Violences aux femmes et aux enfants
En 2019, suite à une réunion à Gramat, des femmes élues du Lot ont lancé un appel contre la violence faite aux femmes et aux enfants. Le confinement actuel est sans aucun doute une condition qui peut développer ce type de situation. Aujourd’hui, au nom du collectif créé voici 2 ans, Caroline Mey, conseillère départementale, exprime son inquiétude. « Le confinement peut devenir un véritable enfer pour les femmes et enfants vivant aux côtés de personnes violentes. Les associations observent une baisse drastique des appels à l’aide. C’est loin d’être une bonne nouvelle car les victimes, confinées et sous domination, n’ont plus les moyens de se signaler. Avant la crise sanitaire et le confinement cette question des violences familiales était déjà d’actualité. La société repose souvent sur les épaules des élu (e) s locaux. Non que les collectivités en aient la charge et la compétence, mais par simple altruisme républicain et humaniste. En 2019, forts sensibilisés sur ce sujet, les élus départementaux ont décidé, dans le cadre du plan pauvreté, de développer leur action en faveur des femmes victimes. Une convention avec l’association « Pause aux filaos » permet de les héberger et le CIDFF (Centre National d’Information sur les droits des Femmes et des Familles) offre un accompagnement, en collaboration avec l’Etat et la CAF. Un violentomètre permet à chacun de prendre conscience de la possible situation délétère. Nous, femmes élues du Lot veillerons à la mise en place rapide de décisions concrètes pour aider véritablement les femmes dans ces situations dramatiques. Nous ferons en sorte que la France d’après soit une France de solidarité et de fraternité. Nous engageons tous les citoyens à être vigilants ! ». En cas de violences comment demander de l’aide ? Service de Médiation Familiale de la Maison Départementale des Familles : 05 65 20 55 90. Services d’aide aux femmes victimes de violences des CIDFF : 05 65 30 07 34. SOS Enfants en danger : 119. Violences femmes : 3919. Signalement dans les pharmacies. Numéro d’alerte par SMS : 114.
A l’unanimité, et avec un avis favorable du gouvernement, les sénateurs ont voté un amendement PS pour que les femmes victimes de violences conjugales ne puissent pas être placées en quarantaine ou à l’isolement avec leur conjoint violent.
Les maltraitances sur les enfants de moins de 5 ans ont connu une hausse de 50% entre mars et avril.