Ratier résiste mieux à la crise que Figeac Aéro

Ratier à Figeac

Ratier résiste mieux grâce à son activité militaire.

La chute brutale de la production durant le confinement a conduit la direction à recourir au chômage partiel. Comme à Figeac Aéro, les intérimaires et les CDD ne sont plus renouvelés. Plus d’une centaine d’emplois sont concernés avec en cascade, les prestataires impactés.

Pour l’heure, des négociations sont en cours avec les représentants du personnel en vue d’un accord qui préserverait au maximum les emplois à compter du 1er octobre. C’est l’espoir de la CFDT qui ne cache pas l’inquiétude ambiante mais veut croire en un avenir « un peu moins sombre » qu’à Figeac Aéro. « La direction a pour objectif de ne pas faire de plan social », assure Xavier Bourgade qui participe aux discussions. « Nous sommes en train de négocier une activité partielle de longue durée de six mois renouvelables, qui serait au maximum de 20 % pour la production et au maximum de 10 % pour les services support. » Le PDG de Ratier préfère attendre l’avancée de la concertation pour s’exprimer. En attendant, Figeac retient son souffle.

Audrey Lecomte La Dépêche