Services Publics: L’opération Carte Blanche démarre
L’opération Carte blanche lancée par le Premier ministre Édouard Philippe, lors de sa venue dans le Lot en décembre 2017, doit permettre, d’une certaine manière, de réconcilier les Lotois avec des services publics qu’ils estiment peu efficaces à leur égard, trop éloignés ou carrément inexistants. Cette initiative portée essentiellement par le Grand Cahors et pilotée par la DITP (Direction interministérielle de la transformation publique) veut « réinventer les services publics. »
Bref, c’est une réforme qui ne porte pas son nom, mais dont la volonté de redistribuer les cartes pour donner plus d’atouts aux territoires ruraux est clairement affichée.
Santé, éducation, emploi et transports : autant de domaines étudiés
À la fin de ce travail coordonné et supervisé par Mélissa Deléron, directrice de projet, les services publics revus et corrigés devront fournir aux usagers une réponse adaptée dans les domaines les plus variés.
Des domaines phares tels que la santé, l’éducation, l’emploi ou encore les transports apparaissent nettement comme les maillons faibles d’un territoire où les zones rurales et urbaines ne sont pas traitées à égalité.
L’équipe de la Carte blanche retrousse ses manches dans un laboratoire éphémère basé au numéro 333 de la rue Nationale à Cahors. C’est à cette adresse que se déroulent des ateliers collaboratifs impliquant des usagers, des élus locaux et des agents du Grand Cahors ainsi que des représentants de services et d’organisme comme la CAF, l’UDAF, la CPAM, Pôle emploi, la Mission locale, les centres sociaux, ainsi…
« Les différents intervenants doivent s’approprier les idées et les solutions qu’ils préconisent. C’est l’esprit de la Carte blanche. Les propositions doivent émaner de ce territoire » insiste Mélissa Deléron.
« Une logique de résultat »
Parmi les pistes de travail en cours, la mobilité est un thème important. « Le recours au covoiturage, le prêt de voiture ou la mise à disposition de véhicules publics ont été évoqués dans le cadre d’une plateforme multimodale » poursuit la directrice de projet.
Autres pistes : « la création de la fonction de l’agent polyvalent augmenté qui pourrait répondre à chaque problématique des usagers sans les renvoyer vers un autre service. Nous travaillons dans une logique de résultat, certes avec des moyens de mise en réseau et de développement numérique
Mais le but premier c’est la réponse à l’usager » conclut Mélissa Deléron. Car l’usager est à l’origine, au centre et à l’aboutissement de la Carte blanche.
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