un laboratoire certifié. Ces points relais référencés sur le site se trouvent à Cajarc, Brengues, Capdenac-Gare et Capdenac le Haut, Figeac, Lacapelle et Livernon.
Renseignement au 09 51 65 35 15 ou par mail : moncabasfermier@free.fr
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