Une chaîne de 200 personnes pour le climat sur le pont Valentré
Diable ! Quelle foule sur le pont Valentré cet après-midi ! 200 personnes… 200 citoyens sensibilisés par le sort de la terre et l’avenir de l’espèce humaine.
D’où la présence de nombreux enfants, « car c’est d’abord pour eux et avec eux que nous devons agir » lance une maman. Le célèbre diablotin perché sur la deuxième tour de l’édifice avait rarement vu pareil rassemblement revendicatif.
Cette chaîne humaine s’est un instant étirée sur toute la longueur du pont et a précédé une marche pour le climat jusqu’à la place Mitterrand. Là, des prises de paroles ont eu lieu sous la statue de Gambetta. Un médecin s’est exprimé : « Je suis chargé de soigner les gens. C’est normal, c’est mon travail. Les élus politiques, quant à eux, doivent prendre soin de la population en agissant d’abord pour le climat. Si un docteur commet une erreur, il est sanctionné. Ce doit être la même chose pour les élus » estime-t-il.
« Réduire les effets du dérèglement climatique »
Ce mouvement ne veut pas être un acte éphémère, mais espère voir naître d’autres actions symboliques afin d’éviter que la terre ne se transforme en enfer, n’en déplaise au diable du pont Valentré. « Il est encore possible de réduire les effets du dérèglement climatique » considèrent certains défenseurs de l’environnement. Aujourd’hui, ils n’ont pas imploré le ciel pour régler le problème, car chacun sait que la solution peut-être politique en considérant, pour beaucoup, que les réponses ne sont que l’ombre des volontés pourtant réelles.
En résumé, ils regrettent que les intentions ne soient pas suivies d’actes.
« Nous voulons devenir un collectif plus important »
« Y’a qu’à, il faut, on devrait, il faudrait… les politiques ne savent dire que ça et pendant ce temps des catastrophes anéantissent des populations entières » entendait-on dire le long de la chaîne où des Gilets jaunes, Vincent, Sabine et les autres, ont apporté leur soutien aux défenseurs de l’environnement. Emmanuelle, à l’origine de cette initiative, était ravie.
« Nous voulons devenir un collectif plus important. J’ai lancé l’appel à ce rassemblement sur Facebook via la page collectif citoyen lotois pour le climat. J’ai d’abord participé à la marche du 8 décembre à Vers. C’était, une petite marche. Nous sommes heureux d’avoir réussi quelque chose de bien plus grand à Cahors » s’enthousiasme-t-elle.
Des jeunes et leurs aînés, poussés par un vent d’espoir ne vont donc pas en rester là… pour ne pas rester indéfiniment inquiets et inactifs devant l’immobilisme qu’ils dénoncent.
Près de 150.000 personnes se sont mobilisées en France et en Belgique samedi26 et dimanche 27 janvier pour faire face à l’urgence climatique