Souillac. Un territoire dans les starting blocks
Vendredi 15 février, à la salle du Bellay, Gilles Liébus et Michel Sanfourche ont invité les participants aux ateliers de réflexion qui s’étaient tenus pendant le 1er semestre 2018 afin de faire le point sur le projet de revitalisation de la commune de Souillac. Outre la majorité des membres du conseil municipal, une quarantaine de participants étaient présents, la Vie Quercynoise aussi, qui du coup vous offre cette information en exclusivité.
En fait de point, la réunion s’est transformée en un exposé magistral, appuyé par un PowerPoint, qui a duré plus de deux heures et qui a détaillé les grandes lignes du projet. Car nous en sommes encore à ce stade.
Souillac lève le voile et affiche ses ambitions
Après une introduction de MM. Liébus et Sanfourche, c’est Hughes Lallemand, directeur de Cauvaldor Expansion qui a décliné l’esprit et les grandes lignes du plan. Un plan ambitieux, innovant qui sera financé à 90 % par des fonds privés. Et c’est du lourd, du très lourd même. Mais revenons au plan.
Lors des premières séances de travail avec certains habitants, trois thématiques (transversales) s’étaient dégagées : le Tourisme, la Formation et l’Économie ; autour d’une ligne directrice : Le Luxe !
Après avoir changé de cabinet d’études en cours de route (d’où le léger retard sur l’annonce), voici ce qui est proposé :
Création d’une Cité de la Mode et des loisirs créatifs
Un concept qui se veut innovant, unique et inédit, et ce à plus d’un titre.
Pour comprendre la logique, il fallait s’appuyer sur le fort potentiel de la ville de Souillac :
Une infrastructure de transport idéale avec une départementale (D820) très empruntée, deux autoroutes perpendiculaires avec des accès à 5 et 20 minutes, 3 aéroports accessibles en 15 minutes et jusqu’à 1 h 30, et enfin une gare ferroviaire avec une ligne directe depuis Paris et pour Paris mais aussi Toulouse avec 5 arrêts par jour.
Une capacité importante d’accueil touristique avec déjà 3 campings, 7 hôtels, 18 gîtes et chambres d’hôtes et des meublés.
Une position géographique idéale au cœur de la vallée de la Dordogne, destination plébiscitée par les touristes et les professionnels : Centre du carré magique (Rocamadour, Padirac, Lascaux et Sarlat), 600 sites touristiques à moins d’une heure trente, 36 millions de nuitées, et des activités grand public nombreuses et en pleine nature.
Enfin de nombreux projets économiques et touristiques d’envergure sont en cours de réalisation à proximité ; 3 000 entreprises sur le territoire de Cauvaldor, plus de 30 000 entreprises dans un rayon d’une heure de route. Tous ces potentiels sont des faits et non des ressentis.
La Cité de la Mode et des loisirs créatifs est un concept qui s’articule autour d’un véritable écosystème constitué de 3 piliers qui se veulent complémentaires et interconnectés :
– Pôle Tourisme, Shopping, culturel et Gastronomie,
– Pôle Formation,
– Pôle Économie,
Les objectifs de ce concept pluridisciplinaire se déclinent de façon multiple :
– Créer une image en termes d’attractivité,
– Créer un état d’esprit,
– Créer plusieurs centaines d’emplois sur la commune,
– Rajeunir la population,
– Dynamiser l’économie sur l’ensemble du territoire (non seulement celui de Cauvaldor, mais aussi celui de la Bouriane, et des autres communautés de communes lotoises, du Sarladais, et du sud de la Corrèze).
– Créer un concept touristique complémentaire et concret qui permettra de « désaisonnaliser » l’accueil des visiteurs tout au long de l’année, d’attirer une clientèle nationale mais aussi internationale (Européenne, Asiatique, etc.), désenclaver Souillac en faisant revivre son centre-ville, développer l’économie locale et réhabiliter les rues commerçantes, assurer la visibilité de la destination par un investissement de 3 millions d’euros en marketing et communication, et enfin ancrer nos jeunes à notre territoire grâce à la formation.
