Pour Huguette Tiegna, il faut « une transition énergétique et écologique responsable pour le Lot »
Suite à ses engagements lors de la campagne législative 2017, sur les enjeux de la transition écologique dans le département, y compris pour la méthanisation, Huguette Tiegna, députée du Lot, a opté en faveur de la concertation en rencontrant les différents acteurs lotois impliqués dans le développement de cette technologie de dégradation de la matière organique par des micro-organismes. Dans ce contexte, la parlementaire, après avoir rencontré les associations, s’est rendue, le vendredi 29 juin, sur le site de la Quercynoise et de l’Unité de méthanisation de Gramat, afin de préparer la réunion du comité de suivi qui se tenait le vendredi 13 juillet, à Cahors.
« Le principe de la méthanisation est intéressant dans le sens où il doit nous permettre d’atteindre l’objectif ambitieux de production de 10% de Gaz Vert en 2030. Le biogaz est une énergie renouvelable qui peut servir à la production de chaleur, d’électricité ou encore de biocarburant. Ce qui m’importe, c’est le respect de notre environnement. A ce titre, le cahier des charges de ces unités de méthanisation doit être cohérent, eu égard à la fragilité de nos sols karstiques, et le digestat doit être rigoureusement analysé et suivi afin d’éviter tout risque» a expliqué Huguette Tiegna. Très impliquée dans la problématique des énergies renouvelables, la députée, par rapport à son parcours scientifique, avait été nommée, en septembre 2017, responsable du texte dans le cadre de la Loi relative à la fin de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures sur le territoire français. Elle a intégré le groupe de travail éolien et, plus récemment, le groupe de travail photovoltaïque, présidé par Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition Ecologique, dont les conclusions ont été rendues le 29 juin. Ces deux démarches ont abouti à des rapports qui pourront servir, à court terme, de cadre de réflexion à des projets lotois.
« Nous avons le devoir de produire des énergies propres tout en relevant le défi essentiel de la protection de l’environnement et de la Biodiversité. Le Lot est sujet à des épisodes de pollution, notamment par l’eau, il est donc primordial d’être attentifs aux risques que l’on fait courir à la population » a conclu Huguette Tiegna.
Madame Tiegna, vous savez que les digestats détruisent la vie bactérienne des sols, réduisent la reproduction des vers de terre, l »ammoniac volatile a un impact sur les insectes lors des épandages. les analyses ne sont toujours pas publiées par Bioquercy,
Le « porter à connaissance » document public n’a toujours pas été envoyé par la préfecture aux demandeurs. Il y a eu des modifications importantes par rapport à l’enquête publique, vous le savez puisque vous avez visité l’usine.
savez vous que les fuites de méthane dans les stockage, à partir du moment ou elles dépasses 4% ont un impact négatif.
Savez vous que les lisiers en plus d’être très peu méthanogène, ont un impact négatifs sur les bactéries censée faire le méthane si ces lisier sont riche en Azote.
Vous trouverez sur Facebook les trois premières fiches éditées par le Collectif Scientifique National Méthanisation
https://www.facebook.com/search/str/collectif+national+vigilance+m%C3%A9thanisation+/keywords_search?epa=SEARCH_BOX
le problème, madame Tiegna n’existe pas seulement dans le Lot. tous les départements sont impactés.
Le commissaire enquêteur du projet de Limoges rend un avis négatif. Les communes comme Châteauroux refusent les épandages, au même titre que les petites communes lotoises, dans le département de Seine et Marne un collectivité refuse aussi les épandages, dans le Nord, une communauté d’agglomération attaque l’arrêté préfectoral… de plus en plus de communes ne veulent pas de ce digestat. qui aura un impact à court termes sur les sols. Et pendant ce temps là les industriels, certains agriculteurs et l’administration s’en moquent.
Avez vous lu le Canard Enchaîné de la semaine dernière, il y a deux articles intéressants qui devraient vous parler… disponible sur demande, mais c’est bien d’acheter aussi le Canard pour faire vivre une presse impertinente…
Mais non, Madame Tiegna ne sait pas. Elle n’est ni spécialiste des problèmes causés par les digestats, et ne connait rien aux vers de terre. Et pourtant elle s’exprime…..un peu comme Claude Allègre dans son livre « L’imposture climatique » publié en 2010.
