Plus d’un millier de votes collectés et une coupure générale du courant à Cahors sud

cahors loi travailUne nouvelle journée d’action contre la loi Travail était organisée hier dans le Lot. À Cahors, une quarantaine d’infatigables opposants s’est rassemblée place François-Mitterrand en début d’après-midi. «Le but de cette journée est de remettre les votations citoyennes en préfecture. On remet pour la CGT un millier de signatures dans le Lot», a annoncé Patrice Matence, secrétaire départemental du syndicat.

Ce mardi 28 juin avait également lieu le vote de la loi El Khomri au Sénat. «Après notre action jeudi dernier à Saint-Cirq-Lapopie, notre sénateur Gérard Miquel nous a assuré par téléphone qu’il ne voterait pas la loi», a affirmé Patrice Matence. Après un rapide défilé jusqu’à la préfecture du Lot, rue des Carmes à Cahors, les manifestants ont accompagné une délégation intersyndicale reçue par Jean-Paul Lacouture, directeur de cabinet de la préfète du Lot. Les quatre responsables syndicaux ont remis les signatures de la votation citoyenne qui se poursuit jusqu’au 5 juillet. «On ne lâchera pas, prévient le secrétaire départemental de la CGT. On organise ce jour-là à Cahors notre prochaine manifestation interprofessionnelle pour demander le retrait de la loi. S’il faut, on sera là en septembre».

À Figeac, c’est un rassemblement qui a réuni 150 à 200 manifestants, devant la sous-préfecture, tandis qu’une délégation intersyndicale remettait quelque 600 votes citoyens au représentant de l’État, à 96 % défavorables à la loi Travail. «L’échange a été bref et le discours très sécuritaire, rien sur le fonds», disaient les syndicalistes.


Cahors sud : le courant coupé

Hier après-midi en marge de la manifestation cadurcienne, une action surprise a touché la zone d’activités de Cahors sud. Toutes les entreprises et l’aérodrome ont été privés d’électricité durant une heure. L’action coup de poing a été revendiquée par les syndicats de l’énergie, comme l’a affirmé Patrice Matence, secrétaire départemental de la CGT. La présidente du syndicat mixte de Cahors sud, Genevière Lagarde, a regretté cette initiative contre l’économie locale.