4 réflexions sur “ Rendez-vous gare de Gourdon ”
Les commentaires sont fermés.
Tous ensemble pour les gares vous invite à un grand rassemblement à la Gare de Gourdon
pour mettre au point l’action que nous devons mener au vue des informations que nous avons
émanant de la SNCF et de certains usagers.
.
Les commentaires sont fermés.
Vendredi, en gare de Gourdon, une manifestation a été organisée par Tous ensemble pour les gares (TEPLG), en soutien au rail. Plus de 150 personnes étaient présentes, soutenues par la présence de nombreux élus, député, maires et conseillers régionaux.
Plusieurs intervenants ont tour à tour pris la parole : Georgette Laporte, Serge Laybros, Jacques Montal, Jean-Noël Boisseleau, Philippe Jorey, Marie Piqué et Aurélien Pradié. Tous ont formulé leurs doléances et leurs engagements face à la SNCF et pour la sauvegarde du service public ferroviaire.
Les manifestants pointent la destruction de l’emploi des cheminots subissant la perte d’un employé chaque 2 heures jusqu’à 2023. Cette situation inquiète beaucoup, cela signifie la dégradation des services publics et progressivement la disparition des gares. Pour preuve, la fermeture des guichets tous les matins en semaine et le week-end à Gourdon, la fermeture le week-end des gares d’Assier et de Gramat, et la fermeture définitive de la gare de Rocamadour/Padirac.
Le service PMR, pour les personnes à mobilité réduite, n’est plus assuré non plus. Un choc pour Aurélien Pradié qui s’est engagé dans la rédaction dès la prochaine semaine d’une lettre qu’il adressera au Premier ministre. Il entend y dénoncer le comportement de la SNCF pour enfreindre volontairement les obligations légales vis-à-vis des PMR.
Les prochains rendez-vous
TEPLG veut maintenir la pression sur la SNCF. Ses prochains rendez-vous seront :
– jeudi 29 juin, au parking de la gare de Gourdon, un départ collectif est proposé pour la gare Matabiau à Toulouse, où une grande manifestation occitane est organisée ; départ de la manifestation à 11 heures.
– vendredi 21 juillet, à 18 heures, manifestation à la gare de Gourdon, la deuxième de l’année.
– vendredi 18 août, à 18 heures, nouvelle manifestation à la gare de Gourdon.
La Dépêche du Midi
Journée de manifestation à Toulouse avec rencontres avec la SNCF et le Préfet de région.
Rendez-vous est donné jeudi matin 29 juin à la gare de Gourdon pour un départ collectif par le train de 7h 40.
Sont concernées les associations TARSLY (Fnaut), CDRIC (Montréjeau-Luchon), CLNUTF (Comité Longages-Noé d’Usagers des Transports Ferroviaires), Collectif-pour la réouverture du guichet SNCF des Arènes, Association Lisloise de défense des usagers du Rail (Lisle sur Tarn), ADGAPR (gare d’Assier), TEPLG (Gourdon-Souillac), ARLCCF (Cahors Capdenac Figeac) et la CGT Cheminot.
À l’occasion de la rencontre sera remise la pétition en cours de signature (cette pétition est présentée à la date du 29 mai)
Dimanche 2 juillet, les lignes Sud Europe Atlantique (entre Tours et Bordeaux) et Bretagne Pays de Loire (entre Le Mans et Rennes) devaient être ouvertes au public. Pas moins de 522 kilomètres de LGV vont s’ajouter d’un seul coup au réseau ferré français.
Bordeaux est maintenant à 2 heures de Paris.
Il n’est pas certain que la France ait encore les moyens d’un tel investissement (plus de 12 milliards d’euros). Construire une voie de communication pour 24 millions d’euros du kilomètre ne semble à la portée ni d’un pays épinglé par la Cour des comptes pour dérapage des finances publiques, ni d’une entreprise – la SNCF – dont la dette globale court allègrement vers les 55 milliards d’euros cette année.
Sur Paris-Bordeaux, la société Lisea, filiale de Vinci, est devenue concessionnaire d’une voie ferrée (une première mondiale). Elle assure non seulement la maintenance, mais c’est elle, aussi, qui encaisse les péages et assume le risque.
Lisea a négocié, en 2010, un haut niveau de redevances ferroviaires (7 000 euros par passage) avec possibilité d’augmenter le tarif de 3,5 % par an sur toute la durée du contrat (quarante-quatre ans). Résultat, le poids des péages rend l’équation infernale pour la SNCF.
« Nous anticipons une perte d’exploitation de 90 millions d’euros pour la LGV Tours-Bordeaux, au second semestre », ne cesse de répéter, depuis, Guillaume Pepy, son président
Le Monde
La SNCF a supprimé des correspondances entre Paris et Nîmes, sans consultation préalable, provoquant l’ire du conseil départemental de la Lozère. En saison estivale, celui-ci compte sur les liaisons territoriales pour aider au désenclavement du territoire.