Certes « c’est une scientifique »: mais Claude Allègre, ancien ministre de l’Education Nationale socialiste qui voulait « dégraisser le mammouth » était un grand scientifique dans le domaine de la géologie alors qu’il avait publié un livre de climato-sceptique qui a freiné longtemps les hommes politiques français contestant les affirmations du G.I.E.C. dans le domaine de la climatologie.
Vous voulez des détails ? C’est raconté aujourd’hui par Vanessa Schneider dans le supplément du Monde : « Claude Allègre et le climat: retour sur un flagrant déni ».
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Claude Allègre s´est opposé aux pseudos-experts autoproclamés du GIEC en leur reprochant une démarche peu scrupuleuse en matière scientifique. Les théories doivent être démontrées et prouvées.
Le climat évolue, il a toujours évolué et il continuera à le faire. La démonstration est facile. L’homme a une part de responsabilité importante depuis l’avènement de l’ère Industrielle, mais il n’y a pas de preuve qu’il soit le seul responsable !
Plusieurs fois, dans l’histoire, des éruptions volcaniques ont provoqué des baisses de température de l’ordre de deux degrés suivies de longues périodes de famine! Il n’est pas possible de prédire de tels évènements.
Le défaut de démarche scientifique développe une peur quasi religieuse. Le GIEC, secondé par toute la médiasphère, nous prédit l’apocalypse.
Que retiendra l’histoire de notre peur collective actuelle? Sera t-elle comparée à celle de l’an mille qui devait diriger en enfer tous les chrétiens défaillants ?
La préservation de notre planète est primordiale et mérite beaucoup d’attention et de précautions, à commencer par les scientifiques!
De façon plus légère, les ancêtres qui ont baptisé le Groenland (Littéralement « terre verte » en danois) étaient de véritables visionnaires. A moins qu’ils n’aient pas vu de glace!
Je crois que ce débat est dépassé, si, au moment ou Allègre exprimait des doutes il pouvait nous convaincre maintenant plus personne ne peut remettre en cause le réchauffement climatique et ce qui est important ce n’est pas si c’est la faute de l’homme ou non mais si l’homme peut éviter la catastrophe. Je le crois, s’il utilise son énergie pour ça.
Il faut agir, mais restons humbles sur nos capacités à nous fédèrerer et à agir efficacement à partir de préconisations fiables. Ne fonçons pas tête baissée. Les scientifiques devraient nous éclairer et mettre en perspective. Nous avons besoin de solutions comparées et évaluées, pas de prédications!
Pour limiter l’effet de serre, il faut réduire la production de CO2, donc favoriser les moteurs diesel par rapport à ceux à essence. Le gain est de l’ordre de 20% ! Ce n’est pas le chemin pris à cause des émissions de particules fines. Les diesels récents équipés de dispositifs utilisant l’urée en émettent beaucoup moins et obtiennent même un bonus écologique! Pour respecter les futures normes de rendement, les moteurs essence en émettront aussi et seront donc équipés de filtres à particules ! Faisons-nous le bon choix ? La voiture n’est pas la première source de particules fines, mais elle est déclarée victime expiatoire et son utilisateur doit être puni ! Pourquoi ne pas diffuser les résultats des analyses de particules fines faites dans le métro comme dans les appartements de tout un chacun ? Les taux de particules y sont bien plus importants que sur les trottoirs ! Le silence des scientifiques est surprenant sur ce sujet… Plus facile et plus lucratif de désigner la voiture comme bouc-émissaire que d’impliquer chacun dans une consommation responsable. Critiquer un transport en commun est devenu tabou.
L’isolation des bâtiments a fait l’objet de règles si strictes (RT2012) que les nouvelles constructions deviennent des fournaises l’été et nécessitent une climatisation. Celle-ci consomme l’énergie économisée sur le chauffage… Les lobbyistes ont su influencer les décisions à leur avantage. Le « Green business » est un véritable eldorado. Les experts du GIEC en sont la force marketing et les média les porte-paroles dociles en nous inondant d’urgences et de fins du monde. Parfois, ils s’octroient le pouvoir de juges en excommuniant les esprits déviants… Véritable dictature de la peur !
