Un médecin pour Catus. La vidéo.
Il vaut mieux en rire… et peut-être que le désert médical va refleurir. Catus cherche un médecin pour sa maison médicale. Oui il fait bon vivre à Catus, regardez la vidéo et si vous êtes médecin, venez vite à Catus ou parlez-en à vos copains.
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Les acteurs:
Dommage que je ne sois pas médecin. Cette annonce est formidable. Communiquez là à l’Ordre des médecins, à l »APHP, au Ministère de la santé.. Bonne chance et un grand bravo.
Trop, trop sympa cette vidéo !!… bravo pour le fond et la forme de cette joyeuse et créative intitiative !….. Tenez nous informés du résultat…. Pour ma part, je fais circuler sur compte facebook…..
faite passer au 13 HEURES
Et pour célébrer la joie de vivre à Catus et dans ses environs, une vie bien veillée par les médecins, il faut aussi écouter les cigales en été
http://www.lotnature.fr/spip.php?article760
Deux ans que la maison médicale de Catus recherche un médecin. L’excellente vidéo produite par «Free as a bird» une entreprise de production de Peyrilles a été lue 60.000 fois et 2 candidats médecin se sont déjà présentés. Vous pouvez voir la vidéo dans l’article.
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Ce lundi matin dans la salle d’attente de la maison médicale de Catus, les médias sont aussi nombreux que les patients. Entre consultations et demandes médiatiques, le docteur Élise Favre-Bonvin enchaîne : «je devais partir en vacances ce matin mais on va remettre ça à demain» s’amuse-t-elle. Depuis la publication, le 20 juin dernier, d’une vidéo sur Youtube qui s’intitule «Docteur à Catus, la belle vie», la maison médicale est le théâtre de toutes les discussions dans la petite commune lotoise ainsi que sur les réseaux sociaux. Réalisée par «Free as a bird», une petite boîte de production débarquée dans le Lot récemment, la vidéo indique que la maison médicale est à la recherche de son troisième médecin généraliste, tout cela sur un ton «décalée» précise Laurent Notzon, élu référent à la maison médicale et chargé de communication pour la commune.
Sur le mode «Si vous aimez le froid, le gris, la pluie… ce job n’est pas fait pour vous» la vidéo régale par un épicurisme ambiant illustré par de belles prises de vues de la commune. Mais il ne faut pas perdre de vue le principal objectif de la vidéo rappelle Laurent Notzon : «on cherche avant tout à toucher les médecins avec cette vidéo. Un médecin qui cherche un changement de vie ou bien un interne qui termine ses études. Notre objectif n’est pas de faire parler de Catus, même si indirectement c’est l’un des effets de la vidéo.» Une œuvre collective, où la maison médicale joue le rôle de «recruteur» et le conseil municipal de «porteur de projet». Pour Laurent Notzon «le but est de montrer qu’on peut aussi bien vivre à Catus que dans une maison urbaine», avec deux maîtres mots : le confort et la proximité. Et il semble que la médiatisation de cette vidéo originale porte ses fruits puisque la mairie de Catus aurait reçu ses deux premières candidatures pour le poste.
Le risque d’une désertification médicale
Deux ans que la maison médical recherche un médecin pour remplacer le docteur Élise Favre-Bonvin. En attendant, des remplacants se sont succédés mais une personne pérenne et définitive est souhaitée. Selon le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM), la France compte environ 200 déserts médicaux. Même si la commune de Catus n’est pas considérée comme un désert médical précise Élise Favre-Bonvin, elle tend à le devenir si ce poste n’est pas remplacé. Pour elle, plusieurs causes expliquent cette problématique : «C’est avant tout un problème de nombre. Il n’y a pas de médecins au chômage, tout le monde travaille donc il n’y en a pas assez tout court et les autorités en parlent depuis une vingtaine d’années déjà».
Selon le dernier rapport du CNOM, les médecins sortants sont plus nombreux que les entrants. Une pénurie et un changement démographique prévus et même datés : «il y a un rapport qui montrait que les femmes devenaient majoritaires chez les médecins. Elles travaillent moins que les hommes : ce n’est pas du sexisme, c’est un fait. Et les hommes eux, ne veulent plus travailler comme les anciennes générations, tous les jours, toutes les nuits. Ce rapport prévenait qu’il y allait avoir ce changement démographique à telle date mais les pouvoirs publics n’ont rien fait pour anticiper ce fléau» se désole le docteur. En raison de la féminisation des études de médecines, les femmes tendent à devenir majoritaire. À titre de comparaison, en 1990 elles étaient 30 % à exercer cette profession, en 2016, 46 %. Enfin, le conjoint du médecin joue un rôle crucial dans le fait de s’installer ou non dans un milieu rural. Élise Favre-Bonvin l’explique : «Si quelqu’un arrive dans un secteur désertifié médicalement il arrive aussi dans un secteur désertifié par l’emploi en général. A l’exception de certaines professions, les gens sont obligés de s’installer dans des zones périphériques. Les professions supérieurs ne trouvent pas de boulot chez nous.» Malgré ce constat amer et franc sur les déserts médicaux, Élise Fabre-Bonvin confirme que la vie à Catus est agréable et que le poste proposé est compatible avec une vie de famille.
R. S. La Dépêche
Merci JevousLis pour ces précisions !…. Vive Peyrilles et sa petite agence publicitaire !…. (curieuse de savoir combien a couté cette vidéo…. vais les contacter !)
C’est amusant, il y a quelques années (oups, 2013 déjà !!), Catus nous avait inspiré quelque chose de similaire au CdG…. https://www.association-lecercledegindou.com/galerie-photos/le-printemps-en-bouriane/