Une étude novatrice sur les échanges entre les eaux souterraines du causse et celles de la rivière Célé .

Grâce à un drone équipé d’une caméra thermique, l’équipe a pu observer des zones de mélange entre les eaux de surface et les eaux souterraines .

Ces eaux souterraines, aux températures stables (entre 13 et 14°C), révèlent leurs interactions avec le cours d’eau en fonction des saisons. Les écarts de température sont bien marqués : de 5 à 10°C en hiver et de 18 à 23°C en été .

Ce projet, mené depuis 2023, par le Parc naturel régional – Géoparc mondial UNESCO des Causses du Quercy et l’Université de Bordeaux est encore en phase expérimentale. Il prend tout son sens dans un contexte karstique complexe comme celui des Causses

En effet, les eaux souterraines, issues de réseaux de grottes et de cavités, peuvent émerger directement dans le lit des rivières sans passer par la surface, comme en témoigne l’émergence du Ressel à Marcilhac-sur-Célé.

🌊Ce dispositif pourrait bientôt être appliqué à d’autres rivières de la région, comme la Dordogne et le Lot, pour révéler de nouveaux afflux souterrains, jusqu’ici inexplorés .

L’ étude a pu voir le jour grâce au soutien de l’Université de Bordeaux, du Département du Lot, de l’Agence de l’Eau Adour Garonne, de la Région Occitanie, du Syded du Lot, du Syndicat Célé Lot Médian et des syndicats d’eau potable du Limargue Ségala, des Causses Sud de Gramat et de la Pescalerie

Photo mise en avant @ PNR