Un parc photovoltaïque de 19 ha en projet près de Souillac
Une réunion publique concernant l’implantation d’une centrale de production électrique au sol s’est tenue mardi à 18 heures à la mairie de Souillac. Le parc solaire est localisé au lieu-dit du Bois Nègre et Mas Soubrot.
Les représentants de la société Luxel ont présenté le site, localisé sur les deux communes de Souillac et Lachapelle-Auzac. Le projet, dimensionné pour une puissance crête globale d’environ 17 MWc (correspondant à 41 000 modules photovoltaïques), générera une production annuelle de 23 GWh, soit l’équivalent des besoins annuels en électricité de 19 500 habitants. Le parc solaire se compose d’une première zone au Bois Nègre de 14 ha (commune de Souillac) et d’une deuxième zone plus au sud au Mas Soubrot de 4,5 ha (commune de Lachapelle-Auzac). L’entretien de la végétation des deux zones pourra principalement être assuré par pâturage ovin.
Une attention particulière a été portée sur les enjeux naturels avec l’évitement de toutes les zones présentant des sensibilités fortes en matière de faune et de flore. Le projet a été adapté pour conserver la qualité paysagère du secteur, en particulier concernant les chemins de randonnée existants. Les randonneurs passant à proximité du site pourront profiter d’informations pédagogiques sur les énergies renouvelables, la faune et la flore locales.
Une fois la présentation du site faite, les représentants de la société Luxel ont répondu aux questions de l’assistance afin d’apporter les précisions demandées par des habitants, plutôt favorables au développement des énergies renouvelables sur leurs communes.
La société Luxel basée à Montpellier va investir 20 millions d’€ dans ce projet. L’année 2019 sera consacrée aux autorisations administratives et réunions publiques, suivie des premiers travaux en 2020 et une mise en production en 2022 pour une durée prévue d’existence de 30 ans.
Méfiance avec ces projets installés dans des zones naturelles, j’ai eu l’expérience avec le projet de Salviac. A l’époque j’ai fait vérifier le projet concernant l’impact sur la faune et la flore par deux experts naturalistes lotois reconnus, selon eux l’enquête faunistique et floristique n’était pas sérieuse, il y apparaissait des espèces inexistantes dans la région ainsi que d’autres inepties. Nous ne cessons de clamer que plutôt que de saccager des zones naturelles, mieux vaut installer ces centrales dans des anciennes friches ou autres décharges qui impactent beaucoup moins l’environnement ainsi que sur des toitures de hangar.