Souillac : Ciné-débat sur les violences conjugales
.Le film « Arrêtez-moi » avec Sophie Marceau sera projeté ce mercredi 22 novembre, à 20 h 30.
L’association Femmes Egalité Parité (FEP 46) organise le mercredi 22 novembre, à 20 h 30, un ciné-débat sur les violences conjugales au cinéma Le Paris avec la projection du film « Arrêtez-moi » de Jean-Paul Lilienfeld, avec Sophie Marceau et Miou-Miou. Le débat sera notamment animé par Isabelle Comolli-de-Monpezat, déléguée départementale aux Droits des femmes et à l’Egalité, et Yolande Vignoboul, présidente du Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF).
> Le film est interdit aux moins de 12 ans, et l’entrée est fixée à 5,50 euros.
> « Arrêtez-moi » : « Un soir, une femme se rend dans un commissariat pour confesser le meurtre de son mari violent, commis il y a plusieurs années. Seulement plus la policière de permanence interroge cette femme, plus elle connait sa vie, moins elle a envie de l’arrêter. Pourquoi cette femme que personne ne soupçonnait veut-elle absolument être reconnue coupable ? Pourquoi cette policière ne veut-elle absolument pas l’arrêter ? L’une des deux gagnera. Mais que veut dire gagner dans ce genre de circonstances ?»
le débat: Le témoignage très fort d’une jeune victime cadurcienne a projeté l’auditoire dans le monde de l’horreur. Des mots ont été mis sur les violences à l’intérieur du couple : sexuelles, psychologiques, verbales… Des conseils ont été apportés par les intervenantes : les victimes peuvent se rendre au plus vite au commissariat, ou à la gendarmerie, ou à l’hôpital, qui donneront toutes informations utiles à la suite donnée. Il est nécessaire de parler, d’oser aller dénoncer, à l’heure où la parole se libère dans les médias et les réseaux sociaux, c’est le constat établi par l’assemblée de cette soirée. Abordé également, le harcèlement scolaire, avec la présence dans la salle du proviseur du lycée Louis Vicat, Didier Durieux. Une femme meurt encore à peu près tous les trois jours sous les coups de son conjoint : en France en 2016, 123 femmes sont décédées, 34 hommes et une vingtaine d’enfants. Ces chiffres sont hélas en augmentation et touchent toutes les couches de la population. Un plan interministériel a été lancé en 2017 pour combattre ces violences insupportables. En perspective de l’association, la journée de la femme de mars 2018 sera consacrée au thème de l’esclavage et par extension, de la traite des blanches, s’appuyant sur le livre « L’insoumise de l’île Bourbon », de l’écrivaine briviste Karine Sauvarie. A suivre. La Dépêche.