Pesticides: Contre les lobbys, sommes nous efficaces?
Par POLLINIS Association Loi 1901. ONG indépendante.
C’est une bataille au coude à coude contre l’agrochimie qui est en train de se jouer à Bruxelles, et j’ai besoin de savoir très rapidement si je peux vous compter dans nos rangs pour défendre les abeilles et la nature. A force de tirer la sonnette d’alarme, de mobiliser des centaines de milliers de citoyens en Europe, et de marteler notre message pour dénoncer les effets mortels des pesticides néonicotinoïdes sur les abeilles et les pollinisateurs sauvages, de bureau en bureau au Parlement européen… … Nous avons réussi à obtenir le dépôt d’amendements précieux qui imposeraient l’interdiction nette et définitive des pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles en Europe. Une victoire historique pour tous ceux qui se battent depuis des années pour défendre les pollinisateurs et l’avenir de la chaîne alimentaire face aux bénéfices à court terme de l’agrochimie – mais qui pourrait être réduite à néant dans les semaines à venir si nous laissons le champ libre à leurs puissants lobbies. C’est grâce aux 155 000 citoyens qui ont interpellé leurs députés européens ces dernières semaines, et aux donateurs fidèles de POLLINIS qui nous permettent d’accomplir, mois après mois, tout le travail nécessaire pour défendre efficacement les abeilles auprès des institutions européennes, que nous avons déjà pu atteindre cette première victoire d’étape. Un grand merci pour cela ! Aujourd’hui, POLLINIS sonne le rassemblement : nous devons absolument réunir toutes nos forces pour faire barrage aux lobbys qui veulent torpiller nos amendements ! Notre petite équipe ne bénéficie certes par des millions d’euros dont regorgent les grands cabinets de lobbying qui défendent les intérêts de l’industrie agrochimique : mais notre conviction et notre ténacité à défendre coûte que coûte la voix des citoyens qui refusent qu’on sacrifie impunément les abeilles, la biodiversité et l’ensemble de la chaîne alimentaire, nous permet d’accomplir petit à petit un travail qui rapporte ses fruits. Grâce à l’aide précieuse de toutes les personnes qui soutiennent notre association, nous pouvons : *** surveiller de près les instances d’homologation des pesticides : comme nous l’avons fait avec le Sulfoxaflor il y a deux ans – ce pesticide nouvelle génération nocif pour les abeilles que l’agrochimie voulait imposer en catimini, avec la complaisance de l’UE – nous assurons une veille permanente pour déjouer, dénoncer et tuer dans l’œuf toute tentative de l’industrie d’imposer de nouvelles molécules nocives pour les abeilles, la nature ou la santé ; *** développer une cellule de contre-lobbying, au plus près des institutions, pour surveiller les mouvements des lobbies, et exercer une influence citoyenne permanente sur les décideurs politiques et les technocrates européens ; *** maintenir la pression sur les élus, européens et nationaux, pour leur rappeler sans cesse qui sont leurs électeurs : ils tirent leur légitimité et leur mandat des citoyens qu’ils sont censés représenter, et nous devons faire en sorte qu’ils ne l’oublient pas un seul instant ; *** utiliser tous les recours juridiques et institutionnels possibles en faisant travailler des juristes, des avocats et des experts pour faire valoir le droit des citoyens à protéger leur environnement, leur santé et leur alimentation face aux attaques à répétition de l’industrie ; *** diffuser massivement l’information pour dénoncer de nouveaux scandales, révéler les manœuvres des lobbies sur les institutions, alerter les médias et les citoyens de toute l’Europe sur les menaces imminentes qui pèsent sur leur santé ou leur sécurité alimentaire ; Personne ici ne compte son temps ou ses efforts pour assurer tout ce travail indispensable pour contrecarrer le plus efficacement possible l’influence des lobbies sur les décisions européennes. Et le dernier scandale des « Monsanto papers » l’a montré : ils ont vraiment leurs pions partout, même au cœur des autorités sanitaires censées les contrôler ! C’est pour ça que je suis si fier de la victoire que nous venons d’obtenir au Parlement européen : malgré les pressions gigantesques de la part de l’agrochimie, nous avons réussi à convaincre les députés de choisir de protéger les abeilles, et l’avenir alimentaire de toute la population, plutôt que les profits à court terme de ces multinationales. Mais ne nous berçons pas d’illusions : avec les sommes gigantesques qui sont en jeu (on parle de plusieurs milliards d’euros de profit), l’agrochimie ne va pas laisser faire interdire l’un de ses produits les plus rentables sans réagir. Les députés vont être amenés à voter le texte avec les amendements dans un mois – le 9 novembre exactement. D’ici là, nous devons mettre en place un plan de bataille en béton armé pour les empêcher de saboter les amendement pour une interdiction que nous venons de décrocher de haute lutte. Ce plan de bataille est simple – mais de sa mise en place, ou non, dépend la survie de millions d’abeilles et de pollinisateurs sauvages en Europe : 1 >>> Mobilisation continue des citoyens pour maintenir une pression soutenue sur les députés européens. Actuellement, 155 000 personnes ont participé à notre campagne pour exhorter les députés européens à voter les amendements interdisant les tueurs d’abeilles : nous devons doubler, voire tripler ce chiffre dans les prochaines semaines, pour que notre pression sur les députés soit plus forte que celle de l’agrochimie, et qu’ils ne fassent pas machine arrière ! 2 >>> Multiplier les rencontres avec un maximum de députés européens, dans leurs bureaux, comme nous l’avons fait déjà les derniers mois, pour prendre le temps de les convaincre, un par un, de ne pas céder aux chantages des lobbies de l’agrochimie, et de soutenir, au moment du vote, les amendements interdisant les tueurs d’abeilles. 3 >>> Faire intervenir les scientifiques directement auprès des députés, en organisant un ou plusieurs évènements au Parlement européen avec des spécialistes des produits phytosanitaires ou des pollinisateurs, pour appuyer notre argumentaire et leur montrer l’urgence d’agir immédiatement pour préserver les abeilles. Une nouvelle étude de grande ampleur vient de sortir, qui apporte de nouvelles preuves de la toxicité sans précédent des pesticides néonicotinoïdes. Pour les scientifiques, le doute n’est plus permis : « Les néonicotinoïdes et le fipronil représentent une menace majeure pour la biodiversité et les écosystèmes. Ils menacent tous les services écosystémiques à l’échelle de la planète. » « De nouvelles informations sur les effets mortels et sublétaux des néonicotinoïdes confirment la grande toxicité de ces produits pour les abeilles. » « Chez les abeilles mellifères, ils ont pour effet, entre autres, de modifier l’expression des gènes liés au système immunitaire, et ont des effets neurologiques qui perturbent le sens de l’orientation et la thermorégulation. » Les autorités européennes ne peuvent plus faire semblant d’ignorer ces signaux d’alarme ! C’est un travail gigantesque qui nous attend pour le mois à venir. Mais nous sommes tous prêts, ici à POLLINIS, à nous lancer dans cette bataille avec passion et enthousiasme : nous n’avons jamais été aussi près d’en finir avec les tueurs d’abeilles, c’est maintenant ou jamais qu’il faut mettre toutes nos forces dans l’action ! Vous le savez, notre association garantit sa totale indépendance en refusant tout financement public ou de grosse entreprise. Tout notre travail repose entièrement sur la générosité et l’engagement des donateurs de POLLINIS – et nous prenons grand soin à ce que chaque euro soit bien utilisé. C’est grâce à nos donateurs, et uniquement grâce à eux, que l’équipe de POLLINIS peut mener ses actions au jour le jour, à Paris et à Bruxelles. Sans eux, nous n’aurions jamais été capables de développer l’expertise et l’expérience du contre-lobbying nécessaires pour obtenir le dépôt d’un amendement anti-tueurs d’abeilles au Parlement européen ! Aussi je me permets de vous demander à vous aussi : pouvez-vous SVP nous aider, par une contribution du montant de votre choix, à financer le plan de bataille que nous devons mettre en place dans l’urgence pour nous assurer que les députés voteront bel et bien l’interdiction des tueurs d’abeilles ? Vous