Réveiller la belle endormie
Samedi matin, au café justement ; il s’agissait de « raconter » la butte.
Les « plus anciens » ont évoqué la butte qu’ils connaissaient quand ils étaient jeunes : vivante, (les personnes même âgées n’avaient pas peur de grimper les rues et ruelles), avec des marronniers et des commerces. Il y avait 2 jours de marchés !
Des guère plus jeunes ont pris le relais en expliquant qu’ils l’avaient vue s’embellir grâce à des travaux de restauration du patrimoine..
Mais hélàs ! Les modes de vie, la disparition des commerces, ont transformé les devantures qui restent vides malgré quelques actions comme des expositions de peintures. On a entendu que la délocalisation du marché avait été terrible pour elle, et que la migration de l’office du tourisme sur le tour de ville l’avait achevée, la laissant aujourd’hui presque dévitalisée.
Les plus jeunes, ceux qui, venus d’ailleurs, ont choisi la butte pour y vivre, ceux-là l’aiment pour son patrimoine, sa tranquillité, son point de vue au château d’eau ; ils parlent de jardins à partager, de stationnement à réserver aux riverains,…
Ceux qui en appellent aux commerces parlent du prix élevés des loyers, alors que des commerçants installés ont le sentiment que la butte revit peut-être un peu.
Tout le monde regrette ce café qui n’est plus depuis longtemps.
On a parlé de la voiture, du stationnement, de la voiture, du stationnement, et encore de la voiture… Parce que ça monte ! et que les vieux que nous sommes devenus ne galopent plus comme avant !
La butte, c’est sûr, elle revit l’été avec ces touristes qui viennent visiter la belle médiévale recherchée avec ses manifestations. Mais passés ces 2 mois … comment lui garder les yeux ouverts ?
Alors parlons de demain
Avec 17 autres villes du lot Gourdon a obtenu ce fameux label Petite ville de demain. Ce programme vise à apporter un soutien technique et financier aux communes et intercommunalités dans leurs projets de redynamisation des centres-bourgs et d’amélioration de l’habitat
Ça tombe bien ! Revitaliser c’est le projet ! que les gens y habitent, y vivent, y passent, l’investissent et mettre en valeur le patrimoine architectural. Pour Sophie SIONA HISRY (responsable du projet Opération revitalisation du territoire et de rénovation de la butte) c’est l’objectif.
Démarrée en Octobre 2022 par une enquête sur l’habitat Sophie était en charge du cahier des charges de l’appel d’offres pour la butte. Appel d’offres emporté par Simon Teyssou du cabinet d’architecte l’atelier du rouget & associés
Ceux-là, la veille ils avaient déjà entamé leur diagnostic Ils ont
- Relevé la disparité des revêtements de rues, que le sol n’était pas toujours praticable
- Pris en compte la place qu’occupait le végétal qui était parfois de la broussaille…
- Remarqué que si la signalétique était bien là elle n’était pas toujours homogène
- Recensé les parkings existants sur Gourdon, leur état, et étudié leurs liaisons avec la butte (car il n’y a pas de possibilité de stationnement important dans la butte et il n’est pas envisageable d’interdire aux gens qui y vivent d’y stationner)
- Ils ont noté que certaines rues ou avenues présentaient des trottoirs d’une largeur inférieure à la norme,
Alors pour mieux travailler sur le projet urbanistique ils ont découpé Gourdon – Allez je vous fais un croquis !
Ils ont souligné l’intérêt que présentaient l’existence sur la butte de bâtiments publiques comme la mairie, la BIG, la MJC, l’école de musique qui font venir du monde mais constaté qu’il y avait très peu de commerces.
Avec leurs relevés, avec leurs échanges avec les élus et un peu de nos histoires, ils vont bâtir des propositions urbanistiques d’aménagement de l’espace public pour les 30 prochaines années !
En attendant que le permis de fleurir embellisse encore plus la butte et la rende encore plus attractive, d’autres ateliers thématiques sont prévus avec la population d’ici quelques mois.
