Rassemblement des adhérents de notre ligne POLT
Ce vendredi, l’association Tous ensemble pour les gares (TEPG) a invité ses adhérents — ils sont 540 au dernier recensement —, et le public, à un pot de l’amitié, sous un chapiteau proche du parking de la gare de Gourdon.
La présidente Georgette Laporte a présenté ses vœux de lutte pour 2017. Jean-Noël Boisseleau, le vice-président de Urgence ligne POLT, a fait un résumé des avancées et des revendications prochaines pour maintenir le réseau ferroviaire des populations.
Pour commencer, les bonnes nouvelles. «Sur seize arrêts supprimés, vingt ont été récupérés : les seize précédents mais aussi des nouveaux venus, deux dans le sens Paris-Toulouse, un dans le sens inverse ainsi que le train Eco qui devrait aussi s’arrêter.» Jean-Noël Boisseleau a annoncé d’importants travaux sur la ligne POLT : celle-ci compte trente ans de service et nécessitait une franche rénovation. Les travaux débuteront au 2e semestre 2017 et continueront l’année suivante.
Seul bémol, les trains de nuit seraient supprimés durant cette durée, prémices d’une disparition probable et définitive des trains de nuit. Avec le conseil régional, Urgence ligne POLT et TEPG, des propositions ont été formulées : «Les installations sont à double voix, il est donc possible d’orienter les trains sur le tronçon actif et ainsi ne pas provoquer de gêne aux usagers.»
Le dossier sera bien sûr évoqué jeudi 9 février, lors d’une réunion à la Bourse du travail, à 18 heures à Cahors, avec le vice-président d’Occitanie en charge du transport, Jean-Luc Gibelin.
Le secrétaire Serge Laybros a fait part de la sérieuse préoccupation des différentes associations de défense du rail citoyen, concernant la disparition des trains de nuit. «Ils sont indispensables et il nous faut les préserver», a-t-il conclu.
Il existe une pétition nationale sur le site de cyber@acteurs (http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/oui-train-nuit-1244.html )
pour défendre les trains de nuit. Elle est lancée conjointement par la Confédération paysanne, ATTAC et les Amis de la Terre.
Faisons pression !