Souillac. Les élus valident la cuisine centrale

La cuisine centrale est l’un des futurs projets de Souillac. Le dossier est fin prêt et les premiers travaux devraient démarrer en 2020. La commune vient d’acheter le terrain.

Les élus locaux de Souillac ont adopté plusieurs points à l’ordre du jour du conseil municipal de mercredi soir que présidait Jean-Michel Sanfourche, le maire. Au rang de ces dossiers figurait en bonne place le projet de cuisine centrale, l’élu détaille ce que sera ce nouvel équipement.

Pourquoi remplacer l’ancienne cuisine centrale de la commune ?

 

Dans leur dernier rapport 2018, les services de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) ont noté les bonnes pratiques de notre cuisine centrale, mais pointé une vulnérabilité compte tenu de l’équipement actuel. Or, les modifications à apporter pour écarter tout risque étaient très coûteuses dans ce bâtiment de l’EHPAD, où nous ne sommes que locataire de Lot Habitat. Il s’est avéré plus pertinent d’envisager la construction d’un nouveau site ailleurs.

En quoi consiste le projet ?

Il se réalisera sur une parcelle de 4 763 m2, au lotissement de Bramefond 1 (NDLR : zone artisanale, à la sortie de Souillac, direction Martel, entre l’entreprise de plâtrerie-peinture Vilatte et la société L.J.D.G – Secrets d’Ezilda confitures). Les appels d’offres vont être lancés rapidement. Le premier coup de pelle devrait en principe intervenir dès ce printemps 2020…

Ce terrain va donc être acheté par Souillac à la communauté de communes de Cauvaldor, pour la somme de 28 710 € HT.

L’équipe de maîtrise d’œuvre – l’agence Cosset-Neycensas Architectes- nous a présenté ses études d’avant-projet mi-juillet. Le montant estimé des travaux se porte à 1,680 million d’euros. Au titre de cet investissement, la commune bénéficiera de subventions DETR (dans le cadre des maintiens des services publics en milieu rural), d’une dotation de soutien à l’investissement local de l’Etat (DSIL), d’une aide financière du Département et de Cauvaldor. Nous attendons aussi une subvention de la région qui diminuera d’autant notre autofinancement qui se chiffre pour l’instant à 852 575 €.

Pourquoi ne pas avoir recours à un prestataire de repas extérieur ?

D’une part parce que nous souhaitions pérenniser les 11 emplois de la cuisine centrale ; d’autre part parce que les tarifs sont plus élevés pour les utilisateurs. De plus, la future cuisine centrale offrira des capacités supplémentaires.

Qu’entendez-vous par là ?

Nous sommes sur une préparation de 700 repas par jour, sans pouvoir aller au-delà. Avec l’équipement neuf et parfaitement fonctionnel, nous serons en mesure à effectif constant de produire 1 000 repas par jour. On pourrait même atteindre 1 600 repas cuisinés, si nous recrutions du personnel supplémentaire. L’idée, une fois bien installé, ce sera donc de prospecter pour s’ouvrir d’autres marchés et amortir encore davantage notre investissement. On pense à la crèche…

Qui bénéficie déjà de cette prestation repas de la cuisine centrale ?

Les cantines des écoles maternelle et élémentaire de Souillac, les logements-foyers résidence de Souillac, l’EHPAD, le portage des repas à domicile de Souillac et de Martel.

Propos recueillis par Laetitia Bertoni La Dépêche