Une envolée d’énergie féminine à La Prade

La pièce de théâtre musical « Les femmes aux yeux ouverts sont dangereuses », par le Quartet Buccal a été magistralement interprétée par Claire Chiabaï, Véronique Ravier et Marisa Simon. La mise en scène rigoureuse de Cécile Martin soutient et valorise le jeu dynamique des comédiennes chanteuses et met chacune en valeur dans une unité parfaite. Ce spectacle proposé par AVEC Pradines, dans le cadre du Festival Migrant’scène de la Cimade a totalement séduit le public attentif et curieux.

Le thème universel des origines et de la migration, traité en chantant, sort vraiment de l’ordinaire. Un décor sobre, minimaliste : 3 lumières tamisées, 3 chaises et un tapis – le noir et le silence – un bruit de pas, un chuchotement, et tout explose ! Le chant a capella s’élève pour une heure 15 de plaisir des yeux et des oreilles : des voix superbes et des textes émouvants, un rythme soutenu, entraînant : Quel dynamisme !

Trois prénoms, trois énergies, trois talents. Trois femmes qui bourlinguent sur les routes depuis pas mal d’années. Trois destins, trois origines. Trois histoires de familles venues d’Italie, de Bretagne, du Mali. Des allers sans retour, des destins où elles ont puisé les forces pour aller de l’avant, ne jamais abandonner. Des applaudissements fournis puis un rappel qui ravit la salle avant de se retrouver pour le traditionnel pot de l’amitié… De nombreux échanges entre les trois artistes ainsi que Stéphanie Leportier, la fée de la technique, et toutes celles et ceux qui viennent leur dire « Bravo Mesdames ! ».

Le prochain spectacle de l’Association AVEC Pradines aura lieu le 14 Décembre à 20h 30 à La Prade :

« Tout le monde il est… Jean Yanne »

avec Éric Perez et Anne Cadilhac.

Rendez-vous Samedi 14 décembre 2024 à 20h30 à La Prade – Tout public à partir de 12 ans

Tarif : 18€ / Adhérent AVEC Pradines : 14€ / étudiant, minima sociaux : 12€ / – de 18 ans : 5€

Ne tardez pas à réserver sur Hello Asso AVEC Pradines, pour venir retrouver l’humour grinçant de Jean Yanne et plonger dans l’exubérance des années 80.