Où en est l’enseignement catholique dans le Lot?

Un mois après la rentrée scolaire, Claude Bauquis, directeur de l’enseignement catholique de l’Aveyron et du Lot, a fait un point.

« La rentrée a été paisible et positive. » Claude Bauquis, directeur de l’enseignement catholique de l’Aveyron et du Lot, est revenu sur la rentrée scolaire 2019-2020 dans l’enseignement catholique du Lot.

« Paisible » car les équipes éducatives étaient déjà constituées à la rentrée et ont bien préparé en amont la réforme du bac.

« Positive » parce que l’enseignement catholique du Lot enregistre une hausse de ses effectifs alors que la « démographie scolaire baisse dans le Lot ». Entre la rentrée 2018 et a rentrée 2019, l’enseignement privé a accueilli 72 élèves de plus. Les effectifs baissent dans les écoles mais augmentent en collège et en lycée (notamment au collège de Lalbenque avec 133 élèves). En 5 ans, entre 2015 et 2019, cela représente une hausse de 154 élèves. « Ce n’est pas rien dans un département où la population des jeunes de 0 à 19 ans baisse » relève Claude Bauquis. La population des 0-19 ans est passée dans le Lot de 27 500 en 2008 à 25 250 en 2018.

« Il faut se préparer à une baisse du nombre d’enfants scolarisables » prévient Claude Bauquis. « On rationalise. On a fermé des structures. Cette année, nous avons fermé l’école Ste-Anne de St-Céré. »

Recherche de valeurs

Le directeur de l’enseignement catholique de l’Aveyron et du Lot explique aussi ces bons chiffres par la recherche de valeurs. « On attend le privé sur la dimension éducative. Il ne faut pas avoir peur de notre identité chrétienne. On a un avenir énorme sur ce travail éducatif, avec des adultes qui transmettent des valeurs simples. »

Des formations inédites

Autre explication, l’enseignement privé propose des formations innovantes que l’on ne retrouve pas partout et qui ne sont pas en concurrence avec celles des établissements publics lotois. L’établissement Saint-Étienne à Cahors a développé des formations autour des arts appliqués, qui attirent des étudiants de toute l’académie et d’ailleurs. À Figeac, l’établissement Jeanne d’Arc, qui n’a pas de formation post-bac, essaie d’obtenir l’autorisation pour ouvrir à la prochaine rentrée une nouvelle formation (bac + 1), « Animation-gestion de projets dans le secteur sportif ». « Il faut faire des propositions nouvelles là où il y a des besoins et là où on ne fait pas d’ombre au public. »

Autre initiative innovante, des enfants en situation de handicap du Centre Gényer de Cahors vont être accueillis à l’école Saint-Gabriel de Cahors pour une meilleure inclusion scolaire.

ActuLot