Un Pôle Tourisme-Shopping-Culture-Gastronomie avec une centaine de boutiques !
Le Pôle Tourisme-Shopping-Culture-Gastronomie rassemblera au sein de la cité de la mode : un village de marques nouvelle génération et inédit, un espace culturel avec des animations expérientielles, un centre d’affaires avec Lounge VIP, un concept gastronomique innovant valorisant les produits du terroir et les producteurs locaux. L’objectif est d’offrir aux visiteurs, une expérience sensorielle inoubliable (tactile, olfactive, visuelle, auditive et gustative qui viendra compléter l’offre du territoire).
Le village de marques d’une surface de 20 000 à 30 000 m2 comprendra une centaine de boutiques (30 marques de prestige et 70 marques premium), un parking souterrain de 1 000 à 1 200 places intégré à l’environnement et des constructions (audacieuses) en harmonie avec le patrimoine bâti de la région. Le village se veut élément majeur en termes d’attractivité et complémentaire aux offres de la destination (Rocamadour, Padirac, Sarlat, etc.). La fréquentation initiale serait de 2 à 3 millions de visiteurs par an, avec un flux automobile de 3 000 véhicules par jour. Le village constituera une offre commerciale unique pour le territoire et renforcera la notoriété, l’animation touristique, culturelle et économique de la région.
S’agissant des thématiques culturelles, plusieurs quartiers thématiques valorisant les Savoir-Faire Français en matière d’artisanat d’art et d’industrie du luxe (Il faut comprendre par là, qu’il existe de très nombreux sous-traitants de l’industrie du luxe qui sont basés à Souillac et dans les régions voisines) seront installés : Ateliers Vitrines d’exposition, Expositions thématiques autour de la photographie et du film de mode, des ateliers ludiques (Do it yourself) pour tous les ages, showroom des entreprises partenaires, fleurons du territoire, et des événements culturels.
Le village se veut surtout comme une expérience unique et une découverte de l’industrie du luxe tout au long de l’année.
Un centre d’affaires
Un Centre d’affaires pour les porteurs de projet favorisant les échanges et les partenariats, entièrement équipé pour répondre aux attentes d’une clientèle professionnelle exigeante, locale, nationale mais aussi et surtout internationale. Un lieu adapté permettant aux entreprises leaders de la région de recevoir des investisseurs et des clients VIP.
Un concept gastronomique fort
Ce pilier du projet global est un concept de restauration collective s’adressant à une clientèle locale, touristique mais aussi professionnelle, valorisant la gastronomie régionale, permettant la découverte « iconique » des produits du terroir (proposés à la vente en boutique). Pour ce faire, des animations seront proposées régulièrement : Interventions de chefs locaux, étoilés, internationaux ; dégustations flash autour des vins ; démonstrations culinaires proposées par le Pôle Formation.
Ce concept gastronomique est lui aussi constitué de 3 piliers :
– Les produits locaux (La truffe devient un élément d’animation, moteur d’une filière restructurée autour de la fédération des producteurs, la coopération avec Alba, destination italienne de la truffe blanche est forte, création de labels assurant reconnaissance et notoriété aux produits par l’entremise d’un chef étoilé d’exception).
– La cuisine : Proposition gastronomique pour découvrir l’intégralité des saveurs ; offrir une cuisine dite « rapide » d’excellence pour s’adapter à tous.
– La démonstration : Des ateliers, des cours de cuisine pour apprendre et déguster ses réalisations de façon conviviale ; des ateliers pour les étudiants qui allieront pratique et théorie auprès d’un grand chef ; des événements réguliers pour créer une fête autour des produits avec des marchés thématiques et des spectacles culinaires…
L’architecture ne sera pas en reste avec du design innovant mais respectueux qui fera coexister une architecture contemporaine avec un centre ancien réhabilité. On retiendra l’image d’un bâtiment en forme de scarabée, symbole de la régénération permanente.
Les détails de ce projet pharaonique hors normes !
