Suivre des BTS, des licences de littérature, de droit, de langue étrangère, de mathématiques à Cahors
Dans le Lot, seul 11 % des jeunes trouvent localement une formation dans le supérieur. Pour essayer de favoriser la poursuite d’études dans les villes éloignées des grands centres universitaires, la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal a annoncé des campus connectés dans les territoires ruraux. Il sera notamment possible d’y suivre des BTS, des licences de littérature, de droit, de langue étrangère, de mathématiques.
« Toucher des jeunes qui seraient privés d’études »
Treize « campus connectés » seront lancés dès la rentrée 2019 en France. L’objectif est de « toucher des jeunes qui sans cela seraient privés d’études » a développé la ministre Frédérique Vidal dans Le Parisien. Les élèves éloignés des pôles universitaires se verront dispenser les cours à distance.
Les villes concernées par ce dispositif sont : Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), Cahors (Lot), Le Vigan (Gard), Privas (Ardèche), Carcassonne (Languedoc), Saint-Raphaël (Var), Chaumont (Haute-Marne), Bar-le-Duc (Meuse), Lons-le-Saunier (Jura), Nevers (Nièvre), Redon (Ille-et-Vilaine), Montereau-Fault-Yonne (Seinte-et-Marne) et Autun (Saône-et-Loire).
La phase expérimentale offrira 60 formations diplômantes. Les jeunes qui y participent suivront des cours à distance sur l’ordinateur. Ils ne seront pas accompagnés d’enseignants mais de tuteurs.
« Ils auront des vrais emplois du temps, une carte d’étudiant, les mêmes examens que les autres et au bout, le diplôme de l’université qui a conçu leur cursus » a expliqué Frédérique Vidal.
Une centaine de campus connectée d’ici 2022
Ce projet a un coût de 50 00 euros par lieu, plus budget de 1 000 euros par étudiant inscrit, et 10 000 euros pour les universités de proximité concernées. Pour les étudiants, il n’y aura pas de frais supplémentaire que les droits d’inscription qui sont les mêmes que pour les autres élèves de l’université qui fournit le contenu pédagogique. Les élèves boursiers sont quant à eux exonérés de ces droits.
Chaque site pourra normalement accueillir entre 20 et 30 étudiants. D’ici 2022, Frédérique Vidal voudrait élargir l’offre à une centaine de sites.
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