Réélue présidente du parc Catherine Marlas rappelle son action
Début août, l’espace Murat à Labastide-Murat accueillait les 114 délégués du Parc naturel régional des Causses du Quercy. Les deux tiers des membres de ce comité syndical, issus des récentes élections municipales, étaient nouveaux.
À l’ordre du jour : la désignation à la présidence du Parc et l’élection du bureau syndical. Seule Catherine Marlas, présidente sortante, avait fait acte de candidature pour cette élection rappelant les actions engagées lors de sa précédente mandature à savoir : le développement des partenariats, l’obtention du label Géoparc mondial Unesco, la gestion de la Réserve naturelle géologique et les projets soutenus sur tout le territoire.
La candidate a dessiné les contours de sa politique future : construction de la Maison du Parc à Labastide-Murat, reprise du projet de la Maison Pesteil à Gramat, construction d’une Maison de la Réserve à Bach et rayonnement du territoire à l’international.
Avec 96 % des voix obtenues, sa candidature a été plébiscitée par les élus du territoire.
Quant au nouveau bureau du Parc, il se compose pour le collège des régions : Marie Piqué, Raphaël Daubet, et messieurs Garrigues, Guilhaumon, Labarthe.
Pour le collège du Département : Madame Ginestet, Messieurs Raffy, Rigal et Verdier. Pour le collège des Communautés de communes : Madame Masbou (Grand Figeac), Messieurs Cherer (Causses de Labastide-Murat), Sauvier (Pays de Lalbenque-Limogne), Marx (Grand Cahors) et Proença (Cauvaldor)
Pour le collège des communes : Mesdames Elias (Gramat), Gabiot (St-Géry-Vers), Jourdan
(Marcilhac-sur-Célé), Prunet (St-Simon) et Messieurs Boucher (Lentillac-du-Causse), Gouraud (Vaylats), Laverdet (Montfaucon), Méjecaze (Rocamadour), Reymann (Lugagnac) et Ortalo (Larnagol).
La renommée du label « Géoparc mondial UNESCO » sera un véritable atout pour le territoire par le renforcement de son attractivité et de sa notoriété.
Une nouvelle forme de tourisme va être développée : le géotourisme avec une ouverture vers l’international et vers un réseau de territoire dynamique et expérimenté.
Le label va également permettre de densifier les actions de préservation et de valorisation du patrimoine géologique dans la continuité de la Réserve naturelle nationale d’intérêt géologique du Lot dont le PNR assure la gestion.
La France compte désormais 6 « Géoparcs mondiaux UNESCO » sur les 119 existants (dont 69 en Europe) : ceux des Causses du Quercy, de Haute-Provence, du Lubéron, du Massif des Bauges, du Chablais et des Monts d’Ardèche.
C’est bien que le Parc se dote d’un projet d’une maison du Parc , d’une Présidente réélue et d’un nouveau bureau. Il possède également un « comité scientifique ».
L’examen attentif de la charte du Parc fait apparaître des axes prioritaires avec notamment l’ Axe 1. (l’eau, la biodiversité, la gestion de l’espace et l’énergie) , en préservant la ressource en eau
potable et veillant à la qualité des rivières…, ainsi que l’axe 2 (innover pour développer l’activité et l’emploi) ,en contribuant à la régulation des activités à fort impact environnemental, ce qui inclus les élevages industriels.
On peut noter que le mot méthanisation n’apparaît qu’une seule fois. Ce mot n’apparaît pas non plus dans le document d’évaluation à mi parcours 2012-2017. Et pourtant le Parc a été partie prenante dans l’implantation du projet Bioquercy, où l’on a fait croire aux élus et à d’autres personnes que le digestat liquide était une sorte de compost ! , ce que l’on pouvait aussi lire dans la revue « Dire Lot ». Maintenant, nous assistons à des projets de 4 méthaniseurs dans le Ségala Lotois, qui ensemble dépassent largement celle de Bioquercy en intrants et surfaces d’épandage de digestats liquide.
Bioquercy est obligé de libérer des surfaces d’épandage pour que ces méthaniseurs puissent épandre sur le territoire du Parc, en plein causses . Ces 4 méthaniseurs ne récupèrent pas la chaleur, ce qui est une aberration au niveau rendement.
Ce choix de type de digestats ( résidus de la méthanisation) : brut liquide, très sensible au ruissellement, épandu à grande échelle, n’est pas bon pour nos territoires.. Ils s’infiltreront dans le sol, et par là même dans les eaux souterraines. De plus ils dégazent énormément de rejets atmosphériques, leur enfouissement lors de l’épandage n’étant pas possible. Quelle logique avec l’axe 1 ?
Le citoyen souhaiterait un peu plus de transparence, et de de logique dans tout cela.
Une promenade sur les causses montre une multitude de stockages de tas de fumier en plein champ, sur les sols calcaires, quelle logique avec la préservation de la ressource en eau ?
On peut constater également une augmentation notable des élevages industriels, qui consomment beaucoup d’eau et génèrent beaucoup d’effluents liquides chargés de désinfectants et d’antibiotiques. Ces effluents, au pouvoir méthanogène très faible (la capacité à faire du biogaz) sont transportés aux méthaniseurs, et alors quelle logique environnementale pour le Lot ?