Projet Cœur de ville du Grand Figeac

« En 2017, la ville de Figeac a sollicité le CAUE du Lot pour réaliser un pré-diagnostic et le SDAIL pour définir le programme d’aménagement. Le projet comprend l’aménagement d’espaces qui relèvent de la compétence Cœur de villes et villages et d’espaces qui dépendent de la compétence voirie » a présenté Jean-Luc Nayrac, vice-président en charge de ce dossier.

Une grande opération estimée à 2 millions d’euros

Une estimation du montant des travaux a été établie par le SDAIL à partir de l’esquisse du CAUE à environ 2 millions d’€ HT. Le recours à un concours restreint de maîtrise d’œuvre et la désignation d’un jury sont aujourd’hui nécessaires pour poursuivre le projet. André Mellinger, maire de Figeac, a tenu à apporter des précisions quant à la mise en œuvre de cette opération. « On avait restreint le périmètre du cœur de village à deux places : la place Champollion et la place Carnot, autrement dit la halle et le bord de la halle. Il est bien évident que nous allons faire le raccordement avec les rues adjacentes. Cela fera l’objet d’un traitement différent par la voirie de la ville. Ce sera forcément en plus. Je le précise pour que les choses soient clairement dites et qu’on ne me dise pas après qu’il y a eu un dérapage », a souligné l’élu, précisant que « l’ensemble du conseil municipal et les habitants seront associés à ce projet ». Philippe Brouqui, élu de Figeac Autrement et commerçant installé depuis plus de trente ans place de la Halle, a regretté de ne pas pouvoir comme d’autres riverains faire partie du jury qui devra choisir entre les propositions d’aménagement. Avec Philippe Landrein, il s’est abstenu au moment du vote.

Deux Cœurs de village éligibles par an

En toute fin de séance, les programmes de Cœurs de village ont une nouvelle fois été évoqués suite à une question écrite de la maire d’Albiac, Marie Berthoumieu, dont la commune n’a pas encore pu bénéficier d’une opération d’aménagement. « La moyenne est de deux Cœurs de villages éligibles par an, tout simplement pour une question budgétaire parce que certaines tranches représentent jusqu’à 800 000 € pour les plus importantes et autour de 500 000 € en moyenne », a détaillé Vincent Labarthe, convaincu de la qualité de « cette politique à long terme ».

Audrey Lecomte La Dépêche