Prayssac: Concert du Centre Philharmonique de la vallée du Lot
Mardi 1er novembre à l’espace Maurice Faure.
C’est une tradition de longue date de l’Orchestre du Centre Philharmonique de donner à Toussaint une série de concerts orchestrales avec en premier plan une des grandes symphonies classiques : (2007, 2e de Rachmaninov, 2008 2e de Sibelius, 2009 3e de Brahms, 2010 6e de Tchaïkovski, 2015 26e de Beethoven). Donner l’opportunité à notre public d’entendre ces grandes œuvres ici à la campagne, loin des grandes villes, est une passion de notre chef Richard Beswick. On a toujours ajouté d’autres œuvres vocales et orchestrales plus légères.
Dans cette dixième année de l’OCP dans le Lot, toujours avec le grand soutien de l’Association Opéra en Vallée du Lot sous son président Claude Teulet, Richard a choisi la Symphonie en Ut de Georges Bizet. Il y a une connexion personnelle : comme hautboïste, il a joué le solo pour hautbois dans les années quatre-vingt au Festival de Musique de Clairac avant de s’installer définitivement dans le Sud-Ouest. À l’automne 1855, âgé d’à peine dix-sept ans, Bizet a composé en un mois cette première symphonie, inspirée par la Première Symphonie de Gounod, dont il vient de publier une version pour piano à quatre mains. Sa symphonie en ut n’a été redécouverte qu’en 1933 dans les archives du Conservatoire de Paris et n’a été créée que deux ans plus tard à Bâle. C’est une œuvre d’une grande vivacité ; l’invention mélodique, le maniement thématique, et l’orchestration sont remarquables.
Si cette œuvre magnifique a une place de choix dans ce concert, vous aurez le grand plaisir d’écouter également :
l’ouverture symphonique « Coriolan » de Beethoven, distinguée par sa puissance expressive et dramatique, d’une des œuvres les plus caractéristiques du style dit « héroïque » du compositeur ;
la suite « Masques et Bergamasques » de Fauré, tirée de la musique de scène en huit tableaux écrite en 1919 pour un divertissement à Monaco inspiré des personnages de la commedia dell’arte – et inspiration pour la suite du même nom de Claude Debussy, élève de Fauré au conservatoire de Paris.
Puis, nouvelle ambiance de musique, invitation à la danse, à la poésie, au charme infini et troublant de la voix.
Marie-Caroline Kfoury chantera trois chansons bien connues : la « Vocalise » de Rachmaninov (dont Richard a fait en 1979 un enregistrement avec Elisabeth Söderström et Vladimir Ashkenazy, la célèbre « Les Filles de Cadix » de Delibes (sur un texte posthume d’Alfred de Musset), et la séduction avec la valse enchanteresse « Il Bacio » de Luigi Arditi.
Tout sous la baguette magique de Richard Beswick : une préparation idéale pour le concert de Nouvel An « comme à Vienne » qui suivra le 8 janvier prochain dans la même salle pour la quatrième année de suite. Venez nombreux nous soutenir et vous régaler !
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