Une nouvelle économie durable émerge malgré la cohorte des profiteurs de la mascarade apocalyptique. Travaillons de façon constructive pour retrouver l’espérance. Que chacun s’engage sur ce qu’il est capable de faire pour protéger la planète par la réduction des déchets, l’activation de l’économie locale, la réduction des web-activités (bientôt premier consommateur d’énergie électrique!), Etc. Etc. … Cela nécessite un engagement personnel à l’opposé de la défausse actuelle exigeant tout des politiques. Chaque nouveau converti devient apôtre d’un monde nouveau. Ce changement de comportement devient quasi irréversible pour ceux qui l’ont commencé. Il se diffusera inexorablement vers les sphères de décision. L’espérance est le meilleur gage de réussite.
Bonjour Madame Tiegna, et Chère Députée,
Le développement de la méthanisation tel qu’envisagé par l’ADEME dans ses scenarii promet un futur proche inquiétant, en termes sanitaires, d’autonomie alimentaire et de bilan carbone.
Vous êtes encore jeune et aurez à apprécier les fruits de vos décisions ou inactions. Qu’ils soient bons, ou amers.
Un seul calcul devrait suffire à vous alerter: sqrt(290000/10000), le résultat est en km.
Je suis à votre disposition pour plus d’éclaircissements,
Sincèrement
Daniel Chateigner
Professeur, Normandie Université
jean
A l’attention de Mme la Député
Madame, il faut vous sortir des généralités et regarder en face la problématique du Lot, de ses sols karstiques, de la vulnérabilité de sa ressource en eau, des conséquences des épandages de digestat brut sur les Causses et le Ségala : mortalité des vers de terre (rapport ANSES à l’appui de ces constats), des abeilles à cause des dégagements d’Ammoniac (le digestat ne peut pas être enfoui sur les prairies et les sols caussenards, ce qui entraîne des émissions importantes), des rejets atmosphériques liés au méthaniseur de Gramat notamment (étude des rejets complètement faussée car elle ne les prend pas en compte tous, tout comme les données météo, les bâtiments environnants, la capacité maximale de l’installation). Des odeurs qui se répandent sur Bio, Gramat et Issendolus, cela devrait vous interpeller vis à vis de la santé de la population, à quand des mesures consultables par les citoyens ?
Le travail d’un député est d’être au service de l’intérêt commun et de celui des habitants de ce territoire. Il ne s’agit pas de faire de la figuration dans une caricature de comité de suivi.
Personne ne peut être contre la lutte pour le réchauffement climatique, la méthanisation est une alternative intéressante à condition qu’elle soit conduite intelligemment, ce qui n’est pas le cas actuellement dans le Lot.
En ce qui concerne les méthaniseurs du Ségala, je vous rappelle que ce dernier est appelé « château d’eau du Causse ».
Madame informez-vous correctement et prenez position : vous serez comptable de vos choix s’ils ne sont pas dans le sens de l’intérêt général (protection de l’environnement, de la santé de la population et de l’économie liée au tourisme).
Un citoyen lotois.
Je vous cite : « Ce qui m’importe, c’est le respect de notre environnement. A ce titre, le cahier des charges de ces unités de méthanisation doit être cohérent, eu égard à la fragilité de nos sols karstiques, et le digestat doit être rigoureusement analysé et suivi afin d’éviter tout risque ». OK OK mais qui est chargé de ces analyses et de ce suivi ?? Qui exactement contrôle quoique ce soit dans une exploitation agricole une fois que les permis sont donnés ?? DES NOMS ! DES NOMS !
D’après le dernier rapport publié par The Shift Project, le numérique émet aujourd’hui 4% des émissions de gaz à effet de serre (GES), soit davantage que le transport aérien.
Et la principale cause de cette pollution est : la vidéo en ligne.
je pense que il serait préférable de taxer toutes les personnes qui ont des climatiseurs branchés à longueur de route à longueur de jour pour aller se mettre au soleil sur la plage au fond de l’Espagne ou du Portugal ou le Maroc, que le lot pose une taxe pour toute personne utilisant la clim, pour le reste on verra
Excellente idée,!…Je suis tout à fait de cet avis, car c’est une nuisance sonore , esthétique, et une pollution nuisible à tous ,pour le soi disant bien être de quelques uns qui pourraient utiliser des méthodes moins consommatrices d’énergie !
Clb