pouvez nous aider à hauteur de 10 euros, 20 euros, 30 euros, 50 euros, 100 euros, 200 ou 500 euros ou même plus – il n’y a pas de prix au sauvetage des abeilles. Ce qui compte, c’est qu’un maximum de personnes apportent leur soutien à notre action pour contrecarrer l’influence des lobbies sur les décisions européennes, et qu’ensemble on mette fin à plus de vingt ans de massacre des abeilles au profit de l’industrie agrochimique ! Cette victoire cruciale que nous venons d’obtenir au Parlement européen est la preuve que lorsque les citoyens s’organisent, efficacement et massivement, ils peuvent reprendre la main sur les décisions démocratiques – malgré les tractations des lobbies et les moyens gigantesques déployés par l’agrochimie pour influencer les décideurs européens… … Mais si cette victoire n’est pas suivie d’un plan de bataille précis et concret, mené de manière ordonnée et professionnelle, alors une chose est certaine : l’industrie agrochimique finira par reprendre la main, et toute notre action n’aura été qu’un coup d’épée dans l’eau. Ne laissons pas les députés faire machine arrière : aidez-nous, par votre don, à mener cette bataille jusqu’au bout, pour obtenir l’interdiction nette et définitive des pesticides tueurs d’abeilles en Europe ! Un grand merci par avance pour votre engagement. Bien cordialement, Nicolas Laarman Délégué général Références : Procédure d’initiative du Parlement Européen 2017/2115(INI) Perspectives et défis pour le secteur apicole de l’Union européenne: « Monsanto papers », désinformation organisée autour du glyphosate, par Stéphane Foucart et Stéphane Horel – Le Monde 04/10/2017 |
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POLLINIS Association Loi 1901 ONG indépendante, financée exclusivement par les dons des citoyens, qui se bat pour la protection des abeilles et des pollinisateurs sauvages en militant notamment pour un modèle agricole sans pesticide en Europe. 10, rue Saint Marc 75002 Paris www.pollinis.org |
Le Rucher Ecole de Rocamadour
L’association «Rucher école de Rocamadour» a tenu son assemblée générale ordinaire 2017 ce samedi 9 octobre au Pech de Gourbière.
Jean-Paul Picco, Président de l’association a fait le bilan de l’année écoulée et annoncé les propositions pour celle à venir. Année charnière pour le Rucher école, 2017 a été marquée par l’acquisition de deux bâtiments modulaires pour stocker le matériel, de 32 nouvelles ruches, ruchettes et nucléis pour développer le cheptel et de nombreux matériels apicoles pour le fonctionnement. L’association a assuré bénévolement 11 journées de formation dont 3 théoriques en salle et 8 autour des ruches, 10 séries d’apprentissage de l’élevage de reines pour les apiculteurs confirmés et des activités périscolaires à Gramat et à Pinsac.
Pour 2018, en plus des activités traditionnelles, il est prévu un doublement des séances autour des ruches afin d’assurer dans de meilleures conditions l’enseignement pratique. La création d’un groupe d’apiculteurs référents permettra cette évolution. Elle est conforme à l’esprit du Rucher école qui est de transmettre le savoir après l’avoir reçu et de partager les tâches dans un milieu de bénévoles motivés par leur passion pour les abeilles et pour la protection de la biodiversité dans notre environnement. Vous pouvez suivre le Rucher école de Rocamadour sur Facebook
Une étude internationale laisse imaginer une diminution de 80% de la population des insectes volants ces 30 dernières années. Selon les entomologistes, les nouvelles pratiques agricoles pourraient être à l’origine de ce déclin brutal.
Les populations d’insectes ont chuté de 80% en Europe ces trente dernières années. Une statistique très alarmante que révèle Le Monde mercredi 18 octobre. Le quotidien s’appuie sur une étude internationale publiée par la revue PloS One, qui a analysé les données de captures d’insectes en Allemagne depuis 1989. « Nos résultats documentent un déclin dramatique des insectes volants, de 76 % en moyenne et jusqu’à 82 % au milieu de l’été, dans les aires protégées allemandes, en seulement vingt-sept ans », écrivent Caspar Hallmann (de l’université Radboud au Pays-Bas) et ses coauteurs.
