Soutien à 7 personnes poursuivies pour avoir aidé des migrants.
Plusieurs associations du Lot : la Cimade, Amnesty International 46, le Secours Catholique, la Ligue des Droits de l’Homme, Jamais sans toit, l’OQTF, se sont retrouvées mercredi 7 novembre 2018 en fin d’après-midi devant le palais de justice de Cahors, afin de manifester leur soutien à un groupe de 7 personnes engagées dans la défense de personnes migrantes.
Jugées pour une marche solidaire
Ces dernières sont jugées ce jeudi 8 novembre 2018 devant le tribunal de Gap (Hautes-Alpes) pour avoir aidé des migrants en danger dans les Alpes et avoir participé à une marche solidaire face au groupuscule d’extrême droite Génération Identitaire à la frontière franco-italienne le 22 avril 2018.
Ces sept personnes risquent jusqu’à 10 ans de prison et 750 000 € d’amende.
« Nous trouvons scandaleux que des bénévoles qui aident des personnes en danger aient été arrêtés alors que le groupuscule d’Extrême droite n’a pas été inquiété » soulignaient les manifestants.
Ils demandent d’ailleurs à ce que le délit de solidarité soit abrogé.
« A travers eux, ce sont non seulement les associations régionales et nationales qui sont visées … mais plus largement toutes celles et tous ceux, qui chaque jour, par simple humanisme ou parce qu’ils aspirent à un modèle de société plus juste ou plus humain, apportent leur soutien à celles et ceux qui en ont besoin et ce quelle que soit leur origine ».
LOI n° 2014-773 du 7 juillet 2014 d’orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale
Article 1
La France met en œuvre une politique de développement et de solidarité internationale qui a pour objectif général de promouvoir un développement durable dans les pays en développement, dans ses composantes économique, sociale, environnementale et culturelle.
Cette politique participe activement à l’effort international de lutte contre la pauvreté, la faim et l’insécurité alimentaire et de réduction des inégalités sociales et territoriales, en favorisant un développement économique équitable et riche en emplois, en consolidant l’agriculture vivrière et familiale, en préservant les biens publics mondiaux, en luttant contre le changement climatique, ses effets et l’érosion de la biodiversité et en promouvant la paix durable, la stabilité, les droits de l’homme et la diversité culturelle.
La politique de développement et de solidarité internationale respecte et défend les libertés fondamentales. Elle contribue à promouvoir les valeurs de la démocratie et de l’Etat de droit, l’égalité entre les femmes et les hommes ainsi que la responsabilité sociétale, les socles de protection sociale et le travail décent. Elle contribue à lutter contre les discriminations. Elle œuvre pour développer et renforcer l’adhésion à ces valeurs dans les pays et régions partenaires par la voie du dialogue et de la coopération, en appuyant les mécanismes de bonne gouvernance, en particulier sur le plan local, et en favorisant notamment le renforcement des Etats et des capacités de la puissance publique. Elle veille à ce que les personnes en situation de pauvreté puissent être en capacité d’exercer leurs droits et participent activement aux programmes et projets de développement. Elle concourt à la politique étrangère de la France et à son rayonnement culturel, diplomatique et économique. Elle accorde une attention particulière à la francophonie et participe à la cohésion politique et économique de l’espace francophone.
Elle veille à assurer la continuité entre les phases d’urgence, de reconstruction et de développement. L’action humanitaire, qui vise à secourir les populations vulnérables, s’inscrit pleinement dans la politique de développement et de solidarité internationale.
La politique de développement et de solidarité internationale respecte et promeut les principes et les normes internationaux, notamment en matière de droits de l’homme, de protection sociale, de développement et d’environnement. La France promeut en particulier les principes directeurs sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme adoptés par le Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies.
Le Vatican est un micro-état de 1000 habitants et de 44 hectares, concédé à l’église catholique par un certain Benito Mussolini.
Comme toute nation, selon le droit maritime international, il peut autoriser un navire à utiliser son pavillon, lui donnant ainsi le droit de naviguer n’importe où en mer.
Utilisons cette solution.
L’Aquarius, géré par l’ONG « SOS Méditerranée », qui jusque récemment patrouillait la Méditerranée pour porter secours à des migrant.e.s en perdition, s’est vu retirer son pavillon par l’irréprochable république du Panama. Il est depuis bloqué à Marseille.
Ecrivons au chef de l’état du Vatican. Demandons-lui d’autoriser l’Aquarius à prendre le pavillon du Vatican. Pour qu’il reparte au plus tôt aider tous ces gens en danger.
Merci de signer (et de diffuser largement) la pétition :
https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_Pape_Un_pavillon_pour_lAQUARIUS_1/?caSsEnb
Merci pour eux.elles.