St Céré: Tout un programme à propos des migrants
Du 4 novembre au 2 décembre, à Saint- Céré et à Bretenoux-Biars, le Lieu commun propose «Bringuebalés, immigrants d’hier et d’aujourd’hui». Vendredi 4, à 20 h 30 au cinéma R. Doisneau, sera projeté «Les arrivants» réalisé par Claudine Bories et Patrice Chagnard (lire ci-contre), après une lecture d’extraits de «La Ballade du Calame» d’Atiq Rahimi. Dimanche 6, à 12 heures à l’espace jeunes, déjeuner convivial, accompagné de petits films, portraits et interviews (05 65 39 71 85).
Lundi 7, à 16 h 30, au centre social et culturel Cère-Dordogne, et à 18 h 30, à la maison des Consuls de Saint-Céré, inauguration de l’exposition «Mémoires tribulantes, carnets d’objets sans frontière». Mercredi 9, à 20 h 30 à l’auditorium de Saint Céré, soirée échange avec les carnettistes Anne-Sophie André, David Chambard, Melle Frede et Geneviève Marot (libre participation). Samedi 12, de 9 heures à 13 heures et de 14 heures à 18 heures, au théâtre de l’Usine, ateliers adultes «autoportrait» animés par Marie-Sophie André, Melle Frede et Geneviève Marot (40 €, 35 € adhérents Lieu commun).
Dimanche 13 sera chargé au cinéma R.Doisneau avec, à 15 heures, «Good Luck Algéria» réalisé par Farid Bentoumi (1 h 30) ; à 18 heures, une conférence «Récits de soi, sa famille et mémoires de l’histoire coloniale» par Maïlys Kydjian (doctorante en sociologie, Université de Toulouse II Jean Jaurès) ; à 21 heures, projection de «La langue de Zahra» (1 h 32) réalisé par Fatima Sissani (8 € pour les deux films ou tarif habituel pour un film, repas partagé pour ceux qui le désirent).
Lundi 21, à 20 h 30, à la mairie de Bretenoux, conférence «Une migration corrézienne au XVIIIe siècle : Je plains de quitter Cadix» par Chantal Sobieniak. Et enfin, dimanche 27, au cinéma R.Doisneau, à 17 heures «Focuoamare, par-delà Lampedusa» de Gianfranco Rossi (1 h 49) ; à 20 h 30 «Ta’ang» de Wang Bing (2 h 28) ; de 10 heures à 13 heures, troc de plantes devant le jardin public de Saint-Céré.
«En 2014, 10 carnettistes tribulants ont été invités par le musée de l’histoire de l’immigration de la porte Dorée à Paris, à réaliser des carnets à partir des itinéraires de vies, des objets d’immigrants d’origines diverses. Ils ont été exposés dans la grande galerie.
Chacun d’entre eux a donc tenté, à sa façon, de transcender l’objet, l’image ou la parole, de lui conférer une nouvelle dimension, pour donner à voir, à ressentir la diversité des parcours migratoires et des intégrations» C’est une partie de cette exposition qui a été inaugurée ce soir.