Ratier et Figeac Aéro 50 % de chômage partiel

Figeac Aéro et Ratier Figeac, emploient localement plus de 2000 salariés sont durement touchés par les effets du Covid-19 sur le secteur aéronautique.

Après quelques jours de fermeture au début du confinement, les usines de Figeac ont rouvert leurs portes après la mise en place de mesures sanitaires strictes. Depuis, elles tournent au ralenti.

À l’entrée de la ville, Ratier-Figeac, qui conçoit et fabrique depuis plus de 100 ans des hélices pour les avions du monde entier fait travailler 1 200 personnes il a dû revoir sa cadence à la baisse. « On fait face à une chute importante et brutale de l’activité. On est donc obligé de prendre des mesures pour s’adapter », confirmait il y a quelques jours, Jean-François Chanut, PDG de Ratier-Figeac, évoquant « des lignes de production plus impactées que d’autres ». Le recours au chômage partiel a été décidé. Le syndicat CFDT- Ratier, qui a participé aux négociations, annonce une baisse de l’activité de l’ordre de 50 % sur les trois mois à venir. Outre la prise de congés et de RTT, les salariés sont placés en chômage partiel un jour et demi par semaine.

Figeac Aéro n’échappe pas à la crise. « L’entreprise est aujourd’hui à 50 % de chômage partiel », communiquait la semaine dernière le groupe mondial. Son nouvel atelier, « l’usine du futur », déjà impactée par la crise du 737 Max de Boeing, avait fermé ses portes. Une remise en route est effective depuis quelques jours. Mais l’inquiétude grandit chez les salariés. Le syndicat CGT se veut très vigilant. « On a un dossier de chômage partiel jusqu’à la mi-septembre. Cela concerne la quasi-totalité des 1 000 salariés à Figeac ».

A.L La Dépêche

 


La France est prête à aider « totalement et s’il le faut massivement » Airbus face à la crise du transport aérien provoquée par la pandémie de nouveau coronavirus, a déclaré mercredi Bruno Le Maire, en soulignant que l’aide financière apportée à Air France était déjà une forme de soutien à l’avionneur européen.