Quand bien même ce projet ne serait pas encore tout à fait abouti, l’éventail des éléments mis en avant montre bien qu’il a fait l’objet de concertation, jusqu’au plus haut niveau de l’État… Il s’agit bel et bien d’un projet global de revitalisation en milieu rural, prenant en compte les différents leviers économiques.
Le Pôle économie
– Création d’un parc d’activités Eco-Luxe à proximité de Souillac, et destiné à accueillir des entreprises de l’industrie du Luxe. Une création en 2 phases, l’une de 15 ha, l’autre de 14 ha. Implantation d’ateliers de création, de fabrication de produits en lien avec l’industrie du luxe. Le parc permettra aussi l’insertion dans le monde professionnel des « Compagnons de l’industrie du luxe » et des « Ambassadeurs du Luxe et de la Mode ».
– Création d’un centre international des jeunes créateurs qui investira le centre ancien. Véritable incubateur thématisé autour du luxe, intégralement interconnecté aux deux autres Pôles du projet ; ce projet permettra d’apporter notoriété nationale et internationale en termes d’attractivité et d’accueillir des événements. Il sera source de synergies et d’opportunités en matière d’emplois. Pour ce faire, la municipalité va acheter et réhabiliter plusieurs dizaines de boutiques (on parle des murs, et non des fonds de commerce qui ont disparu) ; des locations à prix très modéré seront ensuite proposées aux jeunes créateurs mais aussi aux créateurs expérimentés, ils pourront aussi acquérir à terme et en pleine propriété les murs au prix d’origine. Ces jeunes créateurs bénéficieront ainsi d’un espace vitrine-vente-laboratoire au rez-de-chaussée, et d’un appartement en étage.
– Transformation de L’Abbaye de Souillac (hors abbatiale) en hôtel haut de gamme (5 étoiles), pour accueillir tourisme d’affaires et événementiel MICE (Meetings Incentive Conferencings Exhibitions). 90 chambres, restaurant avec vue sur cloître, espace de réceptions et séminaires d’entreprise, espace bien-être et surtout, une fréquentation tout au long de l’année.
Le Pôle formation
Création d’un « Harvard Professionnel » en partenariat avec les professionnels de l’industrie du luxe et de la mode. Ce dispositif vise à former les « Compagnons de l’industrie du luxe » et des ambassadeurs du luxe et de la mode via 2 canaux :
– Secteur du Luxe Amont (Conception et fabrication avec les compagnons de l’industrie) et Aval (Force de vente avec les ambassadeurs du luxe et de la mode).
– Secteur Gastronomie avec la mise en place d’un Bachelor en partenariat avec des chefs reconnus.
La formation serait assise sur le principe de l’alternance, les attentes de l’industrie du luxe seraient examinées chaque année au sein d’un conseil de perfectionnement qui réunira des professionnels du secteur. Des besoins sont déjà identifiés dans les domaines de la vente et plus largement dans l’expérience client digitale et/ou physique. Des besoins de niche en matière de conception ou de fabrication sont également visés.
La participation des habitants souhaitée
Au cours des prochains mois, les habitants seront à nouveau sollicités pour co-construire avec le cabinet d’études la stratégie opérationnelle (aires de vie), et définir la faisabilité technique et financière. Sa mise en œuvre pourrait intervenir dès le mois de septembre 2019.
La mise en œuvre du projet global pourrait intervenir très vite, sous réserve des délais de procédures et de difficultés qui pourraient éventuellement survenir.
En tout état de cause, le cap est donné et la perspective est claire ; le soutien de la population au projet serait un vrai plus. Dans la salle Du Bellay, la majorité des personnes présentes semblait positive. Mais il y a fort à parier que ce programme fera couler beaucoup d’encre…
CLAUDE RABUTEAU
Les partenaires du projet
Si le projet est porté par Cauvaldor Expansion à la demande de la municipalité de Souillac, il va de soi que l’implication de professionnels du secteur et investisseurs s’imposait. Ce ne fut pas tâche facile, mais voici les premiers noms :
– Alain Dominique Perrin : Co-Président du Comité Stratégique du Groupe Richemond, Président de la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain, et Propriétaire du Château Lagrezette dans le Lot. Pour lui :
« Obtenir un cru exceptionnel sensationnel résulte d’une subtile alchimie : Une histoire séculaire, de la passion, une vraie conviction… Et une terre exceptionnelle. De ce point de vue, la Cité de la mode et des arts créatifs de Souillac nourrie par l’histoire et les talents de la Vallée de la Dordogne, porte en elle les atouts d’un magnifique projet. Regardez l’art magdalénien est né ici… Comment ne pas sentir cette énergie ? Elle irriguera sans aucun doute les rues de la Cité, pour écrire un nouveau chapitre dans l’histoire du luxe ».
