Voies vertes: Le syndicat mixte est créé
Le nouveau syndicat mixte des Voies vertes du Lot a été créé officiellement ce jeudi 16 janvier 2020. Il rassemble :
– Le Département du Lot
– Grand Figeac
– Grand Cahors
– Cauvaldor
– la Communauté de communes Vallée du Lot et du Vignoble
– les communes de Cénevières et de Saint-Martin-Labouval
Ils pourront être rejoints par d’autres collectivités qui auraient un projet de voies vertes.
Quatre projets ont été ainsi définis :
> La voie verte de la vallée du Lot avec trois sections
– Soturac/Parnac (41 km),
– Douelle/Cahors (11 km)
– Cahors/Capdenac –gare (70 km)
Coût total estimé 28,8 millions d’euros
> La voie verte de la vallée de la Dordogne
– de Souillac à Gagnac-sur-Cère (97 km)
Coût estimé 16,5 millions d’euros
L’aménagement se fera sur des lignes ferroviaires fermées ou déclassées (ce qui permettra de conserver leur emprise dans le domaine public), sur les chemins de halage ou sur des emprises nouvelles. Les départements voisins se sont également lancés dans ces projets. Des sections de voies vertes sont déjà ouvertes dans le Lot-et-Garonne, la Dordogne et l’Aveyron. Il s’agit donc de véritables projets à l’échelle des vallées tout entières.
« C’est un projet touristique et c’est aussi un vrai service à la population. C’est important que les Lotois et les Lotoises puissent en profiter. On a déjà un bon exemple avec la section entre Puy-l’Evêque et Soturac qui est déjà très fréquentée » a souligné Serge Rigal, président du Département. « C’est le projet le plus structurant d’un point de vue touristique depuis la navigation sur le Lot » a déclaré Vincent Labarthe, président du Grand Figeac. « Agissons pour passer à l’action » a lancé Gilles Liébus, président de Cauvaldor. « C’est une étape décisive mais il en reste d’autres. C’est un vrai projet structurant et qui va améliorer la mobilité » a souligné Jean-Marc Vayssouze, président du Grand Cahors. Conclusion d’Yves Boudet de la Vallée du Lot et du Vignoble : « C’est un atout formidable pour le tourisme et les déplacements doux. »
Selon le code de la route, une voie verte est une voie réservée à la circulation non motorisée : piétons, cyclistes (y compris sur un vélo à assistance électrique), rollers… Une voie verte est aménagée sur les chemins de halage, d’anciennes voies ferrées, des routes forestières… Elle est bidirectionnelle ; les véhicules de police, de secours ou d’entretien y sont autorisés. A ne pas confondre avec une véloroute qui est un itinéraire cyclable touristique, fléché et sécurisé, reliant des villes, voire différentes régions, entre elles. Elle emprunte des petites routes à faible circulation et, quand cela est possible, des pistes cyclables. Une véloroute de 160 km entre Cahors et Aiguillon (47) parcourt déjà la vallée du Lot. Par ailleurs, véloroutes et voies vertes ne peuvent être confondues avec des chemins de randonnée : le Lot en compte 1 500 km balisés (tous praticables en VTT).
Ne confondons pas « Voies verte » et « Piste noire ». Ce dernier terme exprimé par le Collectif pour la Préservation des Voies Vertes 46 (CP2V46), définit l’artificialisation d’un chemin de hallage par un enrobé de trois mètres de large. Le collectif dénonce non pas la Voie verte mais un traitement totalement inadapté auquel les usagers préfèrent de loin l’aspect d’origine (terre battue, castine, enherbement) qui donnait satisfaction depuis quarante ans. Tant qu’à dépenser de ‘argent public, autant le faire en partenariat avec les usagers pour éviter le pire lorsqu’il est trop tard comme ce fut le cas pour le premier tronçon réalisé entre Soturac et Vire-s-Lot par la Communauté de Communes de la Vallée du Lot et du Vignoble. Pour une participation des citoyens à la décision, rejoignez le CP2V46 (cp2v46@gmail.com)
tout à fait d’accord, je vois mal des piétons (marcheurs, randonneurs) utiliser des tronçons goudronnés !
peut-être penser à laisser de la castine ou de l’herbe semble sur une partie du revêtement
Partager la route,
Mon grand-père était un promoteur du goudronnage des chemins vicinaux pour les rendre mieux carrossables et faciliter leur entretien. Il y a eu de grands débats localement car certains défendaient le non goudronnage pour préserver les sabots de leur âne. Un compromis avait été trouvé en maintenant l’herbe entre les bandes de roulement goudronnées. Ce compromis trouvé il y a plus de 60 ans ne serait-il pas actualisable?