Vignerons et producteurs de noix: 1 000 exploitations impactées par le gel de printemps

Des vignerons et producteurs de noix ont interpellé, samedi à Anglars-Juillac, Huguette Tiegna et Aurélien Pradié, députés du Lot, sur les conséquences du gel de printemps.

Samedi, à Anglars-Juillac, des agriculteurs ont invité les deux députés du Lot, Huguette Tiegna et Aurélien Pradié, pour les interpeller sur les conséquences du gel. Il y avait également Christophe Canal, président de la chambre d’agriculture du Lot, Christophe Bonner, secrétaire général de la FDSEA. Compte tenu de ces gelées de printemps, la campagne viticole a été décalée, des plantations compromises. La récolte a été peu abondante. Pour les vins de Cahors, les pertes de récolte sont en moyenne de moins 80 %, pour l’AOC Cahors cela représente moins de 50 00 hl produits en millésime 2017, contre 180 000 hl de potentiel. Les noix et châtaignes ont également été touchées, mais moins durement. Les pertes sont estimées autour de 60 à 70 % dans les zones de production que sont la vallée de la Dordogne ou la Bouriane. «Pour la production viticole, si la gelée à touché tout le territoire, le Lot a été le département le plus touché», indique Sébastien Sigaud, du syndicat de défense de l’AOC Cahors. «Pour la noix et la châtaigne, le gel de fin avril a été catastrophique», dit Georges Delvert, président du comité du noyer et châtaignier du Lot. «Les vignes sont certes considérées comme assurable, mais seulement 20 % des viticulteurs lotois ont souscrit un contrat : ils ne sont pas attractifs et les producteurs ne sont donc pas assurés. Les vignerons qui étaient déjà dans le rouge vont passer dans le noir», indique un viticulteur. Selon la filière une évolution des modalités du dispositif «Assurance-Récolte» est indispensable pour garantir un système gagnant-gagnant, disent-ils. Concernant la MSA-cotisations sociales, une enveloppe exceptionnelle du fonds d’actions sanitaires et sociales à la hauteur des besoins leur apparaît indispensable. «Sans enveloppes suffisantes, aucune priorisation ne sera envisageable. Ce sont environ 1 000 exploitations qui sont impactées par le gel» Concernant la fiscalité, ils demandent de limiter les prélèvements obligatoires sur les résultats économiques.

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Le syndicat AOC Cahors

En viticulture, l’appellation Cahors s’étend d’est en ouest, de Soturac à Arcambal, sur 58 km et du nord au sud, de Catus à Bagat-en-Quercy, sur 20 km.

Cela représente donc une superficie totale de 21 708 hectares dont 4 300 hectares plantés en AOC sur quarante-cinq communes.