– Armando Branchini : Président honoraire de la fédération européenne du Luxe ; professeur à l’université Bocconi de Milan. Pour lui :
« La Cité de la Mode et des Arts Créatifs constitue un écosystème unique pour la mode et le luxe en croisant excellence technique, enseignement pour la production et la vente, tourisme, culture, économie et ouverture au monde. Il pourra être un excellent projet-pilote pour certaines régions européennes qui possèdent un héritage culturel fort et un savoir-faire important mais qui ont besoin d’insuffler une nouvelle dynamique et de structurer leur territoire. Ce projet enclenchera une spirale vertueuse fondée sur un secteur économique que le monde entier nous envie. »
– Thierry Marx : Chef du Mandarin oriental ; Adepte de la « street-food » ; Fondateur de « Cuisine Mode d’Emplois », concept de formations courtes pour personnes en marge du système scolaire.
Pour lui :
« La Cité de la Mode et des Arts Créatifs est un projet territorial et transversal. Il a toutes les composantes et tous les ingrédients pour obtenir un savant mélange de savoir-faire, de transmission et d’énergies positives. Je m’investirai dans ce projet avec enthousiasme. »
– Fernando Costa : Artiste reconnu dans le monde entier, il est né en Vallée de la Dordogne et a passé son enfance à Souillac. Pour lui :
« Pour moi, l’art est toujours interactif, dans le sens où il doit susciter l’échange et la conversation. Mon atelier est ouvert à tous, et je suis sûr que c’est l’état d’esprit de tous les artistes de la Vallée de la Dordogne ! Je compte sur la Cité de la Mode et des Arts Créatifs pour perpétuer cette tradition, elle accueillera des grands noms de la création mais l’art descendra aussi dans la rue… L’occasion de belles rencontres. »
– Un investisseur chinois, dont le nom ne nous a pas été communiqué, serait pressenti pour s’investir dans l’hôtel prévu à L’Abbaye. Un spécialiste de l’hôtellerie très haut de gamme et de la clientèle « premium ». [Claude Rabuteau]
Le Lot: un département comme les derniers départements ruraux, qui cherche à s’installer dans la mondialisation: au démarrage , on tue une petite ville et les commerces, on amène des bagnoles, on construit en zone inondable etc..;etc…
Une réaction de base, reçue aujourd’hui à Lot Nature, que je répercute au départ sur le Blog des Bourians
Bonjour,
Le savez vous, peu être, il y a à Souillac , sur un terrain naturel au bord de la Borreze classée
première catégorie, un projet de construction d un village de marques de grands luxe. Ce projet vous pouvez le voir sur internet, c est la communauté Cauvaldor qui l envisage.
3000 véhicules pourraient stationner dans un parking souterrain, c est une zone inondable!
Tout le centre de Souillac est abandonné, pourquoi consacrer des beaux terrains pour faire d hypothetiques affaires.
Merci de nous dire comment agir pour protéger cet espace.
Cordialement
Pour un naturaliste octogénaire comme moi, li mieux est de faire appel à la jeunesse, par exemple Greta Thunberg qui a été reçue aujourd’hui par notre jeune Président de la République, vous savez, qui est venu discuter longuement à Souillac il y a quelque temps
https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/direct-climat-l-activiste-greta-thunberg-a-paris-pour-la-deuxieme-mobilisation-des-jeunes-contre-le-rechauffement-climatique_3202461.html
Un projet amène toujours des interrogations, parfois des oppositions. Il faut débattre avec des arguments appropriés et ne pas tomber dans les idées toutes faites.