Si les données présentées ne concernent que l’Allemagne, elles reflètent également la situation des autres pays d’Europe, selon les chercheurs. « La France ou le Royaume-Uni ont des systèmes agricoles très semblables, qui utilisent les mêmes intrants qu’en Allemagne. On ne peut pas l’affirmer, mais je dirais donc qu’il y a une bonne ‘chance’ pour que l’Allemagne soit représentative d’une situation bien plus large. Si c’est effectivement le cas, alors nous sommes face à une catastrophe écologique imminente », prévient Dave Goulson de l’université du Sussex au Royaume-Uni), coauteur de l’étude.
Les pesticides néonicotinoïdes mis en cause
S’appuyant sur leurs résultats, les chercheurs s’attendent à un séisme qui bouleverserait l’ensemble des écosystèmes. « Alors que des écosystèmes entiers dépendent des insectes pour la nourriture et la pollinisation, on peut s’inquiéter d’un déclin des populations d’oiseaux et de mammifères qui s’en nourrissent », a prévenu Hans de Kroon, également de l’université de Radboud. Ces chercheurs espèrent que leurs conclusions vont servir de signal d’alarme et entraîner rapidement des études supplémentaires pour déterminer avec précision l’origine de cette disparition rapide des insectes volants et pour la combattre.
Toutefois, selon les scientifiques, les nouvelles pratiques agricoles seraient à l’origine de la diminution galopante du nombre d’insectes. Parmi ces nouvelles méthodes, les insecticides néonicotinoïdes sont tout particulièrement pointés du doigt. Déjà surnommés les « tueurs d’abeilles », les néonicotinoïdes seraient également dangereux pour l’ensemble des insectes volants. Ils sont pour la plupart utilisés via la technique dite de l’enrobage de semence. C’est ici la graine qui est traitée, le pesticide circulant alors dans l’ensemble de la plante. Il est également accusé de se répandre dans les sols, la graine n’absorbant pas la totalité du produit. Très efficace contre les insectes ravageurs, les néonicotinoïdes seraient également très dangereux pour les insectes pollinisateurs.
LCI
Voir aussi
C’est quoi les néonicotinoïdes, ces insecticides tueurs d’abeilles ?
Depuis plusieurs années on le constate nettement, à une époque lorsque l’on circulait en voiture nos pares brises étaient constellés d’insectes, ce n’est plus le cas. Il y a bien évidemment les méthodes de l’agriculture intensive mais pas seulement, les communes, les jardiniers ont également leur part de responsabilité, eux aussi ont utilisé massivement les désherbants tel que le roundup ou autre produit toxique. Depuis cette année cette pratique d’utilisation dans les lieux publics par les communes est interdite et elle le sera pour les jardiniers particuliers début 2019. On le voit encore aujourd’hui chez certains propriétaires qui abattent tous les arbres ou encore anéantissent toute la faune et la flore sur leur terrain en s’obstinant à passer leur tondeuse tous les 3 jours considérant que c’est le prolongement de leur salon. Ils ne respectent pas la nature. La situation du déclin actuel de toute la faune et de la flore est le résultat de l’irresponsabilité de l’ensemble de notre société.
Les apiculteurs dénoncent l’autorisation d’un nouveau néonicotinoïde en France
Les récoltes de miel restent catastrophiques, les ruches se vident de leurs occupantes, et l’Anses donne son accord à une molécule « tueuse d’abeilles ».
Les apiculteurs français sont furieux. Alors que la récolte de miel de 2017 se révèle aussi catastrophique que celle de 2016 – elle n’atteint pas 10 000 tonnes, soit trois fois moins que dans les années 1990 –, l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF) a dénoncé, jeudi 19 octobre, l’autorisation de mise sur le marché par la France du sulfoxaflor. Ce nouvel insecticide, développé par l’entreprise Dow AgroSciences, est introduit sur le marché alors que les néonicotinoïdes, en voie d’interdiction en Europe, doivent être bannis en France par la loi de reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages dès 2018 – des dérogations demeurant possibles jusqu’en 2020.
