Sept logements sociaux au cœur de Saint-Pierre-Lafeuille
Au nord de Cahors, la commune de Saint-Pierre-Lafeuille veut bâtir un vrai cœur de village. Première étape réussie avec la construction d’une résidence de sept logements sociaux, tous occupés, juste à côté de la mairie et à deux pas de l’école.
Depuis l’été, une charmante résidence de sept logements sociaux est sortie de terre au cœur de Saint-Pierre-Lafeuille. Du T2 au T4, les appartements bénéficient d’une terrasse couverte et certains même d’un jardin, avec en prime, vue sur le château du Roussillon. Pour ce programme qui a nécessité un an de travaux et 850 000 euros d’investissement, la commune a mis un terrain de près de 600 m2 à disposition de Lot habitat qui a confié le projet architectural à Patrice Bosc.
Le résultat est à la hauteur de toutes les espérances, en particulier de celles du maire, Joël Gilbert. A l’occasion d’une visite ouverte aux partenaires du projet, aux élus et à la presse jeudi, il s’est réjoui de cette réalisation, prélude d’un nouveau développement pour Saint-Pierre-Lafeuille. «Ce bâtiment n’est que la première pierre de ce que sera notre cœur de village». Lancée en 2008, l’idée de créer un véritable centre bourg en réaménageant la place de la Mairie a fait son chemin. Situé à seulement six minutes de Cahors et à cinq minutes de l’autoroute A 20, le village mise sur sa situation dans le secteur nord de l’agglomération pour un nouveau développement. «Saint-Pierre, c’est l’entrée du paradis. Nous avons une forte demande de logements locatifs» indique le maire dans un large sourire. Les sept logements disponibles depuis cet été ont été pris d’assaut. «C’est une opération avec des niveaux de loyers très intéressants à 390 euros par mois en moyenne» a rappelé le directeur de Lot habitat, Laurent Malien. A ses côtés, Geneviève Lasfargues, vice-présidente du Grand Cahors chargée de l’habitat a salué la réussite du projet. «Je me retrouve devant un bâtiment quatre étoiles». Jean-Marc Vayssouze, le président du Grand Cahors, a profité de la visite pour rappeler la stratégie de la communauté d’agglomération de «repartir à la reconquête des centralités». «De ce point de vue, ce projet est exemplaire» a-t-il conclu.
Lot habitat : de nombreux programmes en chantier
Lot habitat, l’office public HLM, ne manque pas de projets. Il faut dire que plus de 60 % des Lotois sont éligibles à un logement social. Rien qu’à Cahors, le bailleur mène de front plusieurs programmes dans le neuf mais aussi dans la rénovation. Après le Foyer des jeunes travailleurs face à la Médiathèque, le chantier le plus impressionnant sera sans nul doute celui de la Croix-de-fer. Après la destruction de barres d’immeubles (soit 54 logements), Lot habitat travaille avec l’architecte Franck Martinez sur la réalisation de 69 logements neufs. «C’est un projet majeur qui va être long», annonce le directeur de Lot Habitat Laurent Malien qui prévoit le chantier en 2018-2019. En plus des constructions neuves, Lot habitat développe de plus en plus des opérations d’acquisition-amélioration. Ainsi, quatre immeubles à côté de la gare de Cahors rachetés à la SNCF (soit 44 logements) vont être totalement refaits. Idem pour quatre bâtiments acquis dans le quartier de Lamothe-Bellevue. «Ce sont souvent des réalisations des années 50 – 60 qu’on va améliorer et complètement relooker» précise le directeur.
AL La Dépêche
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La Dépêche le 02/10/2014
Lot Habitat entreprend la rénovation de sa résidence Valentré, construite dans les années 1950. Les écailles amiantées qui recouvraient le bâtiment sont déposées.
Depuis le pont Valentré la résidence se trouve pile sur la perspective ouvrant sur la ville. Les cinq bâtiments à la mine un peu fatiguée trônent dans un lieu devenu emblématique, bordés par le trait d’union qui relie le centre à l’ouvrage moyenâgeux. Sans avoir un caractère historique, la résidence est la première de Lot Habitat, édifiée au milieu des années 1950. «Pour l’époque, c’était précurseur avec du chauffage central», note Laurent Malien, directeur général de Lot Habitat. L’organisme départemental a entamé une opération de rénovation sur l’enveloppe extérieure des immeubles actuellement ceinturés par des échafaudages.
Des ouvriers en tenue spéciale et portant un masque respiratoire retirent les écailles moulées dans un matériau amianté. Elles avaient été posées en surface dans les années 1980 pour améliorer l’isolation. «Une précaution simplement, car il n’y a pas de risque, le matériau est inerte», certifie Laurent Malien.
Le chantier qui sera terminé pour l’été 2015, permettra à Lot Habitat de refaire l’isolation extérieure tout en donnant aux bâtiments un aspect plus stylé en blanc et gris. Lors d’une première tranche de travaux qui a duré plus d’un an entre 2012 et 2013, les 99 logements avaient été traités de l’intérieur avec la pose d’une ventilation, la réfection des cuisines et salles de bain : «Les baignoires sabot ont été remplacées par des douches plus pratiques pour nos locataires», fait remarquer le directeur général de Lot Habitat. Parce qu’elles améliorent la performance énergétique des immeubles, ces opérations sont aidées par le conseil général et la région. Le département va ainsi verser une subvention de 150 000 €. La demande d’aide à la région atteint 165 000 €.
Des logements très recherchés
Valentré a beau être la doyenne des résidences à Lot Habitat, elle conserve un attrait qui ne s’éteint pas avec le temps. Au contraire, sa situation au cœur de Cahors, la possibilité pour les locataires de disposer d’un parking et cerise sur le gâteau, ses loyers les plus bas du département (plus une résidence est ancienne plus ses loyers sont bas), font que les logements ici sont très recherchés. Ils sont occupés majoritairement par une clientèle retraitée. La surface moyenne des appartements est de 50 m2.
Le chiffre : 1 600 000
euros >Travaux. C’est le coût de la seule 2e tranche, la rénovation totale dépasse les 3 M€.
Projets : des logements au Melchior
Lot Habitat est maître d’ouvrage dans la construction du futur FJT, devant la résidence Jaurès. Cette réalisation livrée fin 2015 se présentera comme un bâtiment en deux parties séparées par un porche. Côté droit, sera aménagé le Foyer des jeunes travailleurs, avec 29 chambres et sur la partie gauche, un immeuble Lot habitat de 16 logements locatifs.
Dans les projets qui trouveront une concrétisation très rapide, il y a le rachat de l’hôtel Melchior. «Nous avions déjà refait un immeuble au n° 361 de la rue Anatole-France. Avec cette opération, nous allons acquérir le bâtiment contigu au n° 375 qui abritait l’hôtel, pour y faire des logements», précise Laurent Malien. Onze logements seront aussi créés à la Maison des œuvres.
Quant à l’opération la plus spectaculaire, elle se situera à la Croix-de-Fer avec la démolition-reconstruction des immeubles A, B et C de la cité. Construits dans les années 1960, ils se trouvent sur le périmètre du PPRI, le plan de prévention du risque inondation. D’ici la fin de l’année, l’architecte sera désigné, le permis de construire devrait être déposé dans le premier semestre 2015, les travaux suivront à la rentrée de septembre.
Les bâtiments sont vides et les 54 locataires ont tous été relogés.
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