Comment dire que le centre historique de Souillac est abandonné alors que le projet vise justement à y développer de nombreuses boutiques et ateliers d’artisans? Mais cette revitalisation ne sera viable que dans un projet d’ensemble qui les feront connaître et vivre.
L’opposition systématique à laquelle vous semblez appelez est la meilleure façon de laisser mourir en silence cette ville, comme tant d’autres…
Je ne sais pas qui vous êtes, mais je pense que vous n’êtes pas là, tout comme les concepteurs de ce projet…
Le luxe, nous y sommes, faire de Souillac une ville riche et chique, déjà les pots de confitures à 9,90Euros qui peut se payer ce luxe inutile à ce tarif et ce n’est que le début…
Ces concepteurs vont faire circuler 2 à 3 millions de véhicules dans Souillac sans rien modifier des voies existantes??
Les habitants vont certainement être heureux de savoir que le luxe arrive chez eux, ainsi que les chinois, nous en avons pas suffisamment des produits chinois??
Et la pollution à Souillac??
Bien d’autres choses à dire à ce sujet…
Soyez sérieux et renoncez à ce projet qui va à la fin coûter très cher à la région malgré ce qui est dit au sujet du financement…
Ça n’est certes pas ainsi que le centre de Souillac sera revitalisé mais en implantant des commerces et des petites entreprises innovantes dans le respect du site, de ses habitants et du Lot. Sans sourciller s’ajoute le saccage d’une belle vallée, la promotion du tout voiture. Visiblement la population n’a pas été consultée trop avant sur ce splendide projet quand on lit « le soutien de la population au projet serait un vrai plus » ou « La participation des habitants souhaitée » mais non la population doit être impliquée dans tout projet quel qu’il soit et être informée correctement. « Dans la salle Du Bellay, la majorité des personnes présentes semblait positive » semblait mais l’auteur de l’article n’est pas trop sur. Autant d’énergie pour accoucher d’un tel projet !
Personnellement je suis très enthousiasmée par ce projet qui,si bien financé à 90% par des capitaux privés, sera examiné sous toutes les coutures … concernant sa faisabilité…..oui c’est un formidable projet qui peut amener beaucoup d’emplois pour les jeunes et les moins jeunes, une formidable occasion pour le Lot , projet très ambitieux mais pourquoi pas… le Lot est un département qui possède beaucoup d’atouts…le chiffre de 36 M de nuitées me laissent rêveuse. Tout le monde peut y gagner et si des particuliers croient en ce projet et le financent moi j’y crois aussi…
Quand on sait que la Cour des comptes a épinglé la commune de Souillac en 2017, pour sa situation préoccupante et a préconisé une pause dans les investissements, on est en droit de se demander si se lancer dans le financement d’un tel projet est raisonnable… même si ce n’est qu’à hauteur de 10% !
http://www.ccomptes.fr/fr/documents/35421
Messieurs et mesdames soyez réalistes quand on sait que 40% de la population de Souillac ne dispose pas de voiture
Je suis pour !! Je vais de maison en maison pour mon travail et tout ce que j’entend c’est « Souillac se meurt il n’y a rien aucun magasins intéressant »,alors je pense que c’est un bon projet et bon pour l’emploi .
Vous croyez que les gens vont consommer du luxe à longueur de journée???
`Soyons réaliste!
Bonjour,
Ce projet est tellement… scandaleusement navrant !
Vraiment, en 2019, alors que tous – sauf les « investisseurs privées » bien entendu qui feront de l’argent avec la dernière particule de pollution dont ils pourront encore disposer – cherchent des modèles de vie nouveaux, différents, la seule chose qui vient à l’esprit de ces personnes c’est… « un projet pharaonique hors normes » !!!! Mais ça ne va pas, non ???!!
Les touristes à la queue leuleu dans leur auto polluante sur les bord de la Dordogne est-il vraiment un modèle ? Ils nourrissent deux mois par an des commerçants, oui et quoi ? Il n’y avait rien d’autre à faire de ce paradis ? Ah si… un « projet pharaonique » ! C’est tellement mieux…
Comment vivront les personnes de Souillac et des environs dans cet univers de la mode et du luxe, avec leur retraite lamentable ? Le centre historique réhabilité ? Gentrification !
