Nos déchets verts
Les déchets verts (tontes de pelouse et fauchage, feuilles mortes, tailles d’arbustes, haies et brindilles ou encore les déchets ligneux issus de l’élagage et de l’abattage d’arbres et de haies..) ne doivent pas être brûlés. Leur apport en déchèterie est autorisé pour les particuliers. En plus c’est gratuit,
Or vous l’avez constaté, ces volumes importants remplissent rapidement les bennes, particulièrement en ce moment (haute saison). Ces bennes sont transportées vers un centre de compostage ou un prestataire, et ces rotations ont bien entendu un coût.
Aussi certaines villes ont-elles décidé de limiter ces apports voire de ne plus les prendre . Ainsi, Rennes sera la première grande métropole de France à interdire les tontes de pelouse dans ses déchetteries à compter du 1er janvier 2024, . La capitale bretonne veut ainsi pousser ses habitants à les valoriser eux-mêmes dans les jardins pour atténuer les effets du changement climatique.
Pour ce qui nous concerne, interrogé sur le sujet, le SYDED du Lot a répondu que si la question de l’apport des tontes et des feuilles en déchèterie était en discussion, pour le moment, rien n’avait été officiellement décidé.
Les branchages et branches sont toujours acceptés en déchèterie L’herbe étant elle composée à 80% d’eau, il est d’actualité de se poser la question concernant de multiples transports qui peuvent être évités (l’usager qui l’apporte en déchèterie, les camions qui viennent relever les bennes…).
C’est également ce que dit Laurent Hamon Laurent Hamon, vice-pdt de Rennes métropole dans une interview donnée à France 3 Bretagne.
« Les tontes de pelouses sont composées à 80% d’eau. Avec le réchauffement, les sécheresses, elles peuvent vraiment nous aider. »…
« Les particuliers prennent leurs voitures pour les apporter. Ensuite, la collectivité les emporte sur d’autres plates-formes. On déplace des masses d’eau sur le territoire en produisant toujours plus de gaz à effets de serre. Il faut travailler sur des solutions plus simples, et plus efficaces. En valorisant les tontes chez soi. »
Alors que faire lorsqu’on a un grand, voire un très grand jardin …. ?
La réponse est simple: apprendre ou réapprendre la gestion individuelle de ses déchets verts.
Comme vous le constaterez en lisant plus loin, cette démarche ne présente que des avantages pour nous, la communauté, et la biodiversité ! Le plus difficile est probablement pour certains d’entre nous d’avoir à changer nos habitudes… ALors autant s’entraîner dès maintenant. La période est propice…
Les alternatives proposées:
- Eviter d’abord une tonte systématique, et
« tondre moins raz » Avec des tontes à 3 ou 5 cm, on a des jardins qui deviennent stériles, qui ne peuvent pas résister à des sécheresses récurrentes. Il faut tondre à 8 cm. Pour que la biodiversité puisse se développer. »
Florian Besnier, responsable de l’Unité Filière au service déchets à la métropole rennaise.«
- privilégier le paillis, ou le mulching
- :Tonte étalée fraîche : permet à la terre de garder son humidité. Apport d’éléments nutritifs une fois le paillis dégradé. Habitat pour la faune auxiliaire du jardin.
- Tonte séchée : en étaler une partie en couches plus épaisses pour le potager ou les massifs ornementaux espace les arrosages et empêche les « mauvaises herbes » de pousser au pied des massifs. Mettre de plus petites quantités dans son composteur individuel (interdit dans les composteurs partagés).
- Le mulching : autre option, à condition d’avoir une tondeuse équipée, « adopter la tonte mulching qui consiste à laisser sur place l’herbe finement coupée. Celle-ci se décompose naturellement, apporte au sol des éléments nutritifs et maintient un bon apport d’humidité ».
- Laisser des zones non tondues permet à la biodiversité de s’installer, d’économiser du temps et du carburant
- Penser à l’éco-pâturage qui consiste à avoir recours aux animaux comme les brebis, qui en véritables tondeuses naturelles et économiques fournissent un travail droit et régulier
Vous comprenez pourquoi les déchets verts n’ont pas leur place en déchetterie. Y aller vous fait perdre du temps, du carburant. Sans compter que vous allez ainsi remplacer les engrais que vous utilisiez jusqu’alors.
C’est une évidence pour beaucoup surtout que presque toutes les tondeuses ont l’option mulching c’est bien évidement nos pratiques qu’ils faut changer pour que demain nous ne retrouvions pas les reste de tontes dans les bacs des OM, comme c’est déjà le cas. Ne pas tailler trop souvent les haies c’est aussi redonner des caches pour les oiseaux ou ils ont la possibilité de faire des nids. La nature doit être préservée alors participons tous a notre petit niveau pour que demain les oiseaux nous régalent encore de leurs chants mélodieux.
Préconisations très interressantes, mais qui n’intègrent pas cependant le traitement des éléments tels que ronces, branches de très faibles diamètres, et j’en oublie très certainement.
Brûler est interdit, les cendres résultantes constituent pourtant un apport bénéfique. Broyer à domicile n’est pas à la portée de toutes les bourses.
Reste les tas au fond du jardin, juste à côté de la cabane, inesthétiques, encombrants,
qui se décomposeront len… te… ment.
Pour répondre a vos interrogations, il existe des petits broyeurs à moins de 100 euros qui suffisent largement pour les petites branches et les ronces. Bruler est effectivement interdit et tant mieux pour les risques de propagation et même si les cendres sont bonnes pour les sols les fumées sont porteuses de particules fines qui sont elles néfastes pour notre santé. L’article parle essentiellement de la tonte de nos pelouses car c’est surtout cela qui est déposé dans nos déchèteries ou plus grave dans les bacs des O.M ou des recyclables se qui constitue un coût important pour notre collectivité.