Salviac: le maire Alain Faucon ne se représente pas
Alain Faucon ne se représentera pas aux prochaines élections municipales. Le maire de Salviac s’en explique.
Comment définiriez-vous votre mandat ?
Il fut difficile avec l’arrivée de nombreuses lois et réformes. Il a fallu les appliquer, anticiper les conséquences, réagir à la fermeture de services publics. D’acteurs de territoire nous avons été réformateurs. Mon équipe a été courageuse et active : elle a fait le job. Nous avons effectué des réalisations structurantes à même d’améliorer la vie quotidienne de ses habitants. L’action de mon mandat a été l’intérêt général et l’équité. Au cours de la deuxième année du mandat, deux circonstances ont obligé à engager le travail sur le plan local d’urbanisme. Il devrait être validé avant la fin du mandat.
Qu’apporte le centre intercommunal de santé ?
Ce projet, initié par la commune, a été réalisé en communauté des communes. Il s’agissait d’attirer de nouveaux professionnels de santé et faciliter leur installation.
La sécurité des élèves a été une priorité pour vous ?
Afin d’optimiser la sécurité, la commune a proposé au département et au collège d’harmoniser le plan de sécurité concernant la totalité de la cité scolaire, compte tenu de l’imbrication des deux établissements.
Comment avez-vous géré la grogne suscitée par les tarifs de la cantine ?
Les écoles de Salviac bénéficient de repas équilibrés et de qualité, mais le prix des repas fixé par le département en 2018 a posé des problèmes aux parents d’élèves. Compte tenu de la sociologie de notre commune, un effort a été consenti par le département et la commune pour les réduire. Toutes ces dispositions garantissent une équité d’éducation entre les enfants de notre territoire rural et les zones urbaines. Elles impactent le budget des écoles, nous l’assumons.
Avez-vous atteint vos objectifs en matière d’environnement et d’énergies renouvelables ?
Au début du mandat, la commune s’est positionnée sur le domaine des énergies renouvelables, et a initié une démarche vertueuse concernant l’environnement. Le choix a été fait d’une politique « zéro phyto » pour les espaces communaux. Outre le fait de participer à l’effort contre le réchauffement climatique, ces équipements innovants génèrent des recettes.
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La Dépêche