Notre patrimoine : le passé a de l’avenir
Le Loto du patrimoine. Nous sommes nombreux à en avoir entendu parler par Stéphane Bern qui intervient à la fondation du patrimoine, dans le cadre de la Mission Patrimoine.
A la fondation, Ils sont 950 bénévoles qui relèvent le défi de sauver le patrimoine qui se dégrade (souvent dans l’indifférence générale). On en entend assez peut parler et c’est la raison pour laquelle nous souhaitions vous évoquer les actions en cours pour notre bouriane.
24 projets dans le Lot dont 5 en Bouriane en cours.
Mais il n’y a pas que ces « grands projets ».
Si vous aussi connaissez l’histoire d’un patrimoine, qu’il soit petit ( tours, cadrans solaire, gargouilles, fours à pain , moulins, cabanes, fontaines, lavoirs, puits, chapelles etc.) ou grand , à la restauration duquel vous participez ou auquel vous vous êtes intéressé au détour d’une visite, d’une balade…. , n’hésitez pas à le partager sur le blog . Un exemple ici et ici .
En attendant de vous lire, voici un aperçu des projets retenus pas la fondation de France.
A Payrac, l’église de Camy a été fondée au XII° siècle, mais a été profondément remanié entre la fin du XV° siècle et la première moitié du XVI° siècle, après les destructions de la Guerre de Cent Ans. En effet, à cette époque, la région du Haut-Quercy était hélas dévastée et fortement dépeuplée par les exactions des armées belligérantes et des grandes compagnies de « routiers », ainsi que par la pandémie de Peste noire. En conséquence, à l’initiative des seigneurs laïcs et ecclésiastiques soucieux de remettre en valeur leurs domaines, ce territoire a été reconstruit par de nouveaux habitants provenant des provinces voisines du Limousin, du Périgord, du Rouergue et de l’Auvergne.
Montamel L’église serait dédiée à Notre-Dame de l’Assomption. et daterait du XIIe-XIIIe siècle . Entre style roman et ogival l’église connut de nombreux remaniements, notamment en 1854 avec la construction du clocher au milieu du transept. Le charme du monument est tout particulièrement renforcé grâce à la présence de six vitraux et d’une rosace, mis en place à quelques années d’intervalles. Acquis chez Berses, peintre verrier à Toulouse, ils représentent respectivement Saint-François-de-Sales, Saint-Joseph, Sainte-Elisabeth et Saint-Jean-Baptiste. Un cinquième vitrail, représentant Saint-Pierre, faisait à l’origine partie de l’ensemble mais a été hélas cassé puis remplacé par une simple vitre. Jadis, de nombreux pèlerins se pressaient à l’intérieur de l’église Notre-Dame de l’Assomption de Montamel afin de pouvoir se recueillir auprès d’un de ses plus grands trésors : les reliques de Saint-Roch. Abritées par une chapelle au niveau du flanc sud de la nef, elles assuraient la renommée et la protection de la commune de Montamel. Né vers 1350 sur les terres du Languedoc, Roch aurait – selon les récits bibliques – sauvé de nombreux malades de la peste par un simple signe de croix. Erigé en saint, il est considéré comme le protecteur des malades et aussi des animaux.
L’église Saint-Germain de Saint-Germain du Bel Air
De style néogothique avec ses vitraux du XIXe siècle. c’est un monument marquant dans le paysage communal, en pierre blanche et son haut clocher, un symbole du patrimoine de la commune .Après la restauration de ses tableaux et des sculptures., puis les maçonneries de chœur il faut maintenant restaurer la cloche du XIVème siècle, classée au Monuments Historiques depuis 1910
La Chapelle Notre-Dame-des-Neiges à Gourdon est un précieux témoin de l’art sacré baroque.
Aujourd’hui lieu de pèlerinage marial (pèlerinage dédié à la Vierge Marie) elle se trouve sur le chemin de Compostelle.
Construite sur une source miraculeuse, la chapelle fut rebâtie en 1646, après que les guerres de religion ont causé sa destruction. Originellement, un oratoire roman avait été construit sur ce même emplacement. Il fallut près de soixante ans à Gourdon pour se relever des guerres de religion. Les églises et les monastères furent dévastés et le clergé démantelé. À partir de 1636, Mgr Alain de Solminihac, évêque de Cahors, consacra son épiscopat à étendre aux paroisses de son diocèse les prescriptions de la Contre-réforme. A Gourdon, les sculpteurs Tournié, actifs en Bouriane depuis le milieu du XVIIe siècle, participèrent au renouveau de l’Eglise catholique. Durant toute la durée du règne de Louis XIV, l’atelier Tournié produisit des meubles et des sculptures liturgiques de facture remarquable.
La chapelle Notre-Dame-des-Neiges, de style baroque, est encore dotée d’un magnifique retable aux décors polychromes typique de cette période.
Eglise des Cordeliers de Gourdon
.Du XIII ème siècle, elles faisait à l’origine partie d’un monastère fondé en 1251 par le seigneur de Gourdon, appartenant à l’ordre mendiant des frères de Saint-François, appelés Cordeliers à cause de la corde qu’ils portaient par dessus leur vêtement de drap gris.
Durant les guerres de Religion, l’église et les bâtiments conventuels sont ravagés. À la Révolution, le couvent est converti en caserne, puis en magasin à fourrage et en poudrerie. Sous le Premier Empire, l’église redevient un lieu de culte paroissial, puis l’architecte Emile Toulouse érige une tour-clocher en 1896-1897.
Inscrite au titre des Monuments Historiques en 1929, l’église est désaffectée à partir de 1950 puis fait l’objet en 1971 d’une campagne de restauration avec la participation du Club du Vieux Manoir.
Aujourd’hui désacralisée elle accueille régulièrement des évènements. artistiques et culturels. Le prochain étant le salon des métiers d’art
A noter que vous pouvez retrouver sur une carte l’ensemble des actions en cours sur le lot ou d’autres départements
Photo mise en avant : @©Office de tourisme du Pays de Gourdon – F. Lacan
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