Des projets vous me direz nous en avons tous connus, et beaucoup qui sont restés dans les cartons… Alors…
Cette fois-ci, malgré le fait que la commune soit endettée et ne dispose pas d’énormes ressources, les aides et subventions du programme petites villes de demain, permettront, espérons le d’avancer. Ce qui nous semble important maintenant c’est que ce projet de revitalisation soit bien clair et bien énoncé pour l’ensemble de la population afin qu’elle continue à y adhérer et y participer.
Je n’ai été prévenue qu’au dernier moment par un voisin de la réunion au sujet de la Butte et n’ai pas pu me libérer. Comment se fait-il que je n’ai pas eu d’invitation, j’ai habité la Butte de 1974 à 1979 et l’habite à nouveau depuis 1986 en faisant revivre une ruine.Mon mari,mon fils et moi avons fait vivre la Butte où il y avait enfants, commerçants, marché, la rue du Majou vivait et était propre grâce au cantonnier, l’été les touristes étaient très nombreux. J’aurais aimé participer à ces échanges en témoignant mais je n’ai pas eu d’invitation et hélas ce n’est pas la première fois que ma boîte aux lettres est oubliée. Si la personne qui a lancé les invitations veut me rencontrer, je suis à sa disposition
Profitez du blog pour dire ce que vous avez à dire. Vous pouvez faire un article ou un commentaire. Le but du blog c’est, avec d’autres, rendre le territoire plus vivant
Chère Madame,
De retour de quelques jours de congés, je m’empresse de répondre à votre message concernant l’oubli que j’ai fait lors du dépôt des flyers d’information dans les boites aux lettres et c’est bien volontiers que je vous présente mes excuses sur ce fait.
Je serais ravie que vous me fassiez part de vos remarques sur la Butte à laquelle vous me semblez bien attachée, après de si longues années passées à la côtoyer, elle et ses habitants. Vous pouvez donc me contacter pour une rencontre à votre convenance, sur la Butte de préférence, car votre récit n’en sera que plus parlant !
Mon numéro de téléphone à la CCQB : 05.65.37.23.79
Bien à vous
Sophie Siona Hisry
Chef de Projet Petites Villes de Demain »
Serait-il possible d’axer ce projet sur la vie des gens? il y a eu une époque ou les habitants de la butte étaient surtout des portugais, aujourd’hui qui habite la butte? quelle est la tendance? s’il y a une arrivée de jeunes couples, souhaitons nous la favoriser? de quoi ont ils besoin? que viennent-ils chercher sur la butte? qu’est-ce qui leur manque?
Quand on voit que le cabinet d’études parle de 30 ans pour mettre en œuvre les projets de revitalisation, ce n’est pas envisageable, les études sont faites, les réunions sont en cours, l’argent est là puisque Gourdon a été fléché par les autorités, dépêchons-nous de profiter de cet alignement des planètes avant que les autorités ne changent d’avis et n’affectent cet argent à d’autres fins, Gourdon a trop attendu déjà par rapport à la préfecture Cahors et l’autre sous-préfecture Figeac (projets routiers, aménagements divers, ..), Gourdon est encore et toujours la cinquième roue du carrosse dans ce département, ça suffit, vite du concret : des rues refaites, une place des marronniers digne de ce nom, et le reste suivra naturellement, les nouveaux habitants sont déjà là, il y a un magnifique projet dans la maison où a été tourné « les Misérables » de Robert Hossein, allons-y !!! Vive Gourdon et sa butte !!
Vous avez mal compris « les 30 ans » c’est maintenant comme cela que s’articule toutes les études pour la rénovation, il faut avoir une vision sur 30 ans pour créer aujourd’hui la vie de demain. Le SCOT en est un bel exemple car dans sa conception il faut aussi se projeter dans 20 à 40 ans pour construire ensemble l’avenir de notre territoire. L’avenir s’écrit aujourd’hui.
Bonne journée
Une précision : les études portent sur un aménagement pour les 30 ans à venir.. J’ose espérer qu’il ne faudra pas 30 ans pour revitaliser !!!
Le projet dans la maison où a été tourné le film les misérables ? S’agit-il de l’installation du restaurant la musardine ? Ou est-ce autre chose? Si vous pouviez nous en parler un peu plus longuement sur le blog si vous avez des informations. Merci d’avance.