TEPLG : tous à vos agendas

Le 27 janvier 2024 à 11 heures, TEPLG, en association avec Urgence POLT organise un rassemblement à la gare de Gourdon.

Ce rassemblement s’inscrit dans le mot d’ordre national d’Urgence POLT et les mêmes rassemblements, à la même heures devant les gares de Vierzon, La Souterraine, La Châtre, Limoges et Brive. Il s’agit de faire entendre le mécontentement des usagers de la ligne POLT dont les « galères » ne diminuent pas, bien au contraire !

La régénération de la ligne entraîne des dégradations de service au delà de ce nous pouvions imaginer. Entre le 20 novembre et le 08 janvier ce ne sont pas moins de 100 intercités qui ont été purement et simplement supprimés, entraînant les usagers dans des situations inextricables.

Pour comprendre comment nous en sommes arrivés là, il faut savoir que désormais les travaux sur les infra-structures ne peuvent plus s’effectuer en gardant une des deux voies de la ligne ouverte pour assurer la circulation des convois. Aujourd’hui les deux voies sont condamnées et la circulation, de fait, est interrompue.

Si l’on ajoute à cela, l’état catastrophique du matériel, conséquence de dizaines d’années d’absence d’anticipation de gestion par la SNCF, vous avez tous les ingrédients pour un cocktail ravageur.

Certes, on nous promet de nouvelles rames baptisées « oxygène » (sans doute parce que la SNCF espère qu’elles donneront un peu d’air) en 2025, mais on sait déjà que le nombre prévu ne suffira pas. Et d’ici là, la SNCF prévoit des dégradations supplémentaires. Eh oui, il est encore possible de faire pire !

Les usagers n’en peuvent plus : trop,c’est trop ! C’est pourquoi nous vous invitons à venir nombreux le 27 janvier à la gare de Gourdon. Il est temps que l’État et la SNCF prennent la mesure du raz-le-bol des voyageurs. Le Lot, comme le reste des territoires de la ligne POLT, mérite une desserte ferroviaire digne de ce nom.

Nos demandes n’ont pas changé, mais elles sont en train de se transformer en urgences. Nous exigeons toujours que :

L’État et la SNCF mettent en œuvre des moyens exceptionnels pour la maintenance du matériel, remettent en service les motrices disponibles et anticipent la location de motrices si nécessaire.

L’État et la SNCF intègrent une ou deux rames TGV, en limitant provisoirement le nombre de celles que l’on envoie à l’étranger et assurent, là encore, leur maintenance.

L’État et la SNCF mettent en place une baisse générale des tarifs pendant la durée des travaux pour tous et non pas une baisse de 20% pour les seuls titulaires de la carte « liberté ».

Nous ne nous satisferons pas de l’annonce d’une dégradation supplémentaire du service. Nous exigeons le retour des 14 allers-retours et les moyens nécessaires pour y arriver.

Association Tous Ensemble Pour Les Gares

L.Maury

Secrétaire