Salon de l’agriculture: sur place, une ferme 100 % lotoise.

Sous l’enseigne «Grands terroirs Lot, le goût de l’excellence», le département sera une nouvelle fois présent à Paris au Salon de l’agriculture du 25 février au 5 mars.Le Lot n’y va pas les mains vides. Son agriculture a besoin de cette vitrine pour montrer son savoir-faire et la qualité de ses produits.

Parc des expositions de Paris, Porte de Versailles, Hall 1 : embarquement pour le terroir Lotois, au Salon de l’agriculture. C’est là qu’il faudra faire une escale si l’on veut y voir le Lot et ses ambassadeurs, mais aussi des personnalités politiques, des candidats qui viendront caresser les vaches… en caressant aussi l’espoir de montrer, avec sincérité, leur intérêt pour le monde agricole. Le Hall 1, c’est aussi celui qui tend ses bras aux professionnels de l’élevage.

Le Lot y jouera un rôle majeur. Les filières animales seront aux premières loges.

Le département monte à Paris avec des ambitions affirmées et la belle idée de mettre carrément en œuvre, sur place, une ferme 100 % lotoise. Celle-ci hébergera trois brebis et leurs six agneaux, deux chevrettes, une vache et son veau, mais aussi six petits cochons et un loup. Cherchez l’intrus.

Ce décor champêtre présenté officiellement hier et détaillé dans le hall plus feutré du conseil départemental, s’intégrera au cœur d’un stand de 95 m2. Plus grand qu’en 2016 (67 m2) car il comprendra un espace plus réservé aux professionnels. «Le salon est toujours un rendez-vous grand public avant tout, car les gens expriment le besoin de rencontrer et de parler avec les agriculteurs. Mais nous avons voulu le professionnaliser encore plus, en permettant aux acheteurs potentiels et aux exploitants lotois de passer des contrats dans un cadre plus privé», annonce Christophe Canal, président de la Chambre d’agriculture du Lot. Au rayon des nouveautés également : des visuels attractifs grâce à l’implication de Lot Tourisme pour la conception du stand, la présence encore plus élargie des filières (agneau, canard gras, fruits et légumes…), des coopératives comme Cantaveylot qui viendra au contact direct des consommateurs de la capitale.

Autre initiative lotoise : les soins auprès des animaux seront prodigués par des élèves et un enseignant du lycée agricole de Figeac.

Serge Rigal, président du conseil départemental, qui se rendra aussi au salon, l’a dit et répété hier : «Le mieux pour parler du salon, c’est d’y aller». Personne ne sera dépaysé, puisque le Lot y sera avec ses odeurs et ses saveurs. Ses forces et ses ambitions.


Une enveloppe de 70 000 € et des idées

Le Lot au Salon de l’agriculture, cela ne se concrétise pas d’un simple claquement de doigts. Il faut mettre la main au portefeuille. Budget global consacré à cette participation cette année : 70 000 €, réunis avec l’aide et les idées de toutes les filières qui participent à l’événement. Les acteurs institutionnels et économiques que sont le Département et son président Serge Rigal, la Chambre d’agriculture dont Christophe Canal tient les rênes, puis la structure Lot Tourisme présidée par Gilles Liébus, sont au sommet de la pyramide où l’on retrouve au plus haut niveau Philippe Bressac, l’homme clé du Salon, chargé aussi de la promotion des productions de la coopérative Capel.


Les maillons forts du département

Les hommes, les produits et le terroir lotois : c’est le trio qui, selon le Département et ses partenaires professionnels et institutionnels, force l’admiration des observateurs extérieurs qui savent reconnaître en ce territoire les vrais maillons forts, «véritables socles pour l’emploi» insiste à juste titre Christophe Canal.

Le président de la Chambre d’agriculture du Lot, l’un des moteurs de la participation du département au Salon de l’agriculture, compte une nouvelle fois beaucoup sur ce rendez-vous annuel. Non seulement pour promouvoir le Lot, ses produits et ses talents, mais surtout dans l’objectif avoué de faire prendre conscience aux grands élus politiques des responsabilités qu’ils ont et auront dans l’avenir pour «une agriculture plus forte et des agriculteurs mieux soutenus», ajoute Christophe Canal. Le soutien, l’aide, la prise en considération des difficultés propres au Lot sont au centre des préoccupations de Christophe Canal qui aimerait profiter du Salon et donc de la venue des élus engagés dans la campagne des élections présidentielles pour «leur démontrer réellement qu’il y a plusieurs modèles d’agriculture en France et que chacun a donc ses spécificités et ses attentes».

Les maillons forts du Lot ne sont pas ceux de Paris, mais la capitale où tout se décide ne doit pas tourner le dos aux réalités concrètes d’une agriculture dont elle est souvent déconnectée. «La coopérative Capel, la SAS Destrel qui commercialise les agneaux du Quercy, Arcadie Sud-Ouest, la Quercynoise, Cantaveylot, mais aussi Vinovalie qui planifie des rencontres avec les cavistes et les restaurateurs de la région parisienne, Geoc, présent à tous les stades de la filière ovine…» ont la mission, avec une armée de partenaires et d’élus locaux, de montrer le meilleur visage du terroir. L’excellence.