Prayssac: Suppression d’une classe sur le niveau 4e
C’est avec une totale incompréhension que les représentants des parents d’élèves du collège d’Istrie à Prayssac ont accueilli la décision de la commission départementale de l’Éducation nationale qui s’est réunie en fin de semaine dernière à Cahors : la confirmation de la suppression d’une classe sur le niveau 4e alors que les effectifs actuels ne le justifient aucunement selon eux ; la suppression d’un poste de professeur en lettres modernes contre le souhait de l’enseignante Sarah Grandjean qui préférerait rester sur l’établissement, même dans l’hypothèse d’un poste partagé. Suite à ces décisions, Lydie Prunet, Julien Bosc, Xavier Calouin, Valery Girard et Jean-Pascal Martin, représentants élus des parents d’élèves, s’expriment.
Que pensez-vous de cette décision ?
Nous ne comprenons pas cette volonté de vouloir casser le collège d’Istrie. Les effectifs actuels, sur l’ensemble des niveaux, induisent le maintien des huit classes. Aujourd’hui, l’inspection académique se base sur des données inexactes et sur des projections très hasardeuses pour anticiper la suppression d’une classe.
Qu’avez-vous pour éviter que l’Education nationale ne prenne cette décision ?
Nous sommes allés à la rencontre des élus du territoire, maires et représentants des communes d’Albas, Anglars-Juillac, Bélaye, Castelfranc, Frayssinet-le-Gélat, Goujounac, Labastide-du-Vert, Lherm, Les Junies, Pontcirq et Prayssac, puis nous avons successivement rencontré Dominique Orliac, députée du Lot et Serge Rigal, président du conseil départemental. Ils nous ont affirmé leur volonté de voir maintenus, sur ce collège, le poste de lettres modernes ainsi que les deux classes de 4e.
Que comptez-vous faire maintenant ?
Nous avons décidé, avec les élus précités de demander une audience à Catherine Ferrier, préfète du Lot, et nous comptons sur son écoute bienveillante pour trouver une issue satisfaisante à cette situation. Elle n’est pas le reflet de la réalité dans les faits. Nous voulons éviter aussi tout débordement et mouvement de nature à perturber la bonne scolarité des enfants.
«19 élèves par classe en moyenne»
Olivier Chauveau, secrétaire général, Dasen par intérim après le départ de Guillaume Lecuivre, explique la préparation très technique d’une rentrée. «On prépare la rentrée 2017-2018 dès novembre 2016. On connaît les effectifs de l’année et à partir de là, on fait les prévisions pour la rentrée suivante. Au collège de Prayssac, pour l’année 2017-2018, ça fait sept classes au total au lieu de huit, une seule en 4e, avec une moyenne de 19,14 élèves par classe, explique-t-il. La répartition des heures faites au collège a abouti à la suppression d’un poste d’enseignant, car nous n’étions pas en mesure de lui assurer son service. En juin prochain, de nouveaux comptages vont être faits. En fonction des inscriptions, des réajustements peuvent ou non être décidés. Nous n’avons pas de préférence entre les établissements», assure-t-il.
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