Dans ce si beau département du Lot, alors que déjà trop nombreux ont été ceux qui ont exploité les Anglais, les Hollandais et attendent maintenant les Parisiens pour vendre à des prix délirants leur masure délabrée qu’ils croyaient, sans aucun entretien depuis toujours, être un « patrimoine », empêchant de se loger dignement à des prix raisonnables, ce projet contribue à saccager un lieu de vie qui restait encore un peu sauvegardé. Pas pour très longtemps, c’est vrai, lorsque l’on voit le massacre commencé de la forêt, des zones humides et j’en passe. Pas pour très longtemps quand toutes les petites villes, comme si aucune expérience n’avait jamais servi à quiconque, se plaisent à construire en zones d’activité pour mieux dépeupler leur centre, dont les vitrines de magasins sont maintenant des lieux d’affichage de l’activité passée !
Éblouir à la poudre de perlimpinpin… ce qu’ils savent si bien faire, pour mieux expulser les personnes et leur pauvre vie… Oui, les jeunes partent. Que feraient-ils ici ? Du luxe et de la mode ? Les jeunes d’ici ? ah ah ah ! À pleurer. Comment la population accepte-t-elle ça ?
Une raison pour partir, s’il en était ! Quel massacre, quel dommage.
Nous ne publions dans le Blog que des commentaires dans un style mesuré dépourvus d’agressivité.
Le climat en France est suffisamment agressif pour ne pas en rajouter.
On doit faire savoir tout ce qui ne va pas, tout ce qu’on ne souhaite pas, mais la démocratie est basée sur la nécessité de se parler de s’écouter, les décisions qui peuvent être prises dans une démocratie ne peuvent convenir à tout le monde, mais surtout au niveau local, elles doivent être prises après une participation réelle.
Il faudrait travailler sur les règles à observer pour qu’une participation soit réelle.
Un voyage d’étude a été organisé pour cinq étudiants du MBA du collège de Paris, école privée reconnue par l’État qui forme des élèves dans plusieurs domaines : luxe et mode, culinaire, textile (styliste) et a mis en place, depuis octobre 2018, un premier MBA (master of business administration) digital en tourisme et hôtellerie, en anglais. Plus de 4 000 étudiants y sont accueillis, dont 25 % d’étudiants internationaux, sur dix sites de formation en France et à l’étranger. Grâce à l’étroite collaboration entre Olivier de Lagarde, président du collège de Paris et Hugues Lallemand, directeur de Cauvaldor Expansion, un voyage d’étude a été organisé pour les cinq étudiants de cette première promotion du MBA (trois Indiens, un Vietnamien et une Française). Du 19 au 26 avril, Chantal Lacassagne, de l’office de tourisme vallée de la Dordogne, et Virginie Henriot, chargée de mission, leur ont fait découvrir les sites prestigieux et les projets du territoire. Accompagnés de Justine Bellu, coordinatrice pédagogique et Eva Kamoulakos, conseillère formation, ils ont également rencontré des acteurs touristiques et économiques locaux : truffière, élevage de canards, production de fromages de chèvres, différents hébergements, entreprise Sothys et ont été initiés à la gastronomie locale. Christian Deleuze, président, insiste sur l’importance de recueillir le ressenti de ces élèves qui découvrent les contrastes de la région et ses richesses : «Notre objectif est d’attirer des jeunes sur notre territoire et le rendre plus attractif à l’international, de plus, il est pertinent d’inclure ce programme en tourisme digital du collège de Paris au pôle formation du projet de la Cité de la mode et des arts créatifs de Souillac. On peut ainsi espérer avec ces jeunes étudiants une véritable symbiose entre le parcours et le développement digital de la vallée de la Dordogne». Au restaurant étoilé du Pont de l’Ouysse, ces étudiants ont dressé le bilan de la semaine et partagé un moment de convivialité avec leurs responsables.