Pour vos enfants, c’est quoi Gambetta?

Maison natale de Gambetta

Un lycée, une avenue C’est tout?

lI y a 180 ans, le 2 avril 1838, naissait à Cahors Léon Gambetta. L’Amicale des Anciens Élèves du Lycée et du Collège Gambetta tient à rappeler qu’elle œuvre depuis longtemps pour transmettre le souvenir et faire découvrir le parcours exceptionnel de cet illustre Cadurcien, qui a obtenu son baccalauréat dans l’établissement. A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine 2016, elle a organisé, dans les locaux du collège, une exposition constituée d’objets personnels et de caricatures, prêtés par le musée Henri Martin. Une conférence du professeur Etienne Baux, « Gambetta, un combat citoyen » agrémentait cette exposition.

L’amicale a également édité une brochure rappelant cet évènement – toujours disponible –  et a programmé une visite commentée du collège qui prendra place dans les animations prévues pour les Journées Européennes du Patrimoine 2018 « Il y a 180 ans, à Cahors, la naissance d’un grand homme d’Etat : Léon Gambetta ». Afin de préserver le souvenir de Gambetta, un des projets de l’Amicale est la réfection de la plaque apposée sur sa maison natale – rue du Président Wilson – que l’outrage des ans a rendue particulièrement illisible. Signalons enfin que l’Amicale tient une permanence, dans ses locaux du collège Gambetta, chaque premier lundi du mois (hors vacances scolaires) de 14 h à 16 h où chacun peut venir consulter les archives conservées ou apporter photographies et documents relatifs à la vie de l’établissement (numérisés puis restitués à leur propriétaire).

Vous pouvez également contacter l’amicale à l’adresse suivante : anciens.gambetta@ac-toulouse.fr

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pigeons_voyageurs_de_l%27arm%C3%A9e_fran%C3%A7aise_pendant_la_guerre_de_1870

A propos de Gambetta…

Une histoire vraie qui pourrait vous plaire et plaire à vos enfants

En 1870 La France est en guerre contre ce qui va devenir l’Allemagne, à cette époque l’Allemagne est divisée en petite états, le plus grand est la Prusse.

Les Allemands gagnent toutes les bataille ils envahissent la France par le Nord et l’Est, ils capturent Napoléon 3.

Ils arrivent à Paris qui est protégé par des remparts. Ils font le siège de Paris.

La République est proclamée.

Gambetta veut quitter Paris pour commander ce qui reste d’armée mais les Allemands encerclent Paris. Le gouvernement est à Tours.

Comment Gambette peut-il partir à Tours ?

Le ballon est l’unique moyen des assiégés pour échapper au blocus.

 

Le ballon, de 16 mètres de diamètre, est gonflé au gaz d’éclairage.

on le prépare on leste la nacelle en osier avec des sacs de sable, on installe la longue corde de 100 mètres qui permet des atterrissages difficiles, grâce aux gens au sol qui s’en emparent pour tirer le ballon à eux, à cet époque on ne sait pas encore diriger les ballons, c’est le vent qui les dirige..

Gambetta veut monter dans la nacelle, mais il n’y a pas un souffle de vent. L’opération est remise au lendemain.
Le 7 octobre, le départ est enfin possible. Le ballon monte jusqu’à cent mètres et attend le vent. Tours est au sud de Paris, il faut un vent de nord pour que le balon aille vers Tours. Hélas, c’est un vent de sud-est qui se lève et le ballon file vers les lignes Prussiennes au nord de Paris !

Le Prussiens tirent sur le ballon. Il faut jeter du lest pour prendre de la hauteur et se mettre hors de portée des balles. Mais le vent tombe. Le ballon n’avance plus. Il perd peu à peu de l’altitude. De nouveau les balles crépitent.

Le ballon se traîne à 10 km/h, Gambetta meurt de chaud et jette sa veste par dessus bord. Après un court moment d’accalmie, la pluie s’abat sur les ballons à la dérive, qui recommencent à perdre de l’altitude et à être exposés aux balles prussiennes. Le pilote commence à paniquer.

On rase la cime des arbres.

On est parti à 10h30 de Montmartre. Il est 15h40. Le ballon s’échoue dans un chêne. La nacelle se coince dans les hautes branches. Gambetta crie « Vive la République », pensant être prêt à mourir. Une foule de paysans lui répond: « Vive la France ».

C’est un miracle !
Ils sont sauvés par des paysans qui ont suivi des yeux la chute du ballon. On est à 68 km au nord de Paris. Gambetta sort rapidement du bois, on lui prête une voiture rapide. Les cavaliers Prussiens se lancent à sa poursuite, il prend le train , change plusieurs fois de train, il arrive enfin à Tours. Le voyage aura finalement duré deux jours et trois heures!

 

Arrivé à tour, il met sur pied des armées nouvelles, veille à l’encadrement et au ravitaillement des troupes, crée des manufactures…