Selon l’UNAF, qui s’appuie sur plusieurs études scientifiques, le sulfoxaflor est un néonicotinoïde, mais non classé comme tel par les industriels et les agences réglementaires en Europe. Il agit, en tout cas, comme les néonicotinoïdes, en se fixant sur les mêmes récepteurs du système nerveux central.
En 2013, la Commission européenne avait décidé un moratoire interdisant trois des cinq néonicotinoïdes en usage. Une suppression définitive de l’ensemble de cette famille en Europe est à l’étude. Alors pourquoi en autoriser un nouveau en France ? « C’est honteux, scandaleux, pitoyable et irresponsable vis-à-vis des générations futures, s’étrangle Gilles Lanio, le président de l’UNAF. Je n’en reviens toujours pas ! »
Le Monde 19-10-17
Bonjour,
La constatation de la disparition des insectes sur nos parebrises est hélas une bien triste réalité. Sans compter tout ce qu’on écrabouille avec les roues de nos autos !
Il y a aussi tous les comportements non respectueux des cycles de vie de la nature, par exemple l’obsession de vouloir un jardin « propre » en ramassant les feuilles mortes pour les brûler au lieu de les composter ou de les réunir aux pieds des plantes et des arbres. Elles constitue la biomasse, un « paillis » naturel pendant la mauvaise saison pour les végétaux, un habitat et une cachette pour un bon nombre d’animaux que l’on ne soupçonne même pas si on ne prend pas la peine d’observer. La « mode » de l’hôtel à insectes vendu en jardinerie ou à faire soi même en est devenu le substitue.
D’une manière générale, je pense sincèrement que l’on n’a pas besoin d’être scientifique pour réagir à ce déclin et adopter les bonnes méthodes quotidiennes à son niveau. Il est vrai qu’il y a grande urgence à agir. Et l’action passe aussi par la communication, la vraie ! L’information et l’éducation du public à ce sujet. Dire et crier que les insectes ce n’est pas ce que l’on croit ! Lorsque l’on rencontre un insecte, il finit malheureusement souvent écrasé avec indifférence et dégout. Et aujourd’hui on les élève pour les manger ! Peu de gens ont à l’esprit qu’ils ont chacun leur rôle, ils nettoient naturellement la nature, pollinisent les fleurs, servent de nourriture à d’autres, bref le parfait équilibre ! Il faudrait apprendre à l’école à vivre avec la nature et pas contre elle ! Ce n’est pas que des jolies paroles mais il en va aujourd’hui de notre survie !
Entièrement d’accord avec vous Mylène MISKO, il est triste de constater que bon nombre de personnes ne prennent plus le temps d’observer la nature, la seule chose qu’ils consultent ce sont leurs smartphones et rien d’autre, pourtant on assiste à des choses extraordinaires dans la vie faunistique et floristique, pour ma part je l’observe depuis l’âge de 3 ans j’en ai 67, j’en découvre toujours et je suis toujours subjuguée par ce que vois.
Vos commentaires sur les jardins « propres » donc souvent pauvres en biodiversité et riches en décibels sont pertinents mais, hélas ! peu partagés.
Le LOT (Gourdon inclus malgré les belles paroles) n’est pas un modèle de protection de l’environnement. Pas de répression pour les feux, les bruits. Pas d’incitation à jardiner autrement….
Agir pour l’Environnement propose actuellement une pétition contre l’autorisation de pesticides tueurs d’abeilles. A vot’ bon cœur !
https://stop-sulfoxaflor.agirpourlenvironnement.org
Particule Fine je vous rejoins dans vos propos, personnellement j’alerte régulièrement la commune de Salviac (où je réside) sur les feux de végétaux pourtant interdits par la réglementation (Règlement Sanitaire Départemental). Le nombre de feux a un peu diminué mais certains persistent. Le gros problème c’est l’inaction des communes pour sensibiliser leurs administrés, il y a très peu d’initiative. Il y a trop de laxisme et de copinage sur le département pour défendre réellement l’environnement. Lorsque l’on est un peu ferme dans ses propos on est considéré(e) comme agressif.
bonjour mylène
Nous pensons à peu près de la même façon.
je suppose que si on ne te voit plus c’est que tu vis au milieu des bois sans chauffage au pétrole et sans voiture
Daniel