Une association créée pour soutenir la création d’une « voie verte » dans le Lot
Sylvain Ginier poursuit plus que jamais son action en faveur de la voie verte en officialisant la création de l’association baptisée « Pour la voie verte en Vallée du Lot » et dont il est le président.
Florence Raynal, vice-présidente, Claude Patrolin, secrétaire et Frédéric Coste, trésorier, composent à ses côtés le bureau de cette nouvelle structure associative. Au cours d’une première réunion d’information qui s’est tenue aujourd’hui à La Chartreuse, à Cahors, Sylvain Ginier a réaffirmé devant des professionnels du tourisme, des chefs d’entreprise, des élus et des citoyens son intention de concrétiser avec l’appui du Département et donc des élus « un projet structurant pour la voie verte qui ne doit en aucun cas être abandonnée à son sort actuel », insiste-t-il. En ardent défenseur du territoire, Sylvain Ginier a tout d’abord brossé un état des lieux argumenté de la situation avant de se focaliser sur le principal partenaire avec lequel il va devoir affiner et mettre en œuvre son projet.
« La région m’a bien confirmé que c’est le Département qui avait la mainmise sur la voie verte. L’objectif de l’association, c’est que des décisions fermes soient prises sur l’intention, en bref l’action à accomplir sur cette voie. Nous attendons un positionnement ferme du Département sur l’avenir de cette voie et donc de la mobilité douce que nous préconisons. De notre côté, nous allons démontrer l’intérêt que portent les habitants, les élus et les professionnels à cette voie verte. Le vélo se développe. C’est très compliqué d’en faire sur notre territoire. Relier Mercuès ou encore Arcambal et Bégoux à Cahors est très problématique », considère-t-il. « La voie verte doit aussi permettre de créer ce type de lien entre des villages », espère Sylvain Ginier. Des actions de sensibilisation sont à prévoir, comme sans doute le projet d’une marche sur la voie verte.
La réalisation d’une voie verte doit prendre en compte les aspects positifs et négatifs. Exemple, elle permet l’accessibilité aux transports doux comme le vélo mais il ne faut pas occulter les aspects négatifs. Par exemple, l’entretien de la voie verte sera à la charge des communes traversées, budget non négligeable selon le revêtement de la voie.Du fait de la facilité d’accès à différentes zones les inconvénients de décharges sauvages sont fortement à craindre, d’éparpillement de déchets variés (canettes, plastiques, bouteilles plastiques, etc.). Ces problèmes sont récurrents sur les voies vertes existantes et pèsent sur les budgets.
Selon son revêtement, castine ou asphalte l’approche sera différente. L’asphalte imperméabilise les sols et n’est pas l’apanage des joggeurs (échauffement de la voute plantaire).
L’afflux éventuel de présence humaine peut porter atteinte à la biodiversité, donc à sa reproduction.
à Claudine: Oui c’est une règle générale pour tout investissement on devrait évaluer les dépenses d’entretien et de fonctionnement, et voir si on a les moyens.
Tout le département est déjà très très vert…. où est la logique d’une voie « verte » ?…. elle va passer complètement inaperçue dans le paysage touristico-socio-économique du département….
Les voies « vertes » n’ont d’intérêt que dans les zones urbaines ou périurbaines…. Il y a suffisamment de sentiers de randonnées en tous genres, à pied, à vélo, à cheval dans le Lot !…
Si certains acteurs économiques lotois cherchent de nouvelles activités pour se diversifier, il y a mieux à faire que de créer de nouveaux restaurants le long de la voie « de fer »…..
Je pense en effet que nous disposons d’un réseau de chemins suffisant.
Pour relier les villages traversés, alléger le flux de véhicules des promeneurs ou des trajets/travail, et offrir également un moyen de transport qui plairait aux touristes : la remise en service du TRAIN !