OMS: Impact dévastateur de la pollution atmosphérique sur la santé des enfants.

L’OMS publie ce lundi une vaste étude présentant l' »impact dévastateur » de la pollution atmosphérique sur la santé des enfants.

Plus un enfant est jeune, plus il est sensible à la pollution atmosphérique. Et ce, rapportent les chercheurs, dès la grossesse de leur mère. Les femmes enceintes respirant un air pollué ont davantage de risques d’accoucher prématurément, et de bébés à la taille et au poids inférieurs à la moyenne.

L’une des raisons pour lesquelles les enfants sont particulièrement vulnérables aux effets de la pollution de l’air tient au fait qu’ils respirent plus rapidement que les adultes et absorbent ainsi davantage de polluants. Ils vivent aussi à une moindre distance du sol, où certains polluants atteignent des concentrations record – à un moment où leur cerveau et leur corps sont en plein développement.

Les nouveau-nés et les jeunes enfants sont aussi plus sensibles à la pollution de l’air à l’intérieur des habitations où les techniques et les combustibles utilisés régulièrement pour la cuisine, le chauffage et l’éclairage sont polluants.

«La pollution de l’air freine le développement cérébral de l’enfant, et a une incidence sur sa santé de bien des façons, plus nombreuses que nous le pensons. Mais il existe de nombreux moyens simples de réduire les émissions de polluants dangereux»

En 2016, 4,2 millions de décès prématurés dans le monde étaient imputables à la pollution de l’air.

Combustion d’énergies fossiles, émissions polluantes de l’industrie, incinération des déchets… L’organisation liste dans son rapport les principales sources de pollution qui entravent notre respiration.

OMS Organisation